Olenka 8

8 - La punition
mardi 9 mai 2006
par  Alex Cordal
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Olenka a passé la nuit attachée au radiateur de la cuisine. Je la retrouve assise dans la position inconfortable où je l’ai laissée la veille, les poignets entravés par ses liens. Je savoure la vision de la flaque sur le carrelage dans laquelle baignent ses fesses. Par sadisme, je l’ai obligée à boire un litre d’eau hier soir, et cette nuit, elle n’a pas pu se retenir et faire autrement que de pisser sur place.

Je la délivre. Elle se précipite aux toilettes. Lorsqu’elle revient, j’apprécie la voir préparer mon petit déjeuner.

– Merci de me garder, mon Maître, dit-elle servant mon café. J’ai bien mérité la punition de cette nuit.

Elle semble s’adapter à cette montée d’un cran dans le sado-masochisme. Tant mieux. Ce n’est qu’un début. Je dois partir jusqu’au soir, alors je lui réserve une journée originale à La Noisetière.

– Il y a longtemps que je veux remettre en route l’ancienne ferme dans le bâtiment d’en face. Tu vas l’inaugurer. J’hésite entre l’étable, l’écurie ou la porcherie !

Ce sera l’écurie. J’y ai entraîné Olenka et je l’ai installée dans le box central. Elle m’a suivi sans rechigner et elle obéit à tous mes ordres.

– Ecarte les cuisses !

Elle est toujours nue, bien entendu. Elle s’exécute et attend. J’accroche à une ferraille scellée dans le mur, la chaîne que j’ai trouvée dans la remise. Puis je glisse l’arceau du cadenas dans le dernier maillon de l’autre extrémité, puis je le fais passer dans les deux anneaux vulvaires qui pendent entre les cuisses d’Olenka. Je termine en fermant le cadenas.

– Voilà, tu as une liberté de mouvement d’environ un mètre. Tu vas rester à l’écurie jusqu’à ce soir. Je vais t’apporter trois gamelles de granulés et un seau d’eau pour tes trois repas. Tu devras avoir tout fini quand je rentrerai ce soir ! C’est clair, la jument ?

– C’est clair, Maître !

J’ai posé la nourriture et la boisson, et je suis retourné au manoir. J’allais monter dans la voiture, quand j’ai pris idée de revenir discrètement vers l’écurie afin d’observer le comportement d’Olenka.

Je regarde à travers les vitres poussiéreuses. Olenka ne me voit pas. Elle s’est mise à quatre pattes. Elle n’a même pas cherché à rapprocher les gamelles de nourriture que j’ai volontairement placées à deux mètres devant elle à l’entrée du box. Je découvre que la punition n’en est pas une. Olenka se complait dans cette situation. Elle s’est avancée jusqu’à être arrêtée par la tension de la chaîne. Au lieu de prendre l’écuelle et la ramener vers elle, elle préfère tirer sur sa vulve et manger ses granulés en enfouissant la tête dans la gamelle.

J’ai attendu qu’elle ait fini son repas. Elle s’est couchée en chien de fusil. J’espère que la fraîcheur et l’humidité qui règnent dans l’écurie rendront sa journée pénible, parce que pour l’instant, la punition est plutôt agréable pour Olenka.

Les jours suivants, j’ai répété les punitions de ce genre. Olenka m’a avoué qu’elle appréciait d’être ainsi malmenée. Une nouvelle complicité s’est établie entre nous, comme si l’épisode de La Lanterne était oublié. Nous avons recommencé à faire l’amour. Mais Olenka est consciente que le pire ne lui est pas encore arrivé. L’espère-t-elle ou le redoute-t-elle ? Une chose est certaine, elle est résignée. Il en va de même pour les conséquences inéluctables de l’absorption des trois pilules quotidiennes. L’autre soir, nous étions installés sur le canapé, elle s’est blottie contre moi et s’est laissé aller à quelques confidences :

– Je crois que les pilules commencent à produire leur effet. Regarde mes seins, comme ils ont gonflé. Et ce n’est pas tout, je me suis pesée tout à l’heure, j’ai repris deux kilos en trois jours. C’est dur pour moi de savoir que je vais devenir une grosse vache, mais je l’accepte parce que tu l’as décidé. Mais quand même, peux-tu m’expliquer pourquoi tu veux transformer mon corps ainsi. Et ma vraie punition, comme tu dis, c’est quand ?

– Tu verras bien ! Je te l’ai déjà dit, je te préviendrai. En attendant, je suis content que les pilules agissent aussi rapidement.

– Tu te rends compte, reprend Olenka. Et si l’effet était irréversible. Je serai définitivement toute déformée, horrible. Plus personne ne voudra de moi.

– Je l’espère bien. Mais tu n’as plus ton mot à dire, ton corps m’appartient, j’en fais ce que j’en ai envie !

Olenka me lèche la main. En chienne soumise, elle accepte son devenir, déchirée entre une crainte bien compréhensible et ses besoins masochistes comblés.

°°°°°°°

À la vue des deux cavalières qui franchissent le portail, Olenka interrompt son travail de traduction et m’appelle :

– Alex, nous avons de la visite !

J’aperçois Salamandre et Elvine descendre de cheval.

– Bonjour Alex ! Bonjour Olenka ! Il fait un temps splendide. Ça vous dit une balade à cheval dans les bois ?

Je m’empresse de répondre :

– Oui, surtout avec le temps magnifique. Mais Olenka et moi n’avons pas de chevaux.

– Alex, tu me déçois ! me rétorque Salamandre malicieuse. Réfléchis : si je te dis qu’Elvine va se faire un plaisir de te laisser sa monture…

Mais bien-sûr, j’aurais dû y penser. Je termine la phrase de Salamandre :

– Je prends son cheval, et Olenka et Elvine nous suivront à pied. !

