Ulla, malgré elle
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4. L’évasion des poupées
Le petit matin au travers de la fenêtre pointait à peine quand Maurice, le majordome, fit son apparition. Il souleva la couverture.
— Allez la petite dame, à la toilette.
Il tira violemment la femme encore endormie par la ceinture. Cela eut pour effet de faire sursauter Ulla. Une fois debout, il la poussa devant lui et attrapa le manche qui dépassait de son cul.
— Alors t’aimes mieux ça que ma bite, salope ?
— non pas par là, ...
— Pas par là, qui ?
— Monsieur… Monsieur… non, non, ne touchez pas là…
— Ben t’en fait de manières. Je vais l’dire au patron. Tiens, ça me donnera l’occasion de te punir un chouïa. Ça fait longtemps que je ne t’ai pas fait tâter mon fouet. Remarque, avec les bonniches je m’occupe, faut bien dire. Aller, avance, dit-il joyeusement en la poussant dans le couloir.
Aux toilettes, Ulla se demandait s’il la laisserait « se vider » comme il disait. Sans paroles, le majordome la fit entrer dans la douche et commença à l’asperger d’eau. L’eau était froide et elle essayait d’éviter le jet.
— Calmos, la morue. J’ai pas que ça à faire ! Tranquille on n’est pas au hammam ici. Et puis comme tu peux pas chier avec ton truc au cul, je vais te laisser pisser dans la douche. Là, debout ! Magne-toi !
Humiliée encore, Ulla se mit à uriner, le flot jaillit entre les lanières et les attaches de la ceinture. Le majordome nettoie avec soin les jambes et le sexe de l’esclave. Il en profite pour mordiller les bouts des seins.
— T’as plus que ça à me donner, salope.
Il tripote un peu les seins, puis la tire littéralement hors de la salle de bain.
— Bon, ce matin tu vas accompagner les deux morues en latex dans le jardin et tu vas courir avec elles. Après, on fera le petit-déj, et après le patron a dit que tu dois nettoyer la salle à manger avec elles. Et puis tu vas aller faire du nettoyage dans le bureau. Allons sortir ces deux « choses » là-bas de leurs boîtes.
Dans la cave, le majordome ouvrit les deux grandes boîtes où se trouvaient les poupées en latex.
— Tu vas aller avec elles dans le jardin et après l’exercice tu va me les laver bien fait, vite fait. Dans une heure, c’est le petit-déj, d’accord ?. Le patron a une surprise pour toi. Moi, j’ai à faire.
Il laissa Ulla seule avec Rosette et Émeraude dans la cave. Elle aida à sortir les deux poupées de leur boîte qui s’étirèrent pour dérouiller leurs membres. Ulla se demandait comment elles supportaient cette immobilité et même pour quelle raison elles acceptaient volontairement tant d’ignominie. Leur bas étaient tout plissés au-dessus de leurs jambes gainées de latex, et elle entreprit de les aider pour les remettre en place sans les retirer pour qu’elles fassent la course, sans chaussures, pieds nus comme à leur habitude matinale. Elle tira les deux femmes par leur laisse pour les orienter hors de la cave. Elles se retenaient par les mains sur le mur en remontant les petites marches étroites et sombres de la cave. Ulla observa qu’elles montaient sur la pointe des pieds comme si elles étaient perchées sur leurs talons immenses. La vision de ces femmes enfermées dans leur coque en latex brillant, dans cet univers sombre de la cave aux murs nus était des plus étrange. Ulla faisait attention à ne pas les brusquer. Toutes les trois, elles montaient lentement l’une derrière l’autre ce petit escalier étroit. LIRE LA SUITE
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