La mante religieuse

Chapitre 5
jeudi 26 mai 2022
par  Béate
popularité : 1%
20 votes

Élisabeth le rejoignit quelques minutes plus tard. Elle avait enfin quitté Sabine, la mère de son esclave, comme deux grandes amies, se promettant de se revoir très vite et de se donner des nouvelles régulièrement.
Stéphane avait de tout autres pensées à l’instant où Élisabeth apparut dans la cuisine. En la découvrant dans sa tenue de maîtresse femme, son malaise, face à sa mère, s’était immédiatement dissipé. Il ne lui était pas facile d’avouer à celle-ci qu’il était maintenant avec une autre femme qu’elle. En plus, de lui révéler le genre de rapport qu’il entretenait avec cette femme n’avait pas été non plus évident à dire. Heureusement, tout cela s’était bien passé, sa Maîtresse semblait satisfaite. Sabine, sans doute aussi. En tout cas, c’est ce qu’il espérait.
Sous ses yeux une vraie reine était apparue. Une reine dont il n’imaginait pas encore, il y a quelques heures, toute la majesté et la beauté qu’elle pouvait avoir encore à plus de soixante ans. Dans cette robe ultra moulante, corsetée, gantée jusqu’aux coudes, juchée sur d’extraordinaires talons aiguilles, elle possédait absolument tous les attributs que l’on accorde habituellement aux dominatrices. Elle avait même soigné les détails jusqu’à peindre ses lèvres de rouge à lèvres noir mat et enduire ses cheveux gris d’un gel beaucoup plus épais pour les plaquer en arrière sur son crâne. Elle avait conservé ses lunettes à fines montures métalliques, rendant son visage un peu plus austère et froid qu’il ne l’était déjà. Enfin, et ce qui l’impressionna sans doute le plus, elle tenait dans ses mains, tel un sceptre, une longue et fine cravache de cuir noir. Pour Stéphane, elle était d’une beauté incendiaire, époustouflante et il ne put maîtriser une puissante érection qu’elle remarqua bien évidemment.
— Je vois que je te fais de l’effet mon trésor, fit-elle, ravie sans aucun doute du trouble qu’elle provoquait chez le garçon.
Elle posa sa cravache sur la haute table aménagée en îlot central pour saisir et tendre son verre en direction de ce qui faisait sa fierté à présent : ce splendide éphèbe qu’elle venait, pour ainsi dire, d’acquérir à sa mère.
— À notre rencontre mon chéri, fit-elle toute sourire, en levant, puis portant son verre à ses lèvres.
Puis, elle empoigna la hampe de son pénis, son visage passant instantanément du sourire à la sévérité extrême pour le soumettre à une injonction impérieuse :
— Il faudra que tu me racontes dans les détails ce que sont tes rapports avec ta mère. J’ai l’impression que cela doit être plus que scabreux. Je veux tout savoir avant de l’inviter chez moi, tu entends ?
— Oui Madame, fit-il, un rien apeuré par ce changement d’attitude et de ton chez sa Maîtresse.
— Ce sera Maîtresse dorénavant. Maintenant que j’ai conclu un pacte avec ta mère, déclara-t-elle sur un ton péremptoire.
Un sourire glacial éclaira son visage impassible où rien ne trahissait le feu qui la dévorait de l’intérieur.
— Oui Maîtresse. Je serai votre… voulut-il poursuivre, mais elle l’arrêta :
— Oui tu seras mon esclave à partir de maintenant.
Et pour bien se faire entendre, elle pressa un peu plus fermement son sexe en y plantant ses ongles acérés jusqu’à ce qu’il se torde de douleur devant elle. LIRE LA SUITE


Entrez votre pass abonné

ZONE ABONNES L’abonnement vous permet :
- d’enregistrer et d’imprimer l’intégralité des textes publiés de manière illimitée durant la durée de votre abonnement,
- d’avoir accès à certains récits dont la teneur ne permet pas une large publication,
(NB : Si vous êtes déjà en possession d’un pass, entrez-le, selon le type de votre abonnement, dans une des 2 zones prévues ci-dessous pour accéder à la partie privée de RdF)

ALLOPASS OU PAYPAL
OFFRE DECOUVERTE (1 jours)
ABONNEMENT 7 JOURS
ABONNEMENT 15 JOURS
ABONNEMENT 1 MOIS





ABONNEMENT 3 MOIS





ABONNEMENT 6 MOIS





SE DESABONNER


OFFRE DECOUVERTE (code valable 1 jours seulement)


Commentaires

Logo de Henic
jeudi 26 mai 2022 à 20h53 - par  Henic

Les personnages sont de vraies caricatures : une Cruella sur le retour (quoique bien conservée, semble-t-il), et une lopette de compétition qui se soumet à celle qui pourrait être sa grand-mère (jeune, pour le coup) !
Béate les met remarquablement en scène tous les deux. Jusqu’où ira la perversité de des femmes, la Maîtresse, mais aussi la mère, qui en tient également une belle couche !