Hélène
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— Allô, Hélène, Charles Sonntag, comment allez-vous ?
— Bien, Monsieur le Directeur,
— Et Arturo ?
— Bien également, mais je ne l’ai pas encore vu ce matin, il n’est que sept heures !
— Oh, excusez-moi, je n’avais pas suffisamment pensé au décalage horaire. Comment vont les affaires ?
— Vous savez, Nasaki est un curieux personnage qui navigue dans un contexte de vie très particulier, il a toute une cour à sa disposition et semble organiser ses affaires comme un dictateur !
— Oui, je le sais !
— Vous le connaissez, Monsieur le Directeur ?
— Je l’ai croisé quelques fois dans des rencontres internationales ! Il a l’habitude de donner ses ordres et que ceux-ci soient exécutés sans discussion.
— C’est exactement cela ! Seulement nous sommes au Japon pour lui faire entendre notre point de vue et qu’il y adhère et ce n’est pas chose facile !
— Hélène, vous êtes formée à la communication et à l’art d’obtenir le mieux d’une négociation. C’est pour cela que je vous ai choisie. Je vous ai fait accompagner d’Arturo pour sa connaissance de la culture nipponne. Faites tout ce qui est en votre pouvoir pour arriver à vos fins, quel que soit le temps que cela prendra. Comme je vous l’ai déjà dit, vous avez tous les atouts nécessaires pour faire aboutir cette affaire pour notre bien commun. Je vous garantis des horizons futurs intéressants, mais vous devez par n’importe quel moyen à votre disposition arriver à vos fins.
— Bien, Monsieur le Directeur,
— Et bien je crois que je me suis fait clairement comprendre. Vous me passez un coup de fil dès que possible. Vous avez bien compris, Hélène, n’importe quel moyen ! Nous devons aboutir et garder le monopole européen.
— Entendu, Monsieur le Directeur !
Hélène avait réussi à décrocher le téléphone et cela tenait du miracle. Quand il avait sonné, plusieurs fois avant de se rendre compte qu’il s’agissait du téléphone, elle avait tout d’abord paniqué en réalisant sa situation. Puis, rapidement elle s’était calmée, avait réussi à se lever, se mettre à genoux face à la table de nuit et décrocher en approchant sa main attachée du combiné. Elle l’avait ensuite déposé sur la table et s’était assise sur le tapis, la tête proche du combiné. Si le Directeur avait pu la voir ainsi, il aurait sans doute été révolté de constater comment elle utilisait son temps au Japon. Elle se releva et s’assit sur le lit. C’est au moment de vouloir s’occuper d’elle qu’elle prit conscience qu’il lui serait impossible de faire quoi que ce fût. Il ne lui restait qu’une seule possibilité, soit appeler Arturo, soit Tsunamis. Mais en plein jour, elle redoutait d’appeler Arturo, par gêne. Elle ne supporterait pas qu’il la trouvât dans cette situation en plein jour. En revanche Tsunamis, c’était son lot quotidien. S’il elle l’appelait, elle allait sans doute arriver dans une tenue incroyable, mais au moins elle comprendrait la situation. Comment faisait-elle pour être ainsi vêtue ou dévêtue, alors qu’elle semblait être seule ? Avait-elle quelque aide mystérieuse dans l’hôtel ? Nagasaki, peut-être ?
— Voyons, quel numéro m’a-t-elle donné ?
Elle dut examiner attentivement sa table de nuit dans la mesure de son possible. Heureusement, son numéro figurait sur une petite carte déposée à côté du téléphone.
— Sato !
— Bonjour Tsunamis, comment allez-vous ?
— Bien Madame Hélène et vous ?
— Merci, très bien !
Le dialogue était pour le moins curieux entre les deux femmes compte tenu des événements de la soirée.
— Tsunamis, je…
— Oui, Hélène, vous avez besoin que je vous aide ?
— C’est cela !
