La débutante - 7
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Ma nuit chez Elsa ne tarda pas. Mon Maître me prêta à elle pour un week-end où il était en déplacement. C’était un de ces week-ends à rallonge du mois de mai et je sus que Elsa avait pour tâche de me faire découvrir de nouvelles servitudes.
— Mais tu ne connaitras pas forcément de nouveau plaisir car c’est une Maîtresse qui en est très avare. Contente-toi de lui obéir en tout, car tout ce qu’elle te demandera je l’ai accepté par avance.
Mon Maître prit mon menton dans sa main :
— Je dis bien : tout, c’est compris ?
Je savais que je lui devais une vrai réponse :
— Oui, mon Maître, vous serez fière de moi. En servant cette Maîtresse, je serai à votre service.
J’étais dans le hall, prête à partir. Il s’approcha de moi :
— Déshabille-toi !
Étonnée, j’obtempérais et fus vite nue devant lui. Du pied, il poussa vers moi les plus hauts de mes escarpins. Je les mis, puis me vêtis du manteau de mi-saison qu’il me tendait. Ainsi, je partais pour une destination inconnue, dans une demeure inconnue, pour quatre jours, juchée sur de hauts talons et nue sous un manteau qui m’arrivait au dessus du genou. Sans affaire personnelle, sans sac à main, sans papier d’identité. Rien.
— Enlève ton collier.
J’ôtai mon collier de soumise, de plus en plus étonnée. Mon Maître le mit dans sa poche et sortit un lourd collier métallique. Aux couleurs de l’acier et du laiton, il faisait bien 3 centimètres de large. Quand le Maître le passa à mon cou, je sentis le contact du velours rouge qui ornait l’intérieur. J’entendis un déclic dans mon dos. Maître réapparut à côté de moi, me montrant une clé.
— J’ai fait réaliser ce collier aux dimensions de ton cou. Il ferme avec une petite serrure dont voici la clé. Je la garde car je ne veux pas qu’Elsa se fasse des idées : c’est à moi que tu appartiens. Je te prête mais tu es ma propriété et rien ne changera cela.
Je me regardai alors dans le miroir du hall. Maître avait un goût sûr. Je me trouvais belle avec cette parure. Devant, le collier s’ornait d’un anneau. Maître y accrocha une chaîne que je ne connaissais pas. Il ouvrit la porte et me tira ainsi à l’extérieur. Je le suivis du mieux que je pouvais, juchée sur mes hauts talons, pour qu’on ne voit pas la chaîne entre nous. Je m’engouffrai dans la voiture. J’étais rouge de honte d’être ainsi montrée devant chez moi. Tout sourire, Maître s’installa au volant et la voiture démarra.
Manifestement, Elsa habitait une autre banlieue, de l’autre côté de la ville. Maître arrêta la voiture en double file devant une grande enceinte. Il me montra une porte entrebâillée dans le mur. Je descendis et il partit aussitôt. Je me retrouvai presque nue, un large collier au cou, duquel pendait une chaîne que je tenais en main, au milieu de nulle part. Je m’engageais rapidement dans l’ouverture indiquée. Comme dans un livre, la maison était au fond d’un parc que le mur ceinturait entièrement. D’une hauteur de plus de deux mètres, il ne laissait rien passer de ce qui pouvait se dérouler à l’intérieur. Nous étions en fin d’après-midi. Un peu plus tôt, une ondée légère avait rafraîchi le sol et là, sur un petit sentier, au milieu de vieux arbres, mille odeurs parvenaient à mes narines. J’avais peine à croire que j’étais encore en banlieue. Je demeurais au milieu du chemin, interdite. Enfant, j’adorais les arbres. Mon père m’avait apprit à en reconnaître les formes, les fruits, les feuilles, les odeurs, les ombres et ici, je retrouvais des ormes, un châtaigner sur ma gauche, un feuillard, un autre à côté d’un poirier sauvage, puis un chêne. C’était incroyable.
