Océane -2-
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Très vite, Océane s’habitua à sa nouvelle vie. Les épreuves qu’elle avait subies avaient endurci son caractère, et elle se sentait maintenant plus disponible pour tout ce que son Maître exigerait d’elle. Elle redécouvrait le monde extérieur, mais n’avait par ailleurs guère envie de sortir.
La première fois qu’elle dut se rendre dans la villa, quelques jours plus tard, ce fut pour y rencontrer un couple d’une quarantaine d’années. Visiblement, l’homme était désireux de posséder une autre femme devant la sienne. Elle dut pratiquer une fellation et se faire prendre par devant et par derrière. Elle se permit de jouir deux fois, poussant des plaintes exagérées. La femme se régalait du spectacle, et quand l’homme voulut se reposer, elle le remplaça près d’Océane. Visiblement, elle était une lesbienne avertie. A la grande stupéfaction d’Océane, elle prit possession du vagin de cette dernière, jouant de la langue en artiste consommée. Puis, elle se coucha sur le dos, demandant à Océane de lui rendre la pareille. Et pendant qu’Océane s’attelait avec plaisir à la tâche, l’homme, déjà reposé, vint se placer derrière elle pour lui infliger une nouvelle sodomie. La séance s’arrêta là, et après avoir pris un rafraîchissement, les visiteurs se retirèrent, promettant à Océane de revenir la voir, en compagnie d’un ami cette fois.
Le lendemain, le Maître annonça sa visite à Océane. Il arriva vers six heures le soir pour aller souper avec elle. Il vérifia bien sûr qu’elle ne portait pas de sous-vêtement, et lui imposa de mettre une jupe très courte, permettant aux clients du restaurant de découvrir par moments son intimité. Le repas se passa bien. Le Maître parla de tout, et signala à Océane avoir reçu des félicitations la concernant. Il lui demanda aussi de faire un effort pour lire davantage et ainsi avoir une conversation plus variée. Après le repas, il la ramena chez elle et au grand étonnement d’Océane lui dit qu’il passerait la nuit avec elle. Il la fit se déshabiller et se coucher sur le lit où il la caressa longuement. Il se saisit d’un gode et la fit jouir une première fois au moyen de celui-ci. Puis il la prit normalement et lui fit l’amour. Jamais Océane n’avait connu cela avec son Maître. Il se révélait un homme charmant, même si son côté sévère revenait presque toujours à la surface. Mais Océane s’abandonna à lui avec délice, de plus en plus attachée à cet homme qui la transformait complètement. Il lui promit de revenir une fois par semaine dans son studio.
Les autres fois, il la verrait au donjon, où elle devrait reprendre ses fonctions de soumise. Il lui avoua avoir de grands projets pour son futur, mais il était trop tôt pour en parler. Il était notamment question d’un séjour de deux mois à Ibiza, dans la villa d’un ami, séjour au cours duquel elle aurait une tâche bien précise à accomplir. Plus tard aussi, sans doute, elle aurait à tourner dans un film où elle aurait l’un des deux rôles principaux, le premier devant sans doute revenir à Caro. En entendant ce prénom, Océane s’inquiéta de ce que devenait cette dernière. Le Maître lui répondit que son stage de formation n’était pas terminé, tant elle se rebellait contre ce qu’on exigeait d’elle. Maître Jean avait un mal fou à la dresser, et les châtiments qu’on devait lui faire subir étaient de plus en plus cruels. Mais à l’arrivée, elle serait une dominatrice accomplie, dans les mains de laquelle il ne ferait pas bon tomber. Dans une quinzaine de jours sans doute, elle viendrait occuper le studio voisin de celui d’Océane, et les deux filles seraient invitées à se fréquenter intensivement, afin de se préparer pour le film prévu pour elles. Puis, le Maître quitta Océane, en la convoquant pour le WE suivant au donjon, où elle serait la vedette d’une soirée.
Océane se retrouvait seule. L’annonce de la prochaine soirée ne l’effrayait pas. Elle s’était accoutumée à la souffrance, et y trouvait souvent un malsain plaisir. Elle faisait l’amour indifféremment par devant ou par derrière, et aussi souvent qu’on le lui demandait. Elle aimait nettement moins les pinces, et préférait les machines à baiser, quelles qu’elles soient.
Les séances de fouet ne la traumatisaient plus : son corps était maintenant accoutumé à les subir même si elle avait une préférence pour la cravache à bout plat.
