L’éducation de Kate
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Arrivée dans la cuisine, Audrey consulte un tableau fixé au mur et me le montre du doigt :
« Madame est très stricte sur son régime alimentaire et sur celui de ses esclaves. Elle établit un menu hebdomadaire indiquant le détail de chaque repas.
Les ingrédients nécessaires sont dans ce placard.
Je te laisse faire. Tu prépares le repas pendant que je lis un peu. »
Me laissant aux fourneaux, elle va s’asseoir à la table de la cuisine pour lire un magazine.
Me retrouver toute nue en train de faire la cuisine me rend mal à l’aise, mais il faut que je m’habitue à cette situation qui va devenir fréquente chez Madame ou chez moi, si Thomas le demande.
Pendant que cela cuit, je mets le couvert pour elle d’abord et comme je vais le mettre pour moi. Elle m’interrompt d’un signe du doigt me disant non.
« Kate, laisse ton assiette sur le plan de travail. On verra plus tard pour toi. »
« Oui, Madame. C’est prêt pour vous. »
Audrey s’installe. Je la sers. Elle me montre le sol à côté d’elle :
« En attente à genoux. Là, à côté de moi. »
Je me mets à genoux et attends.
Elle commence à manger le plat que je lui ai servi puis c’est son dessert.
Elle boit un verre d’eau et se lève pour aller vers le plan de travail où elle saisit mon assiette, la remplit copieusement avec le plat que j’ai préparé. Elle vient vers moi et pose l’assiette devant moi.
« Tu manges en gardant les bras dans le dos. Exécution. Fais vite, je t’attends à côté. »
Je me jette sur la nourriture tant je suis affamée. Au diable les conventions et la bienséance, elle veut que je comporte comme un animal alors je serai une chienne pour manger ma pitance.
C’est rapide, bon, bien que frugal. Je lape le bol d’eau comme je peux, car je n’ai pas l’habitude, j’aspire plutôt, mais j’arrive à boire tout le contenu du bol.
Puis, je ramasse mon assiette et le bol, le couvert d’Audrey et après les avoir posés dans l’évier, je fais cette petite vaisselle rapidement.
Je vais rejoindre Audrey au salon où elle m’attend.
« Déjà fini. C’est bien, tu vas pouvoir te reposer jusqu’à deux heures, Madame arrive vers heure-là.
Viens t’installer devant moi en position prosternée, la tête sur ce coussin et tu ne bouges plus. »
Je prends le coussin qu’elle me tend et je m’installe devant elle, le cul bien haut, le nez reposant sur le coussin. Dans le silence qui s’installe, je m’endors malgré la position, tant je suis rompue de fatigue par cette matinée et par cette nuit cauchemardesque.
Quand elle me pousse les fesses du bout de son pied pour me réveiller, j’ai récupéré un peu.
Elle est entièrement nue.
« Madame, va bientôt arriver. On va s’installer dans l’entrée. Suis-moi. »
Une fois dans l’entrée, elle se tourne vers moi :
« Tu vois le panneau blanc sur le mur. Ce sont ses indications. Qu’est-ce que tu y lis ? »
« Deux, Madame. »
“Alors, cela veut dire posture plus bandeau. S’il y avait été écrit « trois », elle aurait voulu le bâillon en plus. Dans le cas trois, il faut s’attendre à souffrir.”
Elle attrape deux bandeaux en soie noire dans un tiroir. Elle m’en tend un.
Elle se met en position « Attente à genoux » et me fait signe de la tête en me montrant du menton la place à côté d’elle.
Voyant qu’elle se met le bandeau autour des yeux, je me mets l’autre sur mes yeux et prends la posture.
« C’est comme ça que nous devons accueillir notre maîtresse. » LIRE LA SUITE
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