Emportée dans mes réflexions, je réalisais aussi où j’en étais. Il y a un an, je faisais la connaissance d’un bel homme que je voulais inscrire à mon tableau de chasse. 6 mois plus tard, je laissais cet homme prendre possession de moi dans tous les sens du terme : il me sodomisait, dirigeait ma vie sexuelle, me dressait à lui obéir dans tous les actes de nos vies, et cela, en utilisant des méthodes pas spécialement douces. Mes reins, mon cul, mon ventre, mes cuisses s’en souviennent et en gardent souvent la marque cuisante. Et c’est encore cet homme qui m’a prêté, oui, prêté, comme on prête un meuble ou un ustensile de cuisine, à cette femme.
A ce moment, je me souvins des propos de Aude : « tu mangeras avec les deux bergers allemands ! ». Je jetais un regard autour de moi et m’approchais rapidement de la maison. Dans le même instant, j’aperçus Elsa qui sortait sur la terrasse. Je m’approchai d’elle en gardant la tête baissée. Je montai les quelques marches et me jetai à ses pieds, embrassant ses chevilles au travers de ses bas. Elle s’était parfumée et une légère odeur de muguet tournait autour d’elle.
— Bonjour, Maîtresse. Vous avez une maison et un jardin fantastiques. Je me suis attardée à contempler les arbres, ils sont tous dignes de vous.
— Écoutez-moi cette soumise qui souhaite m’amadouer par des propos lénifiants. Je te ferai apprécier les baguettes que je taille dans les noisetiers. On verra alors si tu aimes toujours autant les arbres.
A ces paroles, je frissonnais. Elsa attrapa la laisse qui pendait toujours à mon cou et m’entraîna, à quatre pattes, de l’autre côté de la terrasse où elle s’installa dans un fauteuil.
— Je vais t’expliquer en quoi va consister ton séjour ici. Comme tu es là pour du dressage, je ne vais pas t’utiliser pour le ménage. J’ai déjà un majordome et sa femme qui font ça très bien et à qui tu devras obéir comme tu m’obéis. Ils ont tous les droits, sauf celui de te pénétrer le con ou le cul. Toi, tu as ici le statut d’animal de compagnie. J’ai déjà deux chiens, et bien tu es au même niveau qu’eux et encore, eux, je les aime bien et ils me le rendent ! Sauf avis contraire, ton mode de déplacement ici est à quatre pattes. Tu mangeras dans ta gamelle et tu dormiras dans un coin, au bon vouloir des personnes présentes. Pour l’instant, tu va enlever ton manteau et tes chaussures. Tu n’en as plus besoin.
J’obtempérai et retournai vers ma Maîtresse. Elle me présenta sa main que je léchai consciencieusement alors qu’elle continuait :
— Ce soir, des hommes vont venir. Je veux que tu les vides tous avec ta bouche. Je ne veux pas simplement que tu les suces, je veux que tu les allumes, que tu leur proposes tes services régulièrement, que tu ailles au devant de leurs attentes. Des femmes seront également là. Pas des chiennes, de vraies femmes, belles, libres et Maîtresses. Tu leur demanderas l’autorisation de les lécher.
Dès que je compris ce qui m’attendait je me raidis. Je ne pourrai jamais avoir ce comportement ! Ma Maîtresse semblait comprendre mon trouble. Elle se leva, tira sur ma laisse. Je la suivis dans le salon. Elle me fit monter sur une table basse de laquelle dépassaient de larges bracelets de cuir, bien arrimés. Elle m’attacha les poignets, les chevilles et les mollets. Je me tenais ainsi dans une position agenouillée. Maîtresse sonna. Le majordome entra. C’était un homme d’une soixantaine d’années, petit, plutôt bien en chair. Rien de bien attirant donc !
— Pour t’habituer à la soirée, tu vas sucer cet homme.
Le majordome semblait accoutumé à ce genre d’activité. Il se plaça devant moi et descendit son pantalon et son slip. Son sexe bandait déjà de belle manière. Dans ma position, je ne pouvais me reculer. Je serrais malencontreusement les lèvres quand il approcha sa queue.
— Ouvre de suite la bouche, me dit ma Maîtresse. LIRE LA SUITE
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