Elle croyait avoir fait le tour de tout le répertoire BDSM mais était toujours volontaire pour de nouvelles expériences. Elle détestait par contre le bondage, qu’elle avait trop peu pratiqué. Quant à la zoophilie, expérience au cours de laquelle elle avait intensivement joui, elle n’y songeait plus et ne pensait pas avoir à la revivre un jour. Quand au Gang-Bang qui avait provoqué sa punition, elle se sentait prête, si le besoin s’en faisait sentir, à y participer à nouveau. Ainsi armée, elle supporta sans difficultés les semaines suivantes où elle participa à des soirées de plus en plus nombreuses, se faisant une réputation flatteuse de parfaite soumise. Ce qu’elle était désormais devenue. Et elle en était reconnaissante à son Maître
Océane, le temps passant, avait songé à son avenir. Certes, sa vie actuelle était loin de lui déplaire. Mais elle n’était toutefois pas rassurée. A un certain moment, il lui faudrait trouver une autre occupation. Lors d’un week-end passé à la campagne avec son Maître, elle lui en parla. Au fil du temps, ils étaient devenus de plus en plus intimes. Il savait pouvoir compter sur la soumission inconditionnelle d’Océane : elle ne savait rien lui refuser. Mais lui aussi avait de son côté envisagé le futur problème. Il demanda à Océane si elle songeait à une quelconque solution. Avec franchise, elle lui avoua avoir prévu sa demande. Elle se souvenait des mois passés à Ibiza, une île magique où beaucoup ne vivaient que pour le plaisir.
Elle suggéra alors à son Maître d’acheter une grande propriété qu’elle avait repérée, et de l’aménager de manière à en faire un centre privé. On y accueillerait des couples avides de libertinage, pour des séjours d’une ou plusieurs semaines. Le nombre de ces couples serait limité à huit. Les seize participants devraient marquer leur accord pour être disponibles, et ce de toutes les manières, à chacun des autres. Chaque couple aurait sa chambre privée, et toutes ces chambres via un petit couloir déboucheraient sur une grande salle centrale où ils pourraient se regrouper pour pratiquer sans limites l’échangisme. Via internet, il serait possible d’attirer une clientèle huppée, française ou étrangère. Ce club pourrait être cogéré par Océane et Caro. Il serait même possible que d’autres Maîtres y envoient en stage des soumises novices. On pouvait même envisager d’organiser des semaines ou des WE réservés aux seules lesbiennes. L’idée d’Océane intéressa le Maître, qui se lassait de Paris et de ses relations actuelles. L’incognito étant plus facile à assurer sur une île, il décida d’étudier sérieusement la proposition d’Océane, et après avoir contacté un ami très fortuné, il communiqua son accord à sa soumise. A charge pour elle de préparer l’agencement et le fonctionnement du club.
Avec l’aide de Caro, Océane s’attela à la tâche. Tout fut étudié, et particulièrement l’agencement des chambres. A chacune d’elles serait adjointe une salle de bains avec douche et toilette. Outre un seul placard – il ne faudrait pas beaucoup de vêtements – le mobilier de la chambre comporterait un lit à barreaux de fer, assez grand pour y accueillir plusieurs personnes, un bureau avec chaises, et un coin living avec un bar équipé d’un frigo, un canapé et quelques fauteuils. Au dessus de la porte séparant le couloir de la chambre de la grande salle, une lampe rouge indiquerait que la chambre était occupée et que ses occupants ne souhaitaient pas de visite. La grande salle serait éclairée par une grande baie vitrée donnant sur un jardin avec piscine. Cette baie pourrait être occultée durant la journée, si le besoin s’en faisait sentir. Au centre de cette salle, un podium sur lequel trônerait un grand lit, éclairé par des spots. Tout autour du podium, une série de divans. Dans un coin, un bar avec quelques tabourets. Sur le mur en face, quelques anneaux et une croix de St André. Répartis à divers endroits de cette salle, quelques sybians mis à la disposition des dames. Sur un mur, un grand écran pour la projection de films. Les repas se prendraient dans une salle annexe, la cuisine devant être assurée par du personnel local. L’entretien des chambres devrait se faire par deux jeunes femmes habillées en soubrettes : elles aussi devraient se mettre à l’entière disposition des clients si l’un d’entre eux en manifestait le désir. Un petit dortoir serait réservé aux apprenties soumises. Ces dernières devraient se prêter à toutes les exigences de la clientèle sous le contrôle de Caro qui déterminerait si elles étaient susceptibles de devenir des soumises attitrées.
Les prix de séjour demandés se justifieraient par la qualité de l’offre, mais l’assurance d’un anonymat parfait serait le meilleur argument de vente. Et pour la semaine d’ouverture, Océane eut une idée qui enchanta son Maître. Elle proposa de chercher huit pucelles prêtes à sacrifier leurs pucelages contre une forte somme d’argent. Et d’autres Maîtres, chez qui se proposaient régulièrement à la soumission de jeunes vierges, seraient sans doute intéressés par la chose.
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