Une vie de femme soumise - 3

Chapitre 3
samedi 24 juillet 2010
par  CClaudia
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Je sentis le froid du métal autour de mon cou en même temps que j’entendais le déclic du cadenas. Le collier semblait épais. Il était lourd. Je ne pouvais ni le voir ni le toucher, mes mains étaient enchaînées dans mon dos et mes yeux étaient recouverts d’un loup.
L’homme tira un petit coup sur la laisse pour que j’avance. Mon Maître m’avait habillé de mes hauts talons et, dans le noir, je devais faire attention à chaque pas.

D’ailleurs, où était-il maintenant ? J’avais dû couvrir mes yeux, dès notre départ en voiture. J’avais tenté de l’interroger sur notre destination mais il m’avait intimé l’ordre de me taire, d’un ton sans réplique. La voiture avait enfin ralenti, et il s’était adressé une dernière fois à moi :

— Sors, déshabille-toi, garde tes chaussures et ton masque. On t’attend ainsi.

J’ai bien sûr obéi, sans discuter. Mais, le bruit du moteur qui s’emballe, dès que je fus nue, m’a surpris. Mon Maître m’abandonnait dans un lieu inconnu. A qui étais-je confié ? Pourquoi ? Combien de temps ? Toutes ces questions étaient présentes à mon esprit quand j’entendis qu’on s’approchait de moi.

— Tout doux, jolie chienne. Ton Maître ne m’a pas menti, tu es vraiment magnifique.

Par réflexe, je baissai rapidement la tête, écartai les cuisses et laissais mes bras le long du corps, paume ouverte, vers la voix.

— et docile avec ça ! Nous allons bien profiter de notre week-end je crois...

Alors qu’on me passait ce collier au cou, je me dis que je pouvais déjà répondre à une question : j’étais ici sans mon Maître pour plus d’une journée !

Qu’avait-il encore inventé pour me mettre à l’épreuve ? C’était plutôt réussi d’ailleurs, j’avais sentis mon intimité se mouiller quand l’homme avait annoncé qu’il allait « profiter » de moi.

Une porte s’ouvre. Je suis poussée à l’intérieur. On me guide quelques pas puis je dois m’arrêter. La voix reprend, tonitruante :

— Et voici, messieurs dames, notre jouet ! Vous ne l’aviez jamais vue ainsi n’est-ce pas ?

J’entendis un ou deux rires, de suite stoppés par celui qui semblait être le maître de cérémonie.

— Chut, je vous rappelle la règle principale : elle ne doit pas entendre vos voix, elle ne doit pas vous reconnaître, alors que vous allez tous abuser d’elle.

Je tressaillis. Ces hommes, et peut-être ces femmes, me connaissaient ? L’homme tira d’un coup sec sur la laisse et je me retrouvais à quatre pattes sur une épaisse moquette.

— Tu as bien entendu : tu es confié par ton Maître aux personnes présentes. Elles te connaissent, toutes, mais dans d’autres cadres : professionnel, familial, social. Tiens approche !

Il me prit par le collier pour me faire avancer.

— Monsieur, voulez vous commencer. Il y a bien longtemps qu’une telle jeunesse ne vous a pas prodigué ses caresses. Il paraît qu’elle est très douée. Voilà, descendez votre pantalon. Oh, c’est plus tout neuf ça ! Mais elle va s’appliquer, ne vous inquiétez pas.

Il me releva par les cheveux et je sentis une présence devant moi.

— Ouvre la bouche ! LIRE LA SUITE



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