S’il m’était donné...

mardi 5 juillet 2005
par  Deserrance
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S’il m’était donné de pouvoir te toucher, de pouvoir te sentir, je ferais de toi une déesse du plaisir, je ferai de toi une princesse de désir. Alanguie sur ta couche tu attendrais chaque instant de ta vie que mes mains se posent sur tes courbes, tu ne penserais à rien d’autre, tu ne vivrais pour rien d’autre. Ton corps jamais rassasié m’attendrait jour et nuit. Ton esprit toujours assoiffé ne penserait que pour moi, que par moi. Tu serais ma déesse, je serais ton dieu. Chaque nuit, chaque jour mes mains caresseraient les lignes opulentes de ta féminité.
Mes doigts dans une course folle contourneraient tes courbes, dompteraient ta peau, brûleraient tes sens, embraseraient ta source, ton sexe, cette chatte si enivrante, si désirable. Nul besoin de cacher ton plaisir, tu ne pourrais résister à l’agilité de mes doigts, contrainte tu feras sautée tous les verrous, sous leur cheminement tu chuchoteras des mots que tu ne savais pas, tu gémiras ensuite doucement, lentement, les mots t’échapperont en une complainte sans fin. Je poserais mes mains sur ton ventre tels des tisons incandescents, ton ventre brûlera, tu te consumeras sous mes caresses, de ta source s’échappera un nectar au goût de miel. Mes mains s’y abreuveront, mes doigts contourneront tes lèvres, l’un d’eux tirera sur ton petit volcan, d’autres te découvriront chaque fois comme au commencement, ils feront le tour de cette lave, puis plongeront au plus profond, je t’arracherai des soupirs qu’aucun autre n’entendra après moi. Tu gémiras encore, toujours, de façon continue, tu me diras de venir, de rentrer entièrement, de les mettre tous. Oui tous de partout, par tous les pores, par chaque entrée. Étrange sensation que celle de vouloir être emplie et vidée. Emplie de mes membres, vidée de tes tabous.
Je poserai ma main sur ta nuque, je remonterai dans ta chevelure brune, je m’y enfoncerai et je serrerai. Regarde comme tu es à moi, regarde comme tu es mienne, regarde comme mes mains te possèdent, regarde comme tu aimes, regarde comme ta beauté est éclatante, regarde comme ta féminité me domine ! Ta langue me chercherait, de tes lèvres humectées tu chuchoterais au creux de mon oreille, donne-moi ton être ! Ma main caressera ton visage, enserrera ta gorge, ton menton. Mes doigts se poseront sur tes lèvres, ta langue les engloutira aussitôt comme une plante qui n’a pas reçu son suc depuis des jours. Tu joueras avec mes doigts comme si tu pouvais t’y abreuver, affamée de ne pas pouvoir posséder mon sexe, affamée de ne pas être la Maîtresse du jeu. Tu te délecteras des traces de ton nectar, ce miel dont ta chatte aura pollinisé mes doigts. Tu trouveras là un substitut à ma semence.
Enfin je déciderai de t’offrir la jouissance que tu mérites. Agenouille-toi ! Fais-moi cette offrande ! Offre-moi ton cul… tu attends mon sexe, tu attends ma queue, tu n’auras que ma main, tu n’auras que mes doigts. Cette fois je vais t’emplir de passion, tu recommences à crier un verbiage incohérent, ma main frotte ton volcan, mes doigts te pénètrent, tu t’ouvres, tu t’abandonnes, tu cries, ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii


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