Sévices militaires -1-
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Mon histoire se déroule au mois de décembre dans une caserne près de Châteauroux. Je faisais mon service militaire depuis un mois. Chacun d’entre nous avait des travaux d’intérêt général à effectuer. J’avais la chance d’être tombé sur le ménage du bureau des instructeurs, qui était juste à côté de ma chambrée, par rapport à d’autres qui avaient les salles de bains ou encore les toilettes. Tous les deux jours, je devais faire les poussières, nettoyer le sol et vider les poubelles dans le bureau de l’adjudant-chef et du maréchal des logis qui nous commandaient.
Les deux personnages étaient antipathiques à souhait et très autoritaires. Le Marchal des logis, que l’on devait appeler « chef » était un homme un peu gros avec une petite moustache et de tout petits yeux. Il avait tout le temps dans les mains une cravache avec laquelle il jouait et qui lui donnait une contenance.
Un soir je me trouvais dans le bureau pour faire le ménage, mon attention fut attirée par un placard ouvert. Curieux, je regarde dedans. Il y a des vêtements sales des rangers usagés, quelques canettes de bière.... Et en haut sur une petite étagère deux ou trois livres empilés. Précautionneusement je tends l’oreille pour être certain que personne ne vient, mais à cette heure les instructeurs sont entrain de dîner. J’attrape les livres et à ma grande stupeur je découvre des BD sado-maso. La première représente une succession d’illustration de jeunes gens ligotés dans des positions incroyables. Chaque tableau porte un numéro de punition. Le second montre des femmes transformées en objet dans un château où règnent des femmes tyranniques. Je repose rapidement les livres à leur place de peur que quelqu’un n’entre et ne me découvre entrain de fouiller le casier.
Une fois installé dans mon lit, je revis avec une certaine excitation les images des livres que j’avais feuilletés top rapidement. J’avais déjà depuis longtemps des fantasmes qui tournaient autour de la domination. Je m’imaginais prisonnier de femmes habillées en cuir, portant des cuissardes à talons aiguille me traînant à leurs pieds. Jamais je n’avais eu l’occasion de vivre, même de façon légère ce genre de fantasme. J’avais juste enfilé quelques fois les bottes de ma mère, ainsi que son imperméable pour me masturber. Il m’était arrivé de m’attacher les pieds et le corps dans mon lit en m’imaginant esclave d’une créature féline qui disposait de moi comme elle le souhaitait.
Je suis retourné deux fois avec gourmandise durant la semaine, dans le placard pour regarder avec émerveillement les images extravagantes de bondage et de domination que contenaient les livres. J’étais fasciné, j’avais de plus en plus de mal à les remettre à leur place rapidement. Je découvris aussi que le placard appartenait au maréchal des logis-chef, car il y avait des enveloppes à son nom ainsi que des papiers administratifs. À partir de ce moment, mon regard changea sur celui qui se faisait appeler « chef Girodon ». Je me surpris à plusieurs reprises à m’imaginer à son service, à lui obéir dans des situations très concrètes où je devais lui servir à manger, à boire, lui cirer ses chaussures… J’avais d’ailleurs parfois l’impression qu’il sentait quelque chose, car plusieurs fois il me prit à parti pour me menacer de punition si je ne m’améliorais pas au tir ou à d’autres activités sportives. Chaque fois je me sentais rougir, de peur que tout le monde se rende compte de mes fantasmes.
Durant la première permission que j’eus début décembre j’imaginais un scénario improbable. Je me mis à écrire une lettre anonyme, que je glisserai dans son placard et qui disait cela :
« Bonjour,
J’ai découvert par hasard les BD qui se trouvent dans votre casier. J’ai le fantasme de trouver une personne qui m’apprenne progressivement à obéir. Ma démarche est inattendue, car je n’aurais jamais pensé aller vers un homme pour réaliser cela. Je souhaiterai une relation sans sexualité, uniquement un rapport de domination physique et surtout morale. Si ma démarche vous intéresse, je vous propose de dire à la fin du cours du mercredi après-midi : “Demain il fera beau, mais il faudra vous couvrir”. Je resterai alors assis pendant que tout le monde sortira.
Respectueusement. »
Dès mon retour à la caserne le dimanche soir je décidais de glisser le mot dans son placard, tout de suite pour ne pas tergiverser trop longtemps. À partir de ce moment là une excitation incroyable monta en moi, par ce que je savais que j’avais fait un premier pas qui pouvait me faire basculer du rêve à la réalité. Le mardi après-midi j’ai senti qu’il avait trouvé mon mot, car il nous a tous dévisagés de manière inhabituelle. Je me suis aussi rendu compte qu’il ne m’avait pas découvert, même si à chaque fois qu’il passait à côté de moi je frissonnais. Pendant ces trois jours, je me suis posé beaucoup de questions, car j’avais encore le choix de ne pas être découvert, mais j’étais terriblement excité de me lancer dans l’aventure.
Le cours du mercredi après-midi arriva. J’étais très angoissé, comme si j’allais passer un examen. Pendant tout le cours, j’avais du mal à retenir mon attention, je ne pensais qu’à ce qui allait se passer à la fin du cours. Puis à l’instant fatidique de fin de cours il y eut un silence qui me parut durer des heures et il dit ;
— « Demain il fera beau, mais couvrez-vous ».
Ce n’était pas la phrase exacte, mais je savais qu’il avait dit ce que j’avais évoqué dans ma lettre. À cet instant précis j’ai senti une bouffée de chaleur intense m’envahir. J’ai eu l’impression que ma tête allait exploser. Les minutes qui ont suivi m’ont semblé des siècles. J’ai regardé tout le monde sortir de la salle, comme si tout se passait au ralenti. Moi je me sentais comme pétrifié, incapable de bouger. Plus les secondes s’écoulaient plus je sentais que je m’engageais dans une aventure vertigineuse.
Je me suis rapidement retrouvé seul assis sur ma chaise d’écolier. Le chef qui était resté sur l’estrade est parti fermer la porte de la salle à clé. Il s’est retourné pour venir vers moi. J’ai réalisé à cet instant que j’avais basculé, il était trop tard pour faire marche arrière. LIRE LA SUITE
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