5- Comment je devins chienne
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Je suis couchée, à plat ventre, devant mon portable, au milieu du salon de Mademoiselle. C’est elle qui m’a ordonné d’écrire notre rencontre et notre séjour à Bruxelles. C’était il y a 6 mois maintenant. Comme toujours quand je suis chez elle, je suis nue et je sens les poils du tapis sur mon corps. Comme je suis de mieux en mieux dressée, j’ai rarement des marques rouges sur ma peau, sauf s’il lui en prend l’envie, bien sûr ! Au cou, je sens le fin collier de cuir, noir, que je porte en permanence. Tout à l’heure, avant de partir, elle m’a passé une laisse qu’elle a attachée au radiateur. Je peux ainsi me déplacer dans la majeure partie du salon, mais pas au-delà. Je suis habituée à vivre ainsi. Je vous l’ai avoué au début ; je suis sa chienne, son toutou comme elle aime m’appeler. Quand elle arrivera, je devrai me dresser, mais rester à quatre pattes. Je lui ferai fête, lui lécherait ses bottines pendant qu’elle enlèvera sa veste. Peut-être, après, aurai-je droit à une caresse. Surtout, je ne parlerai pas ! Je n’ai pas droit à la parole, sauf quand elle m’y autorise et c’est de plus en plus rare.
Dans la journée, quand je suis au bureau, je me montre toujours comme une cadre dynamique. Les bons résultats de notre travail à Bruxelles ont fait de moi la responsable d’un important service et j’ai obtenu de garder Mademoiselle comme secrétaire particulière. Particulière, elle l’est vraiment. Son bureau jouxte le mien et, quand tous les employés ont quitté les lieux, j’attends la petite lumière sur mon téléphone. Quand elle s’allume, je me dépêche de me déshabiller et cours la rejoindre à 4 pattes. Je me glisse sous son bureau qu’elle a choisi de bonnes dimensions pour cela. Elle peut ainsi reposer ses chaussures sur mes flancs pendant qu’elle termine un dossier. Je sais qu’on va lui apporter le courrier à la signature. Elle prendra un malin plaisir à draguer le jeune facteur tout en pressant mon épaule de sa semelle. Quand elle a fini son labeur, elle recule sur son fauteuil à roulettes et tape sur ses cuisses pour que je me redresse. Elle me caresse alors la crinière et me donne sa main à lécher. Puis, elle prend la laisse dans son tiroir, l’accroche au collier et m’entraîne dans mon bureau. Je peux alors me redresser et m’habiller. Chaque soir, nous quittons ainsi les locaux. Sur le parking, elle me fait monter à l’arrière de sa voiture et je prends bien soin d’être à genou sur le fauteuil, silencieuse. Ensuite, selon ses disponibilités et l’emploi du temps de mon mari, elle m’emmène chez elle ou bien me laisse devant chez moi pour venir me récupérer le lendemain.
Pour donner le change auprès de mon mari, j’avais suivi les conseils de Mademoiselle : lui faire l’amour avec la même passion que je mettais à ma relation avec elle. Ainsi, il accepta ce qu’il prit pour une lubie : me raser la chatte. Noémie m’avait indiqué quelques lieux où je pourrai me faire épiler au laser. Peu à peu, mon duvet met plus de temps à repousser et devient plus clair.
Notre retour à Paris coïncida avec le départ en vacances de ma Maîtresse. Ainsi, je pus prendre le temps d’organiser ma double vie. Ces quelques semaines sans elle, je les consacrais à mon homme. J’avais moins de travail, aussi je le suivais dans ses nombreux déplacements, comme chaque année quand arrivé le beau temps. Il me trouva changée mais je mis ça sur le compte de la joie que me procurait mon succès à Bruxelles et la promotion qui allait suivre. Noémie me manquait terriblement et, chaque soir, je me donnais à elle à travers mon mari. Je le pompais, lui ouvrais mon cul... et rêvait à Noémie. Cela fonctionna, même s’il m’en coûta énormément :
Mademoiselle m’avait interdit de jouir et je devais feindre chaque soir. Notre vie de couple retrouva une nouvelle jeunesse. Nous sortions, nous baisions, comme à notre plus jeune âge. J’en étais heureuse car je ne voulais pas faire de mal à celui qui avait partagé mes soucis depuis si longtemps, qui m’avait aidé à m’équilibrer, qui m’avait soutenu dans ma vie professionnelle. Il n’y était pour rien si j’avais découvert une autre voie d’épanouissement, à côté de celle que je vivais avec lui.
Depuis 6 mois donc, cette double vie fonctionnait, mais je me doutais bien qu’il me faudrait prendre un jour une décision. Heureusement, son entreprise lui demandait de plus en plus de déplacements et, peu à peu, je l’amenais à accepter l’idée que je serais mieux à passer mes nuits sans lui chez Noémie qu’il avait eu l’occasion de rencontrer à plusieurs reprises, et qui, bien sûr, avait su se faire apprécier.
Le pont du 15 août fut un grand moment dans mon initiation. Mon mari était parti faire de la voile en Bretagne avec ses amis. Souvent, cette passion du bateau m’a ennuyé, mais là, c’était le bon prétexte à quelques jours avec Noémie... Je ne savais pas ce qui m’attendait.
Je l’ai rejointe le mercredi soir, le sexe bien lisse et nu sous une robe transparente à souhait. Je savais que nous allions partir passer quelques jours dans une maison de famille où nous serions tranquilles, en Normandie. Le cœur battant, je me suis déshabillée sur son palier, j’ai fixé la chaîne à mon collier puis j’ai frappé avant de me mettre à 4 pattes.
La porte s’ouvre et je vois une Noémie resplendissante, les cheveux mouillés humidifient un sage corsage blanc. Un éternel jean’s couvre ses jambes. Par bonheur, elle est pieds nus. J’en profite et, dès la porte franchie, je lèche sa peau encore cuivrée. Ma maîtresse saisi la chaîne et me guide vers le salon. Elle se laisse aller dans son grand canapé.
— Apporte-moi un verre d’eau. Il fait trop chaud.
Je file à la cuisine, reviens avec le verre sur un plateau et m’agenouille auprès d’elle. Je sais qu’elle va prendre le verre et voudra alors poser ses jambes sur mon dos, aussi je me mets en position. Noémie s’installe confortablement pour m’annoncer :
— Nous restons ici ces deux jours puis nous partirons à la campagne. Il y a deux films que j’ai envie de voir, et ce soir un concert. Tu vas me servir ces deux jours et surtout, tu ne vas rien manger !
— ???
Je ne comprends pas où elle veut en venir, elle continue :
— Je pense que pour réussir cette nouvelle étape de ton dressage il faut que tu sois à jeun. Tu verras, ce sera mieux.
Ainsi fut fait. Je passais les deux journées à servir ma Maîtresse, la laver, l’habiller, lui préparer ses repas. Elle m’a discrètement tenue en laisse lors des sorties qu’elle avait prévues. Dans l’appartement, je vivais à ses pieds, ne me redressant que pour la faire jouir avec ma bouche, quand elle en avait envie. Bien entendu, Noémie ne se priva de rien et je dus vivre dans de fabuleuses odeurs de cuisine qui me tordaient le ventre. Mais je tins bon et, le vendredi, c’est l’estomac dans les talons que je montais dans sa voiture, à 4 pattes sur la banquette arrière, pour sa petite maison.
Première surprise à l’arrivée : une voiture est déjà dans la cour ! Noémie se gare à côté et déjà ordonne :
— Tu sors, te déshabilles, viens m’ouvrir la portière et t’agenouilles pour te mettre en laisse. LIRE LA SUITE
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