Le ménage
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Chapitre 1 Début
Comme chaque vendredi depuis bientôt six mois, j’avais rendez—vous avec Léa dans un petit bistrot du quartier étudiants. Comme chaque vendredi elle arriva en retard et essoufflée d’avoir couru. Après la petite bise en guise de bonjour, on passa commande au garçon. Cette fois pourtant Léa me parut préoccupée et je lui en fis la remarque.
— On dirait que quelque chose te tracasse ? Lui demandai—je.
Elle poussa un profond soupir, but une gorgée de son verre avant de me répondre.
— Juste un petit problème domestique.
— Tu as enfin trouvé une bonne ?
— Non ! Et pour tout dire, je n’en ai jamais vraiment cherché puisque tu fais cela tellement bien.
Sur le moment je restai sans voix me demandant si elle n’était pas en train de se moquer de moi. Avant que j’aie le temps de me reprendre, elle continua.
— Au début, je n’avais pas trop le temps ni l’envie de chercher, puis, petit à petit, je me suis installée dans une routine qui me convenait parfaitement et je n’ai jamais pris le temps de chercher quelqu’un pour te remplacer.
— Je vois ! Dis—je. Et tu as l’intention de chercher quelqu’un ou pas ?
— J’avoue que je me pose sérieusement la question depuis que j’ai rencontré Françoise.
— Qu’est—ce que Françoise vient faire là dedans ? Demandai—je.
Avant de répondre, elle prit son verre et avala quelques gorgées de cognac.
— Françoise vient de m’apprendre que ce n’est pas la première fois que tu vas travailler bénévolement chez une de tes amies.
— Oui ! C’est vrai, et alors ?
— Alors ! Tu passes ton temps à travailler pour tes amies et tu voudrais qu’elles ne se posent pas de questions ?
— Je ne vois vraiment pas où est le problème, j’ai effectivement travaillé chez Claire qui s’était cassé la cheville, je suis restée trois semaines, le temps qu’elle puisse à nouveau reprendre ses tâches ménagères elle—même. Puis, je suis allé chez Françoise qui s’est payé une grosse déprime de six semaines. Et Enfin chez toi parce que depuis ton divorce tu allais tellement mal que tu n’arrivais plus à raisonner correctement. Tu t’es laissé aller et, tu es restée deux mois sans réagir. Maintenant tu as l’air d’aller nettement mieux je n’en veux pour preuve que le fait que tu commence à t’intéresser à ce qui se passe dans ta maison.
— Pourquoi es—tu encore chez moi chaque mardi ?
— Pour le plaisir. Tu déteste les tâches ménagères et moi j’adore ça. C’est tout bête.
— D’accord mais tu aurais pu me demander de chercher quelqu’un pour te remplacer mais tu n’en as rien fait.
— J’attendais simplement que tu te sentes prête à le faire.
— Voilà, c’est le moment, je suis prête et tu ne dois plus venir.
— Parfait si tu as trouvé une personne digne de confiance, c’est parfait.
— Je n’ai trouvé personne mais il vaut mieux que tu ne viennes plus chez moi.
— Comme tu voudras mais je trouve cela tout à fait stupide de ta part.
Le problème étant réglé Léa me parut plus détendue pour poursuivre la conversation.
— Je voudrais te demander ce qui te pousse à aller travailler chez les autres alors que tu as largement les moyens de t’en passer puisque tu as hérité de ta tante ?
— C’est assez compliqué mais je vais essayer de te répondre. Tout le monde s’imagine que j’ai de la chance d’avoir hérité des biens de ma tante Alice mais personne ne se doute de ce que cela m’a coûté. La première des choses c’est la perte de ma tante alors qu’elle allait me faire découvrir un monde qui me fascine et me fait terriblement peur.
Comme je me taisais, Léa me demanda.
— Et c’est ?
— Le monde fascinant de la domination et de la soumission.
— Quoi ? Tu veux dire le SM ?
— Oui ! Si on veut, mais c’est plus complexe que ces deux lettres. Je n’en ai jamais parlé à personne mais je vais te raconter mon histoire avec ma tante Alice, tu pourras mieux juger après….
