Masos de mère en fille

jeudi 13 octobre 2016
par  Guido
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Le début de cette histoire – la conversation dans le train – est véridique. C’est parce que je n’ai malheureusement pas vécu la suite que j’ai dû l’imaginer…

J’ai toujours été galant, surtout avec les très jolies femmes. Je ne le regrette pas : c’est parce que j’ai hissé dans le porte-bagages la valise de ma voisine que j’ai la chance de vivre aujourd’hui avec deux femmes, la mère et la fille, qui me sont entièrement soumises…
Ma compagne de voyage était une élégante jeune femme, très bcbg, qui devait à peine avoir atteint la quarantaine. À ses remerciements, je répondis que mon geste était tout naturel et que, selon moi, les femmes n’étaient pas faites pour porter des fardeaux. À chacun son rôle, ajoutai-je. Ce fut comme si j’avais ouvert d’invisibles vannes et la jeune femme, non seulement abonda dans mon sens, mais en rajouta plusieurs couches. Par la faute des féministes qui voulaient se substituer à eux, les hommes n’étaient plus de vrais hommes ! Je lui confiai que, d’origine italienne, j’étais raisonnablement macho.
« Votre épouse a bien de la chance » s’exclama-t-elle ! Et d’ajouter : « J’ai dû quitter mon mari parce qu’il n’avait aucune autorité sur notre fille ni sur moi-même ».
J’appris, dans la foulée qu’elle était fille d’un militaire qui, après la mort de sa mère quand elle n’avait qu’une dizaine d’années, l’avait élevée dans une « discipline de fer ».
Je n’en croyais pas mes oreilles ! Cette jeune femme se livrait, avec une conviction sincère, à l’apologie des méthodes éducatives de la comtesse de Ségur. Elle ajouta même, mettant les points sur les i, ce qui me provoqua aussitôt un début d’érection :
« Rendez-vous compte que maintenant on veut même interdire aux parents de fesser leurs enfants ! ».
Je l’assurai que, bien que célibataire sans enfants, je ne partageais pas ces idées absurdes et que j’étais absolument convaincu de l’efficacité des punitions les plus sévères. Je voyais qu’elle dégustait mes paroles ! Malheureusement, de Caen à Paris, le voyage est court et, comme nous allions entrer gare Saint-Lazare, je me permis de lui demander son numéro de portable et son prénom – Marie-Charlotte !- afin de poursuivre cette plaisante conversation au restaurant où je ne manquerais pas de l’inviter…

* * *

Je l’appelai le surlendemain ; elle accepta un dîner pour la fin de la semaine. J’avais choisi un restaurant aux tables suffisamment espacées pour que nous puissions bavarder sans être gênés par nos voisins. J’appris donc que Marie-Charlotte avait une grande fille Anne-Marguerite (ces prénoms n’ont de sens que suivis d’une particule et c’était évidemment le cas), qui venait d’atteindre sa majorité. La fille était étudiante et la mère ne travaillait pas mais vivait « décemment » de l’héritage que lui avait laissé son père, le général, décédé l’année dernière. Quant au mari sans autorité, il avait quitté l’Europe et s’était remarié aux États-Unis, avec une femme qui, probablement, partageait ses « pseudos-valeurs ».
Tout cela me semblait très encourageant ! Il va sans dire que, tout au long de la soirée, j’avais continué à jouer convenablement mon rôle de galant homme, y compris le baisemain dans le hall de son immeuble (du 16ème arrondissement) où je l’avais ramenée après-dîner sans même tenter de pousser mon avantage. Marie-Charlotte me rappela le lendemain pour me remercier de cette « exquise soirée » et me proposer de venir la semaine suivante dîner chez elle, « en toute simplicité ».
Je ne pouvais imaginer, en pénétrant dans ce bel appartement meublé à l’ancienne, avec goût, quelles jouissances m’y attendaient… LIRE LA SUITE




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Commentaires

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dimanche 30 juillet 2023 à 19h03 - par  Henic

« Il m’est venu une idée, que je vous raconterai un jour… » C’est la dernière phrase du récit.
Encore un auteur qui ne tient pas ses promesses, quelle tristesse !