Partie pour dressage

Chapitre 1&2
mardi 22 juillet 2014
par  La Demoiselle
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Chapitre 1

Cela allait être difficile de la laisser seule pendant deux semaines avec Hans, mais je le connaissais bien maintenant, il prendrait soin d’elle. Lena avait besoin de voir autre chose de toute façon, nous étions arrivés dans une impasse : elle ne m’écoutait que quand cela lui plaisait. Après une longue réflexion et plusieurs conversations avec elle, j’avais donc décidé de l’envoyer chez cet homme, ce maître qui avait déjà reçu plusieurs soumises. Je l’avais rencontré quelques mois plutôt, mais Lena ne le connaissait pas, je ne lui avais que vaguement parlé de lui.
Le jour du départ de ma bien-aimée est arrivé plus vite que je ne le pensais. Ça y est, j’avais tout préparé, parlé de tout ce que je voulais avec Hans. J’avais peur que cela se passe mal, qu’elle ne veuille plus me voir après ou qu’elle tombe amoureuse de Hans… Mais je ne cessais de me répéter que c’était pour notre bien, que tout irai mieux après… enfin, j’espère.

Lena
Je voulais devenir une bonne soumise, mais je ne savais plus comment faire avec mon maître. Mon maître ne savait plus comment faire avec moi. Après plusieurs années de vie commune nous étions devenus un couple « normal », faisant l’amour quelquefois par mois, et je n’étais soumise que dans ces petits moments. Raphaël, mon maître et amant, voulait plus, je le savais depuis longtemps. Je ne fus donc pas surprise quand il me demanda, il y a quelques semaine, si j’acceptais d’aller plus loin et d’être éduqué par autre un homme. Bien sûr que oui je le voulais, j’y avais pensé, mais je n’aurai jamais osé le lui demander. Enfin, il avait compris. Il m’expliqua qu’il ne voulait pas que ses sentiments interfèrent dans mon éducation, que ce serai difficile pour lui de me laisser à un autre, mais que c’était nécessaire.
Le dimanche 4 mai, jour de mon départ, arriva. Raphaël, tendu mais déterminé, m’avait demandé de m’épiler correctement et de revêtir une jupe droite noire sans rien en dessous avec un soutient gorge noir et un chemisier blanc transparent (j’avais l’habitude de mettre un débardeur blanc en dessous). Je portais également des escarpins élégants, aux talons de 8cm. A 9h50, j’étais prête. Je n’étais pas à l’aise dans ces vêtements, je me sentais compressé par ma jupe qui remontait sans cesse, le chemisier m’empêchait de faire de trop larges mouvements et j’avais l’impression qu’on ne voyait que mon soutient gorge. Hans, l’ami de Raphaël chez qui je me rendais devait arriver à 10h. Raphaël m’embrassa et me donna quelques derniers conseils :
« - Tu es parfaite, arrête de te plaindre. Hans va t’attendre sur le parking, il ne va pas sortir de sa voiture, tu monteras côté passager, ok ? »
J’acquiesçais.
« - Bien, tu resteras chez lui le temps qu’il faudra. Je viendrai te voir si j’ai le temps. Fais ce qu’il te dit, d’accord ? Allez, descends, il a une BMW noire aux vitres teintés. »
Il me serre dans ses bras, m’embrasse, on se dit « je t’aime » et je m’en vais.
Sur le parking, je repère rapidement la voiture grâce aux vitres. Je ne vois pas qui se trouve à l’intérieur, ou même s’il y a plusieurs personnes… Les battements de mon cœur s’accélèrent. Je jette un œil à la fenêtre de notre appartement, j’aperçois Raphaël qui me regarde partir, je lui adresse un pâle sourire. Je m’approche de la voiture, puis, d’une main tremblante, j’ouvre la portière.

