L’évadée

Suite du chapitre 5
dimanche 15 janvier 2017
par  Abby-Gaëlle
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Il ne vint plus pendant plusieurs jours.
Je n’avais plus rien à manger, je n’avais pas imaginé devoir me rationner.
J’étais à l’écoute du moindre bruit, du moindre pas mais il n’y avait personne même le jardin restait désespérément vide.
Je me sentais tellement seule, l’envie et l’appréhension de le revoir s’étaient maintenant transformées en besoin. A force de tourner comme un lion en cage et par manque de nourriture ma tête se mit à tourner. Je finis pas m’allonger sur le lit, je m’endormis, je ne sais plus quand, ni comment.
Lorsque je me suis réveillée, il y avait de la nourriture sur la table. J’étais abasourdie, il était venu et je n’avais rien entendu. Je me mis à pleurer puis à crier. J’étais terriblement en colère.
Je finis par me calmer. Je ne trouvai aucune autre occupation que de trier la nourriture et de faire de petits tas, un pour tous les jours.
J’étais en train de grignoter ma ration lorsque soudain, j’entendis un bruissement dans l’escalier. Je me précipite pour coller mon oreille sur la porte. Il y avait quelqu’un, je l’entendais.
Un homme entra, ce n’était pas lui. Il me regarda de la tête au pied. Déshabilles-toi c’est un ordre !
Je ne savais pas ce que je devais faire, il avait la clé de Monsieur. Il la tripotait comme un chapelet. Je fixais cette clé et j’entrepris de me déshabiller. Résignée, je pensais à lui.
Me voilà nue. Il ouvrit la porte de la pièce interdite. Je me mis à trembler comme une feuille, il en ressortit rapidement avec un sac.
Il commença par sortir des morceaux d’ouate, il les fit rouler entre ses doigts, dégagea ma chevelure puis les enfonça délicatement dans mes oreilles. Ensuite, il me boucha le nez de la même manière.
Il me prit par la taille et me fit tourner. Je voulais pleurer mais rien ne sortait. Il prit une immense pièce de cuir. Et m’enveloppa dedans comme dans une couverture. En réalité, il s’agissait d’une sorte d’immense corset. Il commença à serrer, je devais faire des efforts pour respirer. C’était d’autant plus laborieux que mes narines étaient bouchées. Il posa ensuite un bandeau sur mes yeux. Je faillis tomber, je n’avais plus aucun équilibre. Il me porta et m’allongea sur le lit. Je ne savais pas ce qui allait se passer. Je ne savais même pas s’il était encore dans la pièce. Je sentis une pression sous moi on me portait, il me glissa dans la baignoire, l’eau chaude s’infiltra doucement. J’étais dans un cocon.
Dans un premier temps, j’ai essayé de trouver des repères mais j’étais privée de tous mes sens. Je me demandais si cet homme était encore près de moi. Régulièrement, je sentais que quelqu’un qui rajoutait de l’eau. Maintenant, il n’y avait plus que ma bouche qui n’était pas immergée. Mon esprit divaguait mais en même temps j’étais très en alerte.
Il y a du mouvement dans l’eau, quelqu’un chipote à la combinaison au niveau de mon pubis.
Je sentis un doigt se glisser entre mes lèvres, il appuya très fort sur mon clitoris.
J’étais devenue terriblement sensible. Ce doigt ne faisait pourtant qu’une seule chose....appuyer et relâcher la pression. Il ne se promenait même pas de gauche à droite, il n’était pas non plus sur mon clitoris mais juste à côté.
Ce mouvement en deux temps, quasi immobile était très lent. Je tentais de compter dans ma tête combien de temps durait chaque étape mais c’était différent à chaque fois. Je ne sentais plus que ça, tout mon corps ne percevait plus que ce doigt. Je sentais le plaisir monter en moi.
Je voulais savoir si c’était lui. Je fis un effort pour articuler un : « c’est vous, Monsieur ». S’il me répondit, je n’entendis rien.
Le doigt pressait de plus en plus fort et de plus en plus vite. Je commençait à gémir. J’entendais mes râles résonner dans ma tête, c’était très excitant. J’avais aussi de plus en plus de mal à respirer.
Une main se plaqua contre ma bouche, je ne savais plus respirer en même temps le doigt appuya sur mon clitoris et non plus à côté. Je jouis immédiatement. Les doigts s’écartèrent, la pression sur mon clito se relâcha et je pu respirer. Il recommença à de nombreuses reprises. Je ne savais plus compter.
On me sortit de la baignoire, on me déshabilla, c’était le même homme . Il me sourit en lisant le désespoir dans mes yeux. Je me blottis dans le lit. Monsieur me manquait..




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