* * *
Tout a commencé au mois de juin de l’année de mes seize ans. Mes parents devaient, comme chaque année, m’emmener à la mer pour les grandes vacances. Mais il se fait que mes parents travaillaient ensemble dans la même boîte et, au dernier moment, on les a prévenus qu’ils ne pourraient pas prendre leurs vacances comme les autres années car la société venait de décrocher un énorme contrat et toutes les forces vives de la boîte étaient indispensable pendant les trois ou quatre prochains mois avec, à la clé, une prime fabuleuse si tout allait bien. Et voilà mon père et ma mère devant un gros problème ; moi. Deux mois et demi sans école. Pas question de me laisser seule dans la nature. C’est alors que mon père a eut une idée extraordinaire ; ils allaient m’envoyer chez sa sœur cadette pour les vacances. Aussitôt dit aussitôt fait et me voilà dans le train en direction de la campagne rejoindre une jeune veuve en mal d’enfant. Du moins c’est ce que je croyais d’après les explications de mon cher et tendre papa. Il m’avait fait croire que tante Alice n’attendait que moi pour satisfaire son amour immodéré des enfants parce qu’elle n’avait pas eut le temps d’en avoir avec mon oncle puisqu’il était décédé des suites d’un accident de moto quelques année plus tôt. Aux yeux de tous tante Alice paraissait inconsolable puisque après cinq ans de veuvage, elle était toujours seule, sortant peu et refusait toute invitation de la famille. J’allais très vite déchanter.
Me voilà sur le quai de la gare de B… à attendre que tante Alice se présente. Un vieux monsieur se présente à moi et me demande.
— Vous êtes bien la petite Carine qui vient passer des vacances chez Mme VX. ?
Un peu méfiante suite aux recommandations que m’avaient faites mes parents, j’hésite à répondre, alors le vieil homme poursuit.
— Ne vous inquiété pas, c’est Mme VX. qui m’envoie vous chercher car elle n’a pas eut le temps de descendre à la gare. Si vous voulez bien me suivre, la voiture est stationnée devant la gare. Ne traînons pas, je suis garer en double file.
Il prit ma valise et je le suivis jusqu’à la voiture. Le vieil homme se concentra sur la conduite de l’automobile et ne dit pas un mot durant le trajet jusqu’à l’énorme bâtisse qui servait de demeure à ma tante. On aurait dit un château du moyen âge sans les douves mais entouré d’arbres le tout enfermé par de grands murs pratiquement infranchissables. J’avais l’impression d’entrer dans la demeure de barbe bleue et mon cœur battait à tout rompre dans ma poitrine. Il avait fallut que le vieux monsieur sortent de la voiture pour aller taper un code sur une console avant de voir les énormes portes de chêne s’ouvrir pour nous faire entrer dans la propriété. Il me laissa sur le parvis de la maison avec ma valise qui devait peser au moins une tonne tellement ma mère avait mit des vêtements. Avec mes petites mains j’avais les pires difficultés à la soulever pour entrer dans la maison. J’espérais, qu’une fois à l’intérieur, un adulte viendrait me délivrer de ce fardeau encombrant.
A peine avais—je franchi la porte qu’une voix se fit entendre.
— Par ici ! Je suis au salon et je t’attends depuis une demi—heure.
Je laissai là la valise et me précipitai dans la pièce où m’attendais ma tante. Ma première impression en voyant ma tante ce fut l’émerveillement devant sa beauté, on aurait dit une princesse. Très vite je compris que Tante Alice n’était pas une princesse, loin de là. Son air sévère pour me toiser me fit frissonner de la tête aux pieds.
— C’est une habitude chez toi d’être en retard ?
— Ce n’est pas de ma faute puisque c’est le train qui avait une demi—heure de retard.
— J’espère que tu ne vas pas prendre l’habitude de te trouver des excuses sans arrêt.
— Ce ne sont pas des excuses mais la simple vérité ma tante.
— Arrête de m’appeler « ma tante » pour toi comme pour tout le monde je suis Mme VX.
J’avoue que comme accueil, il y a mieux. La suite fut à l’avenant.
— J’espère que tu sais cuisiner ?
— Non ! Ma … dame VX.. Mes parents n’ont pas jugé utile de m’apprendre à cuisiner.
— Eh ! Bien tu apprendras. Maintenant file dans ta chambre et que je ne te revoie plus avant demain matin huit heure.
— Bien madame, bonne nuit.