– Exactement ! confirme Salamandre. Un peu de sport ne fera pas de mal à Elvine. Je trouve qu’elle a un peu tendance à s’empâter.

Cinq minutes plus tard, nous franchissons le porche et nous nous enfonçons dans la forêt de noisetiers. Le chemin forestier est suffisamment large pour que le cheval de Salamandre et le mien puissent avancer côte à côte. Derrière nous, Elvine et Olenka vêtues l’une de sa tenue de cavalière et l’autre de jeans et de baskets, marchent d’un bon pas pour ne pas se faire distancer. Je profite du moment pour informer Salamandre des dernières bêtises d’Olenka et de ses conséquences.

– Je n’aurais jamais cru ça d’elle, s’exclame-t-elle. Tu as bien fait de réagir. Serre-lui la vis ! Punis-la au maximum ! Encore que, vu son appétit pour les souffrances et ses besoins d’exhibitions, je ne suis pas sûre que tu obtiendras le résultat attendu. Elle risque au contraire d’être toute contente.

– Je le sais bien ! Et tu as raison. La façon dont je la méprise depuis que j’ai découvert son dérapage semble lui convenir parfaitement. Je l’avilis, je la traite comme une chienne, je l’oblige régulièrement à passer des journées entières, nue et attachée dans l’ancienne écurie. Elle n’a jamais été aussi heureuse. Mais la vraie punition est pour bientôt, terrible, redoutable ! Elle le sait, et j’espère qu’elle n’y prendra aucun plaisir et que ça lui sera vraiment insupportable !

– Tu excites ma curiosité et mon appétit, Alex ! Qu’est-ce que tu as prévu ?

– C’est une surprise ! Mais je t’invite au spectacle ! Ça commence samedi prochain.

Après quelques kilomètres, Salamandre décrète une pause. Olenka et Elvine soufflent un peu. Salamandre les regarde. Elle me fait un clin d’œil et ordonne aux marcheuses :

– Déshabillez-vous les filles ! Vous ne gardez que vos chaussures !

Je trouve l’idée excellente, mais je rectifie :

– Elvine peut garder ses bottes, mais Olenka va quitter ses baskets, ça lui endurcira la plante des pieds.

Quelques instants plus tard, les deux filles sont nues. Elles ont rangé leurs vêtements dans la sacoche de mon cheval. Lorsque nous sommes repartis, Salamandre les a fait passer devant nous. Le spectacle de nos deux randonneuses qui ouvrent la marche est ravissant. Chaque fois que je vois Elvine et Olenka l’une à côté de l’autre, je suis fasciné par le contraste de leur anatomie respective. Cette proximité amplifie leurs caractéristiques physiques. Elvine me semble d’une maigreur maladive, tandis qu’Olenka paraît énorme. Il est vrai que ma compagne a encore grossi cette semaine sous l’effet conjugué des pilules jaunes et du LACTOTRUIE. Elle prend aussi ces granulés en triple dose lorsqu’elle passe sa journée à l’écurie.

La différence entre les deux femmes est encore plus visible en posant le regard sur les deux postérieurs. Celui d’Olenka semble faire deux fois la largeur de celui d’Elvine. Il est incroyablement imposant. La marche pieds nus lui enlève toute son élégance en l’animant d’un balancement lourd et saccadé. En revanche, Elvine chaussée de ses bottes à talons nous présente un petit cul adorable, décoré de sa salamandre. Les mignonnes petites fesses se dandinent harmonieusement.

Lorsque nous nous arrêtons une nouvelle fois, je ne peux que renouveler les mêmes commentaires pour le côté face. Les épaules et les cuisses de chacune concourent dans des catégories différentes. Le ventre d’Elvine est creusé. Celui d’Olenka, s’il reste discret quand elle se tient debout, ne peut en revanche se dissimuler en position assise à causes des nouveaux kilos qui s’y sont logés. Mais le summum, c’est la poitrine. Les deux œufs au plat de l’esclave de Salamandre ne peuvent pas rivaliser avec les deux énormes obus d’Olenka qui n’ont jamais été aussi volumineux.

Salamandre a envie de s’amuser, elle s’adresse aux deux marcheuses :

– Allez les filles ! Un peu d’exercice ! Vous allez trottiner à côté de moi, chacune à votre tour !

Le spectacle est magnifique. À tour de rôle, les deux filles courent à côté du cheval de Salamandre. Un, puis deux, puis trois tours de clairière. Salamandre accélère progressivement. Olenka souffre davantage. Je vois ses seins ballotter à chaque foulée. Soudain, elle ralentit le rythme, sans doute épuisée par cette course improvisée. La cravache de Salamandre la rappelle à l’ordre en claquant sur ses fesses. Puis c’est le soulagement : Elvine la remplace. Elle suit beaucoup mieux. Plus légère et sans doute entraînée à ce petit jeu, elle termine ses trois tours sans trop de fatigue. Puis Olenka doit prendre la relève. Elle terminera péniblement ce dernier exercice.

– Toujours vaillante, malgré son poids, me déclare Salamandre. Tu vas la faire grossir encore beaucoup ?

– Non, c’est fini ! Tu as vu ses seins, sa croupe. Elle sera magnifique samedi !

Je n’en dis pas plus ! Olenka se tient la poitrine avec les mains pour la soulager de son traumatisme causé par les mouvements désordonnés de ses deux obus pendant la course. Elle m’a entendu. Son regard montre une inquiétude grandissante. Le grand jour de la punition approche ! LIRE LA SUITE

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