Une noce alsacienne

mardi 12 octobre 2010
par  Alain
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La noce s’est passée somme toute comme tous les mariages.
L’énervement des préparatifs dès le matin, la future épouse habillée par ses tantes tandis que le jeune marié se préparait chez lui. Puis le départ pour la mairie, la cérémonie, la traversée de la place en cortège et la célébration religieuse. Et ensuite toute la noce est remontée en voiture pour retourner à la maison de la fille où étaient organisés le lunch et le repas. Comme il est de tradition, le repas ne commence que vers quinze heures. Avant les invités se pressent autour du buffet, picorent les toasts et bien sûr trinquent à la santé des jeunes mariés. Mais peu à peu les invités au lunch prennent congé, et il ne reste dans la salle que celles et ceux qui sont invités au repas, ce qui fait quand même une bonne cinquantaine de personnes. Mais chacun sait qu’on ne passera pas à table avant « le » moment.
Tous savent en effet que dans la famille on est très attaché aux traditions. Et comme une bonne partie des invités fait partie de la famille ou sont des amis proches, la plupart des femmes présentes ont sacrifié à cette tradition, et ne comprendraient pas que la jeune mariée en soit dispensée. Dire que celle-ci se réjouisse du moment qu’elle sait inéluctable serait mentir. Mais en même temps elle n’a jamais vraiment pensé qu’elle pourrait y échapper. Elle ne doute donc pas un instant de ce que veut son mari quand celui-ci le rejoint alors qu’elle parle avec quelques copines, l’embrasse dans le cou, tendrement, et lui souffle « on y va ma chérie ? »
Elle n’hésite pas un instant, même si, malgré elle, ses joues se colorent en rose vif, et prend la main de son mari pour lui emboîter le pas. Délicatement les invités font mine de ne pas remarquer que les jeunes mariés se dirigent vers le fond de la pièce et s’éclipsent. Ils passent dans la pièce voisine, seulement séparée par un petit couloir dont les portes restent entrouvertes. Le jeune homme enlace sa femme et dépose un baiser sur ses lèvres. Puis il prend une chaise et s’y assoit en tendant les mains à sa femme. Un instant il hésite, malheureux de voir le visage inquiet de son épouse, et de constater qu’elle respire plus vite, visiblement angoissée. Mais il sait qu’il ne renoncera pas. Et, surtout, il sait qu’elle n’a même pas l’espoir qu’il y renonce. Il est d’ailleurs inutile de parler, ils savent l’un et l’autre ce qui va se passer, presque ce qui doit se passer.
Le jeune homme demande juste en souriant « Aide-moi ma chérie, avec cette robe de mariée je n’y arriverai jamais tout seul ». Malgré son angoisse réelle, la réflexion la fait sourire. Elle se retourne, comme si le fait de ne pas le voir l’aidait, et entreprend de relever l’ample corolle blanche de sa jupe. Et comme elle reste là, sans bouger, il doit lui demander encore « Viens t’allonger ma chérie ». Elle le fait, cherchant à trouver une position la moins inconfortable possible, en posant les mains sur la table basse qui est à côté de la chaise pour ne pas basculer. Son mari l’aide à rester en place en la maintenant de la main gauche, tandis que de la droite il s’attaque au jupon qu’il fait remonter au-dessus des reins. Soigneusement il dégage ainsi les cuisses gainées dans les bas blancs, puis le derrière qu’il dégage de sa gangue de tissus soyeux comme s’il ouvrait un cadeau. Il sent sur ses propres cuisses le frémissement de sa femme, et sa respiration plus rapide, presque saccadée. Mais en même temps son cœur à lui bat aussi la chamade devant l’image de ce derrière rond et ferme, enveloppé dans une petite culotte ivoire bordée de dentelles. Il ne peut s’empêcher de passer délicatement la main ouverte sur ce triangle de tissus satinés. Mais sa main ne s’attarde pas, il serait presque malhonnête de lui laisser croire autre chose que ce qu’elle sait devoir arriver. Alors les doigts se glissent sous l’élastique et il fait glisser la culotte d’où les fesses semblent presque jaillir alors qu’il réduit le slip à un petit ramassis de tissus juste sous les fesses. LIRE LA SUITE


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Commentaires

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mercredi 1er octobre 2014 à 17h45 - par  Desdémone

J’aime beaucoup ce texte (surtout le début pendant la noce). Il me semble que les considérations sur les fessées d’antan auraient dû faire l’objet d’un autre chapitre.
En tous cas, bravo pour le style c’est très correctement rédigé et l’idée de cette tradition qui imposerai ce châtiment corporel au vu et su de toute l’assemblée est une trouvaille.

vendredi 6 janvier 2012 à 07h33

Je ne sais dans quelle région reculée cela se produit mais ce n’est surement pas une tradition Alsacienne.

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