Tsunamis avait tout de suite compris les sous-entendus, mais elle avait reçu l’ordre de son patron de la faire mariner, de la pousser le plus loin possible dans ses retranchements pour l’amener progressivement à accepter ses conditions.
— Que puis-je pour vous ?
— Vous m’aviez dit que je pourrais compter sur vous en cas de besoin. Pouvez-vous m’aider ?
— Volontiers de quoi s’agit-il ?
— …
— Allô ! Vous êtes là, Madame Hélène ?
— Oui, j’ai besoin de vous !
— J’ai bien compris, de quoi s’agit-il ?
— Je ne peux me libérer toute seule de votre robe !
— Ah, c’est cela ! Il suffisait de me le dire !
— …
— J’arrive… Hélène !
— Merci !
Hélène se leva et s’arrêta devant le grand miroir et prit le temps de s’observer. Ses seins lorsqu’elle était debout étaient toujours aussi proéminents et leurs pointes visibles et surtout tendues ; sa taille était incroyablement fine ; la corolle de la robe détachée s’évasait autour de ses jambes. Elle portait encore ses bas. Ses cheveux étaient tout ébouriffés. Elle eut tout le loisir de contempler l’emprisonnement de ses mains contre son torse et elle se retourna pour observer la manière dont on l’avait contrainte dans le dos. Elle comprit pourquoi elle était obligée de se tenir si droite, ses coudes étaient solidement joints en arrière. Elle en conçut un trouble qui se répercuta immédiatement au tréfonds de son sexe.
— Ce n’est pas possible, cela recommence !
Elle fut sauvée par Tsunamis qui frappait à la porte. Elle dut se contorsionner pour ouvrir et laisser entrer la jeune femme qui souriait de toutes ses dents. Elle était vêtue d’une robe blanche presque sage, si sa transparence ne laissait entrevoir qu’elle portait un corset noir extrêmement serré sur un string également noir, mais infinitésimal dans sa conception. Elle avait les bras libres et se tenait juchée sur des bottines d’une hauteur extrême.
— Bonjour Hélène. Vous avez besoin de moi ?
— Bonjour Tsunamis. Oui j’ai besoin que vous me libériez.
— Vous auriez pu demander à Arturo, il se serait empressé de venir, dit-elle en souriant…
— Je… Je n’ai pas osé le déranger.
— Alors, je vais vous libérer. Venez dans la salle de bain. Tournez-vous que je vous défasse.
Elle débuta en lui libérant les bras.
— Bougez très lentement les bras, si vous ne voulez pas de fortes douleurs. Le sang recommence à circuler librement et il ne faut pas effectuer de mouvements brusques.
Même si elle l’avait voulu, Hélène en aurait été incapable tellement elle avait le sentiment d’être ankylosée. Cependant en prenant toute précaution elle parvint à les détendre.
— Attention, je vous dégrafe, mettez les mains sur le bord du lavabo et ne bougez surtout pas !
Quelques mouvements adroits lui rendirent sa liberté. Hélène se mit soudain à tituber. Tsunamis la rattrapa et la conduisit sur son lit.
— Couchez-vous, vous serez mieux.
Elle aida Hélène à s’étendre et lui souleva les jambes pour faire revenir un peu de sang sur son visage.
— Je ne sais pas ce qui s’est passé !
— Ne vous en faites pas, c’est normal. Chaque fois que l’on est contraint et qu’on en éprouve du trouble, comme je crois le deviner pour vous, ensuite la libération provoque souvent ce phénomène. Moi aussi je le ressens souvent. Parfois cela augmente encore la sensation de plaisir. Laissez-vous aller, je vous masse pour vous détendre.
Tsunamis grimpa sur le lit et chevaucha Hélène. Elle débuta un massage dont elle avait le secret et qui rapidement détendit Hélène, mais lui provoqua des contractions dans le ventre.
— Que faites-vous Tsunamis… C’est trop…
— C’est bon, n’est-ce pas ?
Soudain, elle se pencha en arrière et posa ses mains sur ses fesses. LIRE LA SUITE
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