Préambule

lundi 26 janvier 2009
par  Mystère et Syrella
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Ce matin-là le ciel était illuminé par les rayons du soleil d’automne ; un autre jour, la conductrice aurait admiré les feuillages chamarrés, mais la route avait été longue et il lui tardait d’arriver à ce rendez-vous.

****

La voiture que conduisait Françoise arriva enfin dans la cour de l’hôtel, les pneus crissaient sur les graviers, sa conduite était souple malgré l’excitation qui l’habitait. Sans laisser rien paraître, elle ouvrit le coffre et sortit deux sacs de voyage, l’un d’eux, celui qui ne contenait pas les habits pour ce week-end, portait un écusson représentant un étrange dessin.
Le cœur battant, elle se rendit auprès de Didier et sans un mot, le prit par la main. Arrivée près des sacs, elle prit soin de lui laisser celui des vêtements alors qu’elle gardait l’autre précieusement. Elle était un peu gênée de ce qu’elle y avait mis et ne voulait pas qu’il le découvrît de suite.
Main dans la main, ils prirent la clef à l’accueil ; le réceptionniste leur indiqua le numéro de la chambre, prit les bagages et les accompagna dans l’ascenseur. Les sacs posés à terre attirèrent les regards de Didier et du réceptionniste, particulièrement le sac noir à l’écusson représentant des menottes entrelacées de lettres calligraphiées BDSM. Les regards des hommes se croisèrent et un sourire en coin, qui en disait long, apparut sur le visage de l’employé.
Le sourire des deux hommes ne la démonta pas et elle sourit à son tour, les yeux brillants. Elle avait remarqué leurs regards échangés mais fit mine de n’avoir rien vu. Il les précéda et, une fois arrivé devant la porte de leur chambre, l’employé leur souhaita une excellente soirée avec le même sourire entendu. Il leur ouvrit la porte et Françoise effleura de sa main le bas ventre de Didier en lui faisant un clin d’œil complice.
La carte magnétique engagée dans la serrure ouvre la porte tel un sésame. Sous la caresse tendre et sensuelle pleine de promesses, Didier s’avança vers Françoise, le bassin en avant, à la recherche d’un contact plus direct, mais en riant, elle s’éloigna et le regarda l’air moqueur :
— Mon chéri ce soir tu m’appartiens, c’est moi qui décide quand je te caresse. Reste où tu es : j’ai quelque chose pour toi dans ce sac.
— Bien mon Amour, tout ce que tu veux, lui répondit-il.
Elle se retourna et le toisa en souriant avec tout l’amour qu’elle éprouvait pour lui.
— Vraiment ? TOUT ce que je veux ?
Le sourire de Françoise s’agrandit et son cœur se mit à battre plus vite car son imaginaire l’envoyait déjà vers la folle nuit d’amour qu’ils allaient passer. Elle se dirigea enfin vers le fameux sac pour en sortir un bandeau de satin noir qu’elle vint lui mettre sur les yeux.
— Tu es à moi mon Amour…, lui chuchota-t-elle.
Le bandeau de satin lui couvrit les yeux. À ce moment, il savait que plus rien ne pourrait arrêter sa maîtresse : comme il avait été convenu, il était son l’esclave d’amour, elle pouvait disposer de lui toute cette journée et la nuit qui suivait, lui faire subir tout ce qu’elle avait imaginé depuis leur dernière conversation téléphonique. D’être livré ainsi lui procurait déjà de terribles sensations, son sexe était en érection alors que rien n’avait commencé.
Elle était face à lui, son souffle lui caressait les lèvres et doucement, la langue de Françoise vint se poser sur les siennes entrouvertes. La caresse fut d’une volupté à lui couper le souffle et l’envie qu’elle eut de recommencer à ce moment-là fut la plus forte. La langue parcourut le dessin de la bouche de son amant. Lui, ne résistant pas, la cherchait de la sienne, mais elle arrivait par d’habiles mouvements à l’ignorer, le laissant ainsi dans l’attente de la recevoir enfin. Elle gémissait, son désir montait en elle et elle continua ce délicieux manège jusqu’à ce qu’elle la touche enfin sans qu’il s’y attendît. Elle ne le touchait qu’avec la langue, le faisant languir de la sentir plus encore.
Il souriait, attentif aux moindres bruits, à la moindre source de courant d’air, du moindre souffle. Quelle serait la surprise ? Un baiser, une caresse, autre chose peut-être ? Il l’entendait gémir : que faisait-elle ? Il chuchota :
— Amour ?
Comme seule réponse, il sentit un baiser sur ses lèvres puis la langue inquisitrice. Il voulut la caresser ; elle s’éclipsa, le laissant dans la plus grande frustration.
La bouche de Françoise revint sur celle de son amant et lèvres contre lèvres elle lui chuchota des mots d’amour. Puis reprenant son manège, elle commença à lui dégrafer sa chemise. Elle prit bien soin de ne pas toucher le grain de sa peau. La tentation d’en toucher le velouté fut très forte mais elle résista du mieux qu’elle put. Il était là, offert à son bon vouloir, et l’excitation grandissait au fur et à mesure qu’elle progressait dans sa quête.
Il aimait ces situations où il se sentait vulnérable, et ce sentiment l’excitait au plus haut point. Chaque fois qu’un bouton lâchait, il ne pouvait réprimer un frisson qui le parcourait. Les doigts légers et habiles continuaient leur besogne ; quand les deux pans furent ouverts, elle arrêta un instant cette séance de déshabillage. LIRE LA SUITE



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Commentaires

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mardi 18 octobre 2016 à 14h56 - par  Henic

Wouaouh ! Que voilà un préambule admirablement érotique !
Et après ? La suite... La suite... La suite !

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