Les larmes aux yeux, je suis monté au deuxième où se trouvait quelques chambres, je pris la première venue et y déposai la valise qui commençait à me faire terriblement mal aux mains et aux bras. La pièce était petite et chichement meublée. Les murs peint à la chaux, une fenêtre minuscule et une porte sans serrure ni poignée qui s’ouvrait dans les deux sens. Je sentis le découragement me saisir devant le pauvre spectacle que m’offrait la chambre ou plutôt la cellule de moine. Un lit de bois avec une paillasse de crin, pas de couverture, juste une espèce de drap rugueux au toucher, une petite garde robe et un sceau hygiénique dans un coin de la pièce. Je décidai d’aller voir les autres pièces en espérant en trouver une plus avenante mais elles étaient toutes les mêmes. Je résolus donc de rester dans la première et d’attendre le lendemain matin pour demander une chambre correcte à ma tante.
Après avoir vidé la valise et rangé mes vêtements dans la petite garde robe, je passai une robe de nuit et me jetai sur la paillasse où je m’endormis immédiatement jusqu’au lendemain matin dix heures. Naturellement se fut ma fête quand je me présentai devant ma tante.
— Enfin, voilà la petite paillasse qui se croit dans un centre de vacances, me dit—elle en me voyant entrer dans la cuisine. Mademoiselle daigne enfin se présenter à nous.
Je voulus me justifier mais elle ne m’en laissa pas le temps.
— Je n’ai pas besoin de tes explications, quand je dis huit heures c’est huit heures et pas une autre heure. Tes parents m’ont demandé de prendre soin de toi pendant les vacances, pas de te dorloter comme une petite princesse. Tu es en retard dans ton travail, cela fait deux heures que Madeleine t’attend pour la vaisselle et le repas de midi. Tu vas t’y mettre immédiatement et si elle a le malheur de se plaindre de toi, tu auras affaire à moi.
Elle quitta la cuisine me laissant seule face à une femme peu amène qui me désigna le lavabo où traînait une vaisselle de plusieurs jours. Je me mis au travail immédiatement sous le regard amusé de la cuisinière qui ne me laissa aucun répit durant la journée. Après la vaisselle je dus nettoyer la cuisine de fond en comble et c’est épuisée par une longue journée de travail que je retrouvai mon lit à 22 heures. A peine ma tête sur l’oreiller je tombai dans les bras de Morphée. Quand, à six heures, mon réveil sonna, j’eus l’impression que je venais juste de me coucher. Faisant un gros effort, je me levai et couru jusqu’à la salle de bain pour mes ablutions matinales. A sept heures j’étais dans la cuisine pour prendre mon petit déjeuner. Clara y était déjà à préparer le café et les toasts pour sa patronne.
— Bonjour, lui dis—je en entrant, j’ai une faim de loup.
Elle ne se retourna pas pour me saluer et se contenta de me montrer la table.
— Il y a du café dans le thermos et le pain se trouve dans la corbeille à côté du micro—onde.
— Merci, répondis—je en prenant le pain.
Je déjeunai comme jamais je ne l’avais fait auparavant. J’enfilai quatre tartines au beurre avec deux grands bols de café. A peine avais—je terminé qu’elle me montra le plateau qu’elle venait de préparer.
— la patronne veut que ce soit toi qui lui apporte son petit déjeuner dans sa chambre. Elle le veut à huit heures précise, je te conseille de ne pas la faire attendre, elle n’est pas très belle quand elle est en colère.
Sans répondre, je pris le plateau et me dépêchai de le porter dans la chambre de ma tante. Ce n’est qu’au pied des escaliers que je me rendis compte que je ne savais pas où se trouvait la chambre en question. Je dus retourner aux cuisines.
— Excusez—moi mais je ne sais pas où se trouve la chambre de Mm VX.
— La première porte à droite au premier étage.
Je repris donc le chemin de la chambre de ma tante en espérant ne pas me tromper de pièce. Je toquai avant de pousser le battant de la porte et entrai dans la chambre où ma tante était déjà réveillée et attendait son petit déjeuner.
— Mais c’est que nous sommes à l’heure aujourd’hui, me dit—elle. Pose le plateau sur la chaise à côté du lit et retourne à la cuisine, il y a certainement du travail pour toi. Si tu n’en trouve pas demande à Clara, elle t’en trouvera pour la journée.
— Bien, madame VX., Bon appétit.
