Lara me pousse quand nous arrivons auprès du lit, claque mon cul nu, ordonne :
— Met-toi sur le dos, cuisses ouvertes.
Elle s’allonge sur moi, sa bouche directement sur mon sein gauche alors que le droit sent deux doigts caresser son mamelon pour le faire saillir davantage. La soudaine torsion des doigts m’arracha un cri, alors que la bouche caressait mon mamelon saillant avant que les dents ne le mordent sans préavis.
Lara délaisse mes seins, sa bouche glisse sur mon ventre, précédée par les deux mains qui ouvrent mes jambes afin que la bouche prenne possession de mon sexe baillant. Mordillant les lèvres de mon sexe avant de les tirer, les tendre. Mon clitoris excité jaillit à son tour, dardé. Les dents qui le cisaillent m’arrachent un hurlement.
Habilement, Lara lape la cyprine qui sourd de ma fente, y enfonce profondément sa langue. Je me tords sur la couche pour échapper à ce tourment, mais Lara me tient bien alors que mes mains sont sur ses cheveux.
La bouche se fixe sur mon clitoris qu’elle aspire entre ses lèvres tout en le faisant rouler avec sa langue. Une de ses mains lâche ma jambe, le majeur s’enfonce en moi, se trempe dans ma mouille, sort, se glisse entre mes fesses jusqu’à mon anneau. Comme un trait de feu, le doigt s’enfonce dans mes reins, violemment, avant de s’agiter en tous sens dans le fourreau anal qui l’enserre de toutes parts.
Nouvelle jouissance qui me tétanise.
Je tire sur les cheveux de Lara qui se laisse faire. Nos bouches se joignent pour un habile combat lingual.
Je bascule mon amante sur le dos ; ma bouche se livre à un jeu subtil sur ses seins avant de descendre vers son sexe afin de lui rendre la pareille.
Quand sa jouissance éclate, je la laisse la cuver tranquillement, me contente de caresser langoureusement son corps.

Le lendemain soir, Lara et moi sortons du teatro Rossini à 22h40, à l’issue de l’opéra Demetrio e Polibio. Jessica Pratt, Cecilia Molinari, respectivement soprano anglaise vivant en Australie et mezzo-soprano italienne, ainsi que le chef d’orchestre Paolo Arrivabeni, ont été chaleureusement applaudis. Lara, peu habituée aux représentations d’opéra, me remercie en m’embrassant à pleine bouche dans un recoin sombre. En Italie, cela serait peu apprécié en pleine lumière.
Nous nous séparons et je m’enquiers :
— Comme nous n’avons pas dîné, chérie, que proposes-tu ?
— J’ai une surprise pour toi…
Lara, main dans la main, m’entraîne vers la viale G. Oberdan où, trente mètres plus loin je m’immobilise, stupéfaite : ma Mercedes est stationnée avec une femme au volant. Je bredouille :
— Que… Que… Qu’est-ce que c’est ? Qui conduit ?
Une forte claque sur mon derrière me fait avancer. La conductrice descend et je reconnais Monica. Je me reprends, dis :
— Pour une surprise…
Son pantalon colle tant que l’on voit parfaitement les lèvres de son sexe qui enserrent littéralement la couture.
Monica ordonne :
— Lara, prends le volant, nous montons à l’arrière. J’ai appelé le Gazebo si on arrive avant vingt-trois heures, le patron nous régalera d’une pizza. Après vous, mademoiselle.
— Merci.
Au passage, comme je me plie pour entrer dans l’auto, Monica gratifie mes fesses d’une solide claque.
La portière close, Lara démarre, ma voisine m’enlace et me roule une pelle comme si c’était la dernière. Une de ses mains se glisse entre mon ventre et la ceinture de mon pantalon, passe sous le string, caresse mon sexe qui se liquéfie. Un doigt me pénètre alors que le baiser se poursuit.
Lara met fin à notre jeu :
— On arrive les filles. Fini de badiner.
Elle gare ma voiture au fond du parking découvert, dans un coin arboré et sans lumière.
Monica sort de la voiture, moi itou de mon côté. Alors qu’elle a verrouillé les portières avec la télécommande, Lara se retrouve collée à plat ventre sur le capot, Monica relève prestement sa jupe, alloue au derrière nu une dizaine de fortes claques sonores en arguant :
— C’était inutile de rouler si vite. Cette fessée n’est qu’un acompte.
Elle relâche Lara qui se frotte les fesses, proteste :
— Tu exagères. J’ignorais…
Monica la coupe :
— Suffit où je te remonte en voiture pour t’en donner une avant d’aller manger.
Lara s’approche de moi, me prend la main, avance sans un mot. Monica se poste de l’autre côté, prend ma main libre. Je comprends alors que c’est elle la vraie dominatrice. Nous donnons l’image d’un trio féminin complice en pénétrant dans la pizzeria-restaurant.

Une heure trente plus tard, notre trio sort le ventre plein. Par rapport à mes deux complices, j’ai opté pour une pizza napolitaine, à savoir avec une pâte plus épaisse, moins sèche que celle proposée dans cette région Marche.
Je demande :
— Votre chauffeur est à votre disposition. Que proposez-vous ?
Monica, à ma droite, penche la tête vers Lara, à ma gauche :
— Allons chez toi, sauf si tu as une autre idée.
L’interpellée fait mine de réfléchir un moment, suit des yeux un train qui passe sur la voie ferrée de la radiale adriatique voisine à quarante mètres, porte son regard vers nous, prend un air soumis, dit :
— D’accord pour chez moi.
Monica serre ma main, dit :
— Comme ça nous pourrons solder nos comptes. Carole va conduire, elle n’a pas bu du tout d’alcool.
— D’accord. Mais il faut me guider.
Lara saute sur l’occasion :
— Je monterai à côté de toi.

À peine vingt minutes plus tard, nous sommes dans la maison de Lara, lieu que Monica a l’air de connaître parfaitement. Elle décide :
— Lara, sers-nous à boire, nous t’attendrons dans la salle des punitions. LIRE LA SUITE