Le manteau
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C’était l’été. Il faisait terriblement chaud sur la capitale. Cela faisait six mois que j’étais la propriété de mon maître, et je voyais bien que Sophie, ma meilleure amie, avait décelé un changement dans mon attitude. Aussi, par ce chaud après-midi du mois d’août, je l’avais invitée à prendre un verre dans une belle terrasse ombragée. Nous parlions de tout et de rien, et je décidai à un moment qu’il était temps que j’aborde la question.
— Tu sais, Sophie, depuis six mois, j’ai un maître.
— Un maître ?
— Oui, je pratique le SM, et ce collier est celui de mon maître. Je lui appartiens.
— Tu fais ce que tu veux.
— Ça n’est pas ça, Sophie. Je sais ce que tu dois penser. Je voudrais que tu comprennes.
— Que je comprenne quoi ?
— Le SM, ce n’est pas seulement des mises en scène sur des croix et du Latex. Certes, j’ai fait don de mon âme et de mon corps à mon maître. En échange, il me protège du monde extérieur. Avec lui, je peux totalement lâcher prise. Me laisser aller. Je suis une extension de mon maître. Je n’ai pas à me poser de questions : je ne peux qu’approuver, et mon plaisir passe par le sien.
— Et parfois tu es fouettée ?
— Oui, quand je n’obéis pas. C’est nécessaire pour que j’accepte de tout lâcher. Il faut que j’accepte ma place. Il a aussi une autre méthode pour me faire accepter une obéissance totale. Parfois, je reçois des messages avec des ordres que je dois exécuter. Dans ces cas, il me surveille. Je ne sais pas d’où, mais il me surveille. Impossible d’échapper aux ordres, sinon les punitions sont terribles.
— Et tu aimes ça ?
— Franchement ? Oui. Je crois que je suis faite pour ça. Ne pas me poser de questions et obéir.
Le téléphone sonna et je lus le message. Je savais que c’était Lui. Je le montrai à Sophie. Il avait vu que nous étions ensemble et se doutait que nous parlions de mon esclavage. Il était furieux. Puisque nous avions commencé, je devais finir de lui montrer ce qu’était une salope. Pour l’instant, je devais rentrer avec elle à la maison.
Il devait sans doute nous suivre, car à peine arrivées, le téléphone vibra. Les ordres étaient clairs : je devais prendre un gros gode, plus des pinces à linge et les deux chaînes munies de pinces aux bouts, dont l’une était lestée de poids au milieu. Quant à moi, jupe courte, chemisier transparent, et… gros manteau d’hiver. La demande me parut incongrue, mais j’obéis, et confiai les autres jouets à Sophie. Nous devions ensuite retourner au café. Jamais je n’avais eu aussi chaud de ma vie. Je transpirais à grosses gouttes. Nous avions marché cinq minutes quand le téléphone vibra :
— Tu as cinq minutes pour enlever tes dessous.
Une sorte de panique s’empara de moi. La rue était pleine de monde, il était hors de question que je me déshabille au milieu de tout ce monde. Sophie me poussa vers une porte cochère, me cacha tant bien que mal et je pus enlever mes dessous que je fourrai dans son sac.
Le téléphone trembla. LIRE LA SUITE
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