Au Service de la Russie
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Marie-Jo se débattit contre les liens, ses cris sourds lui semblant étranges et lointains assourdis par l’écharpe qu’on avait utilisée pour la bâillonner.
« Arrête, dit un des hommes. On blesse pas si tu coopères. »
Ils l’avaient amenée à un entrepôt abandonné, loin de toute aide possible. L’air sentait le moisi, et seulement un peu de lumière filtrait à travers les fenêtres crasseuses. Marie-Jo était attachée à une chaise, complètement à la merci de ses ravisseurs. Mais elle était agente du plus grand service au monde, se dit-elle, une femme de courage et de loyauté à la fin !
L’autre homme, à la mâchoire carré comme son camarade, alluma une cigarette « Belomorkanal » qui, autant que toute autre chose, l’identifiait comme un agent du KGB.
« C’est vrai, dit-il, on veut pas blesser. Sois sage et réponds à questions, da ? »
Sa main lui effleura les cheveux, et Marie-Jo trembla de dégoût.
KGB ! Mais comment sa couverture était-elle tombée ? Marie-Jo était certaine d’avoir suivi les Procédures 32-A et 32-B, la contre-surveillance de base et avancée, et Procédure 47-D, maintenir la couverture dans les pays neutres (à l’exclusion de ceux ayant une frontière avec les pays de Catégorie C, ou ceux des gouvernements de Classification II ou III).
Mais elle n’a pas le temps de réfléchir à ce qui s’était mal passé. Un des hommes tendit la main pour lui caresser le sein.
« Réponds honnête et nous sommes gentils. Si résistance, pas gentils. Comprends ? »
Il enleva le bâillon et Marie-Jo déglutit avec difficulté.
« Je sais pas ce que vous voulez de moi, dit-elle. Je ne suis qu’une secrétaire en vacances ! »
L’homme la gifla.
« Honnête, j’ai dit. On te connaît et ta mission. T’as rendez-vous avec informateur. Malheureusement, il est ... indisposé. » Les hommes rirent. « Bon, tu te mets en contact avec manieur comment ? »
« Man... manieur ? dit Marie-Jo. Vous voulez dire mon agent de voyage ? »
L’homme soupira. « Pas honnête, dit-il à son camarade. Comment corriger mauvaise fille ? »
« C’est Procédure 301, dit l’autre homme, obtenir coopération de femme capitaliste âgée de 21 à 35 ans. »
« Je m’en souviens. Faut l’attacher au dos de chaise. »
Ils malmenèrent Marie-Jo en position, et elle rougit d’humiliation quand on lui baissa le pantalon et le slip, sentant l’air frais sur les reins et entre les cuisses.
« Oh mon Dieu ! » cria-t-elle.
« Nécessaire à cause de toi, dit le fumeur. Dernière chance, comment tu te mets en contact avec manieur ? »
« Je te dis, protesta Marie-Jo, je ne suis qu’une ... »
Paf ! L’homme lui donna une tape dure sur les fesses. LIRE LA SUITE
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