Il ne me fallut que quelques secondes pour me retrouver dans la cuisine devant la bonne.
— Mme VX. me met à votre disposition pour la journée.
Elle commença à m’énumérer toute une liste de travaux domestiques à faire dans la maison et je me mis au travail. Ce fut comme cela chaque jour que dura mon séjour. De huit heures à vingt—deux heures, je n’arrêtais pas une minute de travailler, recommençant chaque jour le travail de la veille. Je quittai ma tante une semaine avant la reprise des cours au lycée. Quand mes parents me demandèrent comment s’étaient passées mes vacances je leur répondais invariablement :
— Bien ! Je n’ai pas eus le temps de m’ennuyer une minute.
Je me promettais bien de ne plus jamais remettre les pieds chez ma tante, ne fus ce qu’une journée. Pourtant, quand arriva le moment des vacances de l’année suivante, je fus la première surprise quand je m’entendis demander à mes parents de m’envoyer à nouveau chez ma tante. C’est ainsi que je me retrouvai une nouvelle fois à jouer à la bonne chez ma tante mais cette fois j’appris à faire la cuisine sous la direction de Clara qui ne se priva pas de me gifler chaque fois que je ne comprenais pas ce qu’elle voulait du premier coup. J’eus même droit à quelques fessées sous le regard sévère de ma tante pour avoir cassé un objet ou oublier de faire les poussières sur un meuble. Le pire c’est que je commençais à me rendre compte que j’aimais cette situation. Et c’est tout naturellement que je repris le chemin de chez ma tante pour les vacances suivantes mais, cette fois, elle avait prévu de durcir encore son attitude envers moi. Ce ne sont plus des fessées à main nue auxquelles j’eus droit mais c’est aidée d’un martinet à neuf lanières que Clara m’enseigna les diverses tâches domestiques. Lorsque je vins faire mes adieux à ma tante elle me dit.
— Si tu as l’audace de revenir, je vais m’occuper de toi personnellement et je te garantis que tu ne va pas rigoler tous les jours. Aller disparaît. Me dit—elle en guise d’au revoir.
Malgré les menaces de ma tante ou bien peut—être à cause d’elles, je revins une quatrième fois chez elle pour les grandes vacances. Comme les autres années je fus logée dans une petite mansarde mais cette fois, il n’y avait plus d’armoire et je pus vider ma valise. Dès le lendemain matin je fus conduite par Clara à ma tante.
— La demoiselle est là Madame.
— Bien faite la entrer.
— Bonjour Madame VX., dis—je en m’inclinant légèrement devant ma tante.
Elle me regarda longuement avant de se décider à parler.
— Cette année, nous allons t’apprendre à servir. Tu auras toujours des tâches domestiques à remplir mais en plus tu devras me servir comme si j’étais une princesse. Pour cela nous allons aller t’acheter quelques vêtements. Suis—moi.
Nous allâmes en ville faire quelques achats. Trois jupes extra courtes, quatre chemisiers blancs et deux paires de chaussures à haut talon. A peine étions nous rentrée que je dus aller dans ma chambre me changer et mettre une des tenus que ma tante venait d’acquérir pour moi.
La jupe couvrait à peine mes fesses et je me sentis terriblement mal à l’aise en descendant au salon. Jamais je n’avais porté semblable tenue. Pourtant ma tante fut enchantée de me voir habillée de la sorte.
— Parfait ! Me dit—elle en se frottant les mains, Enfin, presque parfait, je constate que tu as mis une petite culotte, malheureusement, cela se voit et je désire que tu la retire.
Un moment je ne compris pas très bien ce qu’elle venait de dire et il fallut qu’elle répète sa demande pour que je la comprenne.
— Je t’ai demandé de retirer ta petite culotte et tant que tu y es, retire aussi cet horrible soutien gorge qui gâche le superbe chemisier que tu porte.
Je fis mine de me retirer pour aller me changer mais elle m’arrêta.
— Inutile de courir à ta chambre pour cela me dit—elle en souriant, nous sommes des femmes et nous avons déjà vu des femmes nues.