Chapitre 2

Je m’assois sur le siège froid, en adressant un bonjour poli à l’homme au volant.
« - Bonjour ! me répond-t-il d’une voix douce. Tu dois être Lena ? »
Hans a l’air d’avoir le même âge que Raphaël et moi, la trentaine. Je n’avais jamais imaginé qu’un maître puisse-t-être blond, aller savoir pourquoi… En tout cas, Hans l’est, avec des yeux clairs, verts, un visage carré.
« - Oui
— Bien. Pour commencer, on dit ‘oui monsieur’, ensuite n’oublie pas de découvrir tes fesses quand tu t’assois, Lena. »
Je reste interdite après cette phrase. Il a dit ça d’une voix calme comme s’il s’adressait à un enfant. Je rougi en voyant son regard interrogateur. Je me souviens des conseils de Raphaël Fais ce qu’il te dit, d’accord. Lentement, je soulève mes fesses pour remonter ma jupe et me rassois sur le cuir. Je frissonne au contact du cuir frais.
« - Oui monsieur. »
Hans sourit et la voiture démarre vers une destination inconnue. Il reprend, toujours avec ce ton calme, sans me regarder.
« - Bien. Voici quelques règles que tu devras respecter. Tu dois obéir à mes ordres sans poser de question. Tu ne te plains pas - je pense que tu savais déjà ça, mais je préfère le rappeler. A la maison, tu seras constamment nue. Quand tu t’adresses à moi, tu m’appelles Monsieur. Je pense que tu connais d’autres règles que je t’encourage à appliquer, je te les rappellerai au besoin. Sais-tu pourquoi Raphaël t’as confié à moi ?
— Oui monsieur, pour m’éduquer et que je devienne sa soumise.
— C’est ça. Alors n’oublie pas que tu fais ça pour lui. Je ne ferai qu’appliquer ses demandes. »
Bien sûr que non, je ne l’oublierai pas. La voiture progresse maintenant sur des routes de campagne que je ne reconnais pas, puis nous nous engageons dans un petit chemin en terre. Hans se gare devant la porte de garage d’une maison de campagne élégante aux pierres apparentes et sort de la voiture. Il m’ouvre la porte en m’invitant à le suivre. Il s’arrête devant la porte et se retourne vers moi.
« - C’est la dernière fois que tu me regardes dans les yeux. Je t’ai dit que tu serais nue à la maison, alors déshabille-toi avant de rentrer. Garde tes chaussures. »
Je baisse les yeux à sa remarque, puis je regarde autour de moi. Nous sommes au milieu des champs, personne ne peut me voir, mais il fait froid. Il y a un vent frais ici, et même une petite bruine. Je sais que je devrais me déshabiller sans hésiter, mais ici, dehors, devant cet homme, ce n’est pas pareil que quand Raphaël me le demande.
« - Je ne suis pas très patient, tu sais ? » dit-il.
J’enlève alors mes vêtements un par un. Je ne suis pas très rassurée par son calme apparent. Hans scrute chacun de mes gestes.
« - Je vais devoir tout te réapprendre je crois. Ne bouge pas. »
Je me tiens nue devant la porte, je me sens bête. Il s’approche de moi, touche mes seins un par un, soupèse, appuie, tire, puis c’est au tour de ma chatte puis de mes fesses. Il ne me fait pas mal, c’est même plutôt agréable, je me sens rougir. Il me teste en me fixant du regard, je fais de mon mieux pour garder les yeux par terre. Puis il se détache de moi et je le suis à l’intérieur. Je m’aperçois alors que la façade arrière de la maison est entièrement vitrée, cela donne un intérieur modern et lumineux. Hans me fait visiter.
La pièce d’entrée sert également de salon. Il y a plusieurs canapés en tissus et un grand écran plat au mur. A gauche, le salon s’ouvre sur une cuisine tout équipée aux meubles en bois en face d’une grande table, en bois, elle aussi. A droite, il y a trois portes. Derrière l’une d’entre elle se trouve la chambre de Hans, la deuxième est fermée.
« - Cette porte donne à la salle de bain, elle est fermée car je déciderais quand tu devras t’y rendre et pour combien de temps. Pour les toilettes, tu pourras me demander. »
Il se dirige vers la dernière porte.
« - Ici, c’est la cave. Tu y passeras la plupart de ton temps, à commencer par cet après-midi. »
Guère rassurée par cette dernière phrase, je le suis dans les escaliers étroits qui mènent à la cave. La pièce est éclairée par des néons, le sol est recouvert de carrelage blanc et les murs sont peints en blanc. La lumière est agressive et je dois cligner des yeux plusieurs fois pour m’y habituer. Je me rends compte que le sol est légèrement incliné vers des petites évacuations. Des placards blancs sont accrochés aux murs. Sous l’un des placards plusieurs martinets, cravaches, fouets, cannes sont suspendus à des petits crochets. Au milieu, trône une table en métal d’où plusieurs lanières pendent, au mur du fonds une croix de St André est accrochée et dans un coin se trouve un chevalet.
« - Bon, la visite est terminée. Il est l’heure d’aller manger. Ici, tu t’occuperas de toutes les tâches ménagères, y compris la cuisine. Je suis quelqu’un de très maniaque, alors veille à ce que tout soit rangé et propre. Va faire à manger maintenant. Débrouilles toi avec ce qu’il y a dans le frigo. Tu sers deux belles assiettes et tu mets la table dans la salle. Tu m’appelles quand c’est prêt. Des questions ?
— Heu.. non monsieur.
— Bien, alors file ! »
Je me retrouve dans la cuisine, nue avec mes chaussures à talons. En ouvrant le frigo, je découvre que tout est rangé parfaitement, en effet ça va être compliqué de veiller à ce que tout reste comme ça … En fouillant, je trouve des pâtes et une boite de légumes et je me dis que ce sera très bien comme premier repas, je n’ai pas envie de cuisiner. Quand tout est prêt sur la table, j’appelle Hans qui arrive dans la seconde qui suit. Il regarde les deux assiettes, me regarde et soupire.
Il prend une des deux assiettes, met le couteau et la fourchette dedans puis la pose par terre, au pied de sa chaise. Il pose le verre à côté.
« -Là, la table est mise correctement. Tu as compris ?
— Oui monsieur. »
Il regarde le contenu de son assiette et soupire.
« Il faudra que tu fasses des efforts pour cuisiner, si tu ne veux pas avoir mon sperme pour seul repas » dit-il en s’asseyant.
Je grimace. Je préfère ne pas répondre, je m’assois par terre et mange en silence. Je fini rapidement mon assiette et je ne sais pas quoi faire. Débarrasser mon assiette ? Ou rester là en attendant qu’il me dise quelque chose ? Je décide de débarrasser. Mais à peine je commence à me lever qu’on me tire par les cheveux.
« - On ne sort pas de table avant son maître. Tiens puisque tu t’ennuies.. »
Il me tire sous la table, défait son pantalon et sort son membre mou.
« -... Suce ! » Ordonne-t-il en m’appuyant la tête contre son entrejambe.
Je fais alors de mon mieux pour le sucer mais je suis gêné par la table et la chaise, je ne sais pas comment me mettre. Par chance, il éjacule rapidement et repart vers le salon en se réajustant.
« - Range tout et rejoins moi dans la cave ! Dépêche-toi se lève ! »


A SUIVRE



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Commentaires

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vendredi 24 octobre 2014 à 18h44 - par  Henic

C’est plutôt bien commencé, plein d’espoir.
Quand découvrirons nous la cave...?