Trois hommes et un cousin -2-

samedi 28 décembre 2019
par  Sylvain de Perry
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Homme 2

Arrivé par un Le Cab vers 20h15, je guette la Bentley pas trop loin du voiturier. Elle se présente à 20h35. Le jeune garçon en uniforme reconnaissable, se place côté chauffeur, ouvre la portière, salue Roger :
— Bonsoir Maître Roger.
— Bonsoir Alain.(Il lui glisse un billet dans la main). Elle est sous ta surveillance…
Sans se gêner, il tapote le derrière du garçon :
— Elles se souviennent de mon avant-dernière visite, non ?
Le voiturier acquiesce en rougissant :
— Oui… Oui, Maître Roger. Mais la déjection de ce pigeon sur le pare-brise, je jure que je ne l’avais pas vue.
— Fais attention, ce soir.
Et il alloue une claque pleines fesses au garçon.
S’avisant de ma présence en prenant pied sur le trottoir, Roger consulte son chronomètre :
— 20h37. Ces sept minutes de retard sont impardonnables…
Je bégaie :
— Mais… Mais, c’est vous qui êtes en retard. Je ne pouvais pas rentrer sans vous.
— Erreur. (Il adopte un ton plus bas près de mon oreille). Ton cul est à l’amende. (Il reprend un ton normal). Entrons.
Nous passons par la terrasse, franchissons aussitôt accueilli par un maître d’hôtel :
— Bonsoir Monsieur Roger.
— Bonsoir Louis, je vous présente Frédéric. Je n’ai pas réservé…
— Pas de problème, Monsieur…
Louis désigne la salle quand même pleine aux trois quarts :
— Un coin tranquille ou en terrasse.
— Tranquille, nous avons à parler.
— Suivez-moi, Monsieur.
Louis nous guide vers une partie presque déserte, à part deux autres tables. La plus éloignée est occupée par un couple.
Carte en main, je consulte les divers plats, poissons et viandes. Roger m’interroge peu après :
— Viande, poisson ou crustacés ?
— Je suis tenté par les Fines de claire Barrau n°2, en plat le filet de bœuf « Hemingway » dont j’ai souvent entendu parler.
— Excellent choix. J’avais la même idée, sauf que pour les huîtres je préfère la Spéciale Gillardeau n°3.
Roger hèle le maître d’hôtel. Filet saignant pour lui, bleu pour moi. Le sommelier nous choisit un entre-deux-mers pour l’entrée, un bordeaux pour le plat.
Roger me tend une boîte en bois parallélépipédique d’une trentaine de centimètres de long, et expose :
— Tu me rejoins aux toilettes handicapés dans cinq minutes.
Il me laisse seul. Un coup d’œil autour pour être sûr que personne ne peut voir le contenu, j’ouvre le couvercle… Manque de lâcher la boîte de saisissement ; sur un fond de velours rouge repose un gode de vingt bons centimètres : gland ovoïde, colonne avec deux boules. La base se termine sur un goulot qui permet à l’orifice anal de se resserrer et conserver le mandrin en soi. Le préservatif de cuir qui le recouvre brille du gel dont il est copieusement enduit. Sa finesse me surprend quand même. Je ferme le couvercle nerveusement. J’ai envie de fuir sans me retourner, mais suis plus curieux de voir où tout cela va me mener.
L’escalier qui mène vers le sous-sol aux toilettes est plus qu’exigu. Une petite femme très âgée m’attend en bas, et devant mon air interrogateur, tend le bras :
— Monsieur Roger vous attend pour vous laver les mains.
« Tu parles ! ». Il a dû lui graisser copieusement la patte.
J’ouvre la porte du vaste cabinet où Roger m’attend, sourire aux lèvres :
— Verrouille la porte…
Il s’approche de moi, m’entoure le visage de ses mains, demande :
— Mon cadeau te plaît-il ?
Sans attendre ma réponse, il colle sa bouche sur la mienne, sa langue vipérine se fraye un passage entre mes lèvres.
Je pose la boîte à l’aveugle près du lavabo, l’enlace en répondant à son baiser. Il rompt peu après, commande :
— Ôte ton pantalon, je vais te garnir du cadeau.
— Oh non ! Ca va me gêner. Après, ce sera mieux.
— Préfères-tu une fessée ?
Je capitule :
— Non ! Non !
— Alors dépêche-toi !
Je délace et enlève mes chaussures, desserre ma ceinture, et baisse mon pantalon suivi par mon slip. Roger s’empare de ce dernier, le dépose dans la boîte qu’il vient d’ouvrir et, après avoir pris le gode en main, me dit :
— Ne reste pas planté là, pose tes mains sur le rebord du lavabo, cambre-toi et écarte les cuisses. LIRE LA SUITE




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