Il me fallut tout mon courage pour me décider à défaire mon chemisier pour retirer le soutien gorge et faire glisser mon slip le long de mes jambes. En ramassant mes sous—vêtements je compris que ma vie allait changer radicalement et que ma tante allait passer à un échelon supérieur de mon éducation et je ne fus pas déçue. Mon éducation du service fut ponctuée de coups de martinet et autres punitions pour chaque erreur. Par exemple pour me punir d’avoir sali ma jupe avec de la sauce je fus obligée de faire mon travail domestique dans le plus simple appareil et pour la première fois depuis quatre ans je pleurai à chaudes larmes d’humiliation. Moins d’une semaine après avoir été obligée de travaillée nue, c’est le service du souper que je dus faire nue. Naturellement je fus maladroite et je reçus quelques coups de martinet. Ma tante doubla la punition à m’annonçant que je ferais le service nue pendant une semaine entière. Je passai plus de temps nue à travailler que vêtue et j’en pris vite l’habitude et être nue pour travailler ne me causait plus le moindre problème à la fin des vacances. J’eus même quelques difficultés quand je rentrai chez moi et je devais constamment me surveiller pour ne pas oublier de mettre des sous—vêtements pour aller aux cours. Je dois avouer que les mois qui me séparaient de mon séjour chez ma tante me paraissait long et fastidieux. Ma mère elle de son côté était plus que satisfaite de ma présence puisque je participais activement à la vie domestique de la maison et qu’elle pouvait me laisser les plus gros travaux sans que cela ne me gêne. J’avoue que je me posai énormément de questions sur ce que ma tante allait pouvoir faire avec moi aux prochaines vacances et je dus attendre dix longs mois avant de le savoir.
Cette fois ce fut mon corps en entier qui dut subir les coups de martinet et je fus épilée entre les cuisses par Clara qui prit manifestement plaisir à m’enlever le moindre petit poil. Le reste ce ne fut que travail et service sans interruption pendant deux trop courts mois. Ma tante me promit une autre façon de m’éduquer aux prochaines vacances puisque j’aurais enfin vingt et un ans. Malheureusement je n’eus jamais l’occasion de revoir ma tante car elle décéda dans un accident de voiture et je fus surprise de constater qu’elle m’avait laissé toute sa fortune.
***
— Depuis, je cherche désespérément quelqu’un pour la remplacer et retrouver les sensations de mon adolescence.
Léa me regarda fixement avant de prendre la parole.
— Tu n’as jamais pensé au club SM, il y en a quelques—uns uns dans les environs ?
— J’avoue que j’y ai fais un tour quelques fois mais je n’ai jamais trouvé ce qui me convenait. J’ai essayé par petites annonces et même par Internet mais chaque fois cela s’est soldé par un échec car la personne qui voulait s’occuper de moi ne cherchait qu’à faire de moi une putain et cela c’est lassant. Le sexe fait obligatoirement partie de la vie d’une femme soumise mais il doit y avoir d’autres choses. J’aime obéir aux ordres et être humiliée mais j’ai envie de servir à autre chose qu’à être des trous à bites ou une langue à donner du plaisir.
— Tu veux exclure le sexe de ta relation SM ?
— Pas du tout mais ce ne doit pas être uniquement du sexe. Il me faut autre chose. Je veux bien vivre comme une chienne mais pas devenir une salope qu’on baise ou qu’on fouette et rien d’autre. Je veux travailler, servir et le sexe en fera partie intégrante mais pas le moteur.
— Si je comprends bien, tu es prête à accepter de travailler comme esclave mais pas à servir de pute ?
— Je crois que tu as compris ce que je veux même si je suis prête à satisfaire les caprices sexuels de mon maître ou ma maîtresse.
Léa se leva et alla se servir un cognac.
— Tu en veux un me demanda—t—elle ?
— Non merci, répondis—je, je ne bois jamais d’alcool.
— Excuse—moi mais j’en ai besoin pour avaler ce que tu viens de me raconter.
Je la regardai se verser son verre en souriant. C’est vrai qu’elle avait dû avoir du mal à comprendre.
— Ne t’inquiète pas lui dis—je, je vais m’en aller et je ne reviendrai que si tu m’appelles.
Je l’embrassai et après avoir mis mon manteau je la quittai en me promettant de ne plus jamais raconter mon histoire à une autre de mes amies. Cela allait compliquer notre relation. Je ne savais pas encore qu’elle mettrait six longs mois avant de m’appeler et que cela allait bouleverser ma vie.
****
— Allo ! Carine ? C’est Léa.
— Comment vas—tu ? Cela fait longtemps qu’on ne s’est vu ?
— Il y a six mois depuis ce matin, me répondit—elle.
— Je peux faire quelque chose pour toi.
— Oui et non, je crois que c’est moi qui peux faire quelque chose pour toi. Tu te rappelles notre dernière conversation ?
— Heu ! Oui
— Je crois que j’ai une solution à ton problème.
Il me fallut quelques secondes pour comprendre de quel problème elle me parlait.
— Laisse tomber lui répondis—je, j’en ai pris mon parti et je ne cherche plus.
— Je parle très sérieusement, j’ai l’intention de m’occuper de toi moi—même. Tu me diras qu’il m’a fallut longtemps pour me décider mais j’ai bien réfléchi et je te demande de venir chez moi pour une période d’essais de quelques mois.
— Tu crois vraiment être capable de t’occuper de moi comme tu dis ?
— Oui ! Tu as une heure pour être chez moi. Après je ne veux plus jamais te revoir.
— Je…..
Elle avait raccroché avant que j’aie le temps de lui dire que j’étais d’accord pour sa période d’essais. Si je voulais être chez elle dans les temps, il me fallait me dépêcher car le trajet prenait plus d’une demi—heure. Je courus dans ma chambre passer une robe sans prendre la peine de mettre de sous—vêtements, étant donner la nature de notre rendez—vous cela me semblait approprié. Et trois quarts d’heure plus tard je sonnai à la porte de Léa.
— Entre ! Me cria—t—elle, la porte est ouverte.
Je poussai la porte et entrai dans le hall d’entrée.
— Je suis au salon.
Elle m’attendait assise dans un des fauteuils en sirotant un cognac.
— Je ne te propose pas de t’asseoir étant donné la raison de ta présence ici.
Elle me tendit son verre vide.
— Sert moi un autre cognac.
Je pris le verre et me dirigeai vers le bar pour remplir son verre.
— S’il vous plait, madame lui dis—je en lui tendant son verre.
— Je vois que tu as décidé de tenter l’expérience avec moi. Alors nous allons mettre les choses au point, ou plutôt je vais t’expliquer ce que j’ai décidé. Je ne veux pas entendre le son de ta voix. Quand j’en aurai fini, soit tu sortiras de cette maison ce qui signifiera que tu refuse, soit tu iras dans la cuisine, ce qui signifiera que tu acceptes.
Je fus tentée de lui dire que j’acceptais mais elle venait de m’interdire de parler et je me retins juste à temps.
— Voilà me dit—elle, quand tu es partie la dernière fois, j’ai eu envie de te téléphoner le lendemain mais je manquais d’expérience pour ce genre de situation et j’ai donc préféré « prendre des cours ». En réalité je n’ai pas beaucoup plus d’expérience mais j’ai eus l’occasion de me renseigner. J’ai été dans des clubs et je suis d’accord avec toi sur l’usage que l’on fait des femmes dans ton genre ; on en fait des putains docile et obéissante. Je dois te dire que le sexe fera partie intégrante de ta vie avec moi mais je n’ai pas l’intention de faire de toi une putain même si il pouvait arriver un jour que je te fasse faire le trottoir juste pour le plaisir de t’humilier.
Elle but une longue gorgée de cognac avant de poursuivre.
— Ta fonction principale sera de travailler, cette maison sera la maison la plus propre de la ville car, dès demain matin, elle sera nettoyée de fond en comble chaque jour. Il m’arrivera de te louer à mes amies et amis pour une journée, un WE ou une semaine. Tu ne seras plus qu’un objet. J’exige une obéissance totale de ta part, la moindre incartade sera sévèrement punie. Tu pourras constater qu’il y a des changements dans cette maison puisque j’ai fait aménager deux pièces en prévision de ton arrivée. La première sera ta chambre et la seconde sera ton lieu de douleur puisque c’est là que tu seras punie. Je me suis équipée de toutes sortes d’instruments pour te faire souffrir. Tu seras tondue et infibulée aux seins et au sexe. Maintenant tu as le choix, soit tu quittes cette maison sans espoir de revenir un jour soit tu vas dans la cuisine me préparer un repas. A toi de choisir.
Je regardai fixement celle qui était encore mon amie quelques minutes plus tôt et sans un mot je me dirigeai vers la cuisine. LIRE LA SUITE
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