Les trois soeurs

dimanche 3 janvier 2016
par  Fatum
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Tout était prêt pour recevoir une invitée, une invitée que je ne connaissais pas encore et que je devais aller chercher dans l’après-midi. Je traversais une mauvaise passe : mon épouse Émilie venait de me quitter pour aller vivre avec mon directeur, et celui-ci sous un prétexte quelconque m’avait viré. J’avais bien sûr reçu un très joli préavis, et comme j’avais depuis le décès de mes parents hérité de leur villa, et qu’en plus mon épouse avait toujours refusé de me donner des enfants, j’avais de quoi voir venir. Je décidai alors de me venger du sexe féminin. Il fallait qu’une femme, prise au hasard, paie l’addition.
Ma villa était installée en bordure d’une vaste forêt, dans une zone très dépeuplée. Les plus proches voisins se trouvaient à deux kilomètres, et par crainte des voleurs, mon père avait fait ceinturer la propriété par de hauts murs surmontés de barbelés. Et une imposante grille condamnait l’entrée.
La villa était très vaste, mais à part l’étage, je n’y avais fait effectuer aucun travail. Par contre, là, j’avais l’argent nécessaire pour tout faire modifier. Il y avait là quatre chambres plus une immense salle de bain. Pour le plaisir, mes parents avaient fait installer à côté de leur chambre une terrasse de trente mètres carrés entourée d’un mur de deux mètres de haut, et avaient pris l’habitude d’y prendre de longs bains de soleil complètement nus, sachant que personne ne pourrait les voir. Je fis transformer trois des chambres qui se trouvaient en enfilade en un vaste local donnant sur cette terrasse. Le nouveau local donnait également sur le parc, et de grands barreaux en protégeaient les fenêtres. De l’autre côté, il y avait un long couloir donnant sur le rez-de-chaussée par un grand escalier, et aussi sur ma chambre jouxtant une importante salle de bain.
J’avais moi-même aménagé le grand local, et en avais fait un véritable donjon : rien n’y manquait du matériel habituel. Une croix de Saint- André que j’avais un peu transformée et améliorée, un carcan à côté d’une table d’étirement, un fauteuil gynécologique, un chevalet prévu pour faciliter les sodomies. Toute une série de chaînes descendaient du plafond. Au mur étaient fixés des cravaches et fouets divers. Dans un grand rayon, toute une série de godes et autres jouets sexuels, de dimensions différentes et de matières diverses. J’y avais encore ajouté un petit appareil appelé le sybian que j’avais fait venir d’Amérique, et me réjouissais de bientôt le faire découvrir à celle qui serait mon invitée. Il y avait également une cage de fer que je pouvais hisser en hauteur. Je comptais y mettre de temps à autre celle qui serait ma prisonnière. Au centre du local, un grand lit de fer, avec à chacun de ses coins une colonne d’acier porteuse de plusieurs anneaux. Il y avait encore un tabouret sur lequel se trouvait fixé un gode. Tout me semblait en ordre. Sur la terrasse il y avait outre quelques fauteuils en osier, une balancelle et un portique muni de plusieurs cordages.
Il était temps de me mettre en route. Il me fallait aller à la côte trouver celle qui serait mon « invitée » Deux cent kilomètres m’en séparaient, mais il ferait clair très tard : nous étions en plein été, et les plages seraient noires de monde. Tant mieux : une disparition se remarquerait moins vite et je comptais être rentré avec ma proie bien avant minuit. Par prudence j’avais teint mes cheveux en noir pour masquer leur blondeur, m’étais posé une fausse moustache et mis des lunettes qui ne me servaient à rien, sinon à davantage cacher mon véritable aspect. Je garai ma voiture à l’orée d’un bois, et commençai ma recherche. Ce ne fut pas trop difficile. J’étais entré dans un petit bar pour y boire un café, et y assistai à une scène assez violente entre un homme d’âge mûr et une jeune femme qui ne devait avoir qu’une bonne vingtaine d’années. Elle était très jolie, vêtue simplement d’un short en jean et d’un pull rayé. Elle venait d’être violemment giflée par son ami qui était sorti en colère du bar, et était en larmes. Je me levai et lui tendis un mouchoir propre
« Tenez, mademoiselle, ne pleurez pas ainsi. Il ne le mérite certainement pas. »
Elle me regarda, comme rassurée, et me dit avec des sanglots dans la voix
« Ce n’est vraiment qu’un voyou. Je ne veux plus le voir, je veux l’oublier. »
Je la flattai alors
« Vous avez raison, jolie comme vous l’êtes, vous lui trouverez vite un successeur. Et si j’avais dix ans de moins, je serais déjà occupé à vous draguer. »
Elle me sourit alors, et accepta de prendre un apéritif. Elle y trempa ses lèvres, et s’excusa un moment
« Je dois aller aux toilettes me refaire une beauté. »
La chance était de mon côté : je vérifiai que personne ne me regardait, et versai dans son verre une poudre qui ne ferait son effet qu’une heure plus tard. Quand elle revint, nous avons parlé de chose et d’autre. Puis, un peu plus tard, je lui proposai de l’emmener dîner dans un des meilleurs restaurants de l’endroit, dont je lui citai le nom.
Impressionnée par la réputation de l’établissement, elle accepta mon invitation et nous nous sommes mis en route. Je lui dis qu’il me fallait aller chercher ma voiture, et sans méfiance elle m’accompagna. La vue de ma BMW la conforta dans le sentiment d’avoir rencontré un monsieur « comme il faut » . Je lui proposai de s’y installer, car le soir tombait, et il nous fallait aller au restaurant. A peine assise, la poudre fit son effet, et elle s’assoupit profondément. La nuit était tombée, et je pus sans problème ouvrir mon coffre et l’y coucher. Je suis rentré chez moi sans le moindre problème, je savais qu’elle dormirait au moins pendant une dizaine d’heures. Arrivé à la villa, je rentrai ma voiture au garage et allai fermer la grille. J’eus un peu de mal à monter la fille à l’étage, dans le grand local. Je m’aperçus alors que je ne connaissais même pas son prénom, et cela m’amusa. Arrivés dans le grand local, je la posai sur le lit. Je lui plaçai au cou un collier de fer, plaçai un bracelet de fer aussi à chaque poignet, et les reliai par des chaînettes à un anneau du collier. Puis j’éteignis la lumière, et sortis.
Je savais que la pièce serait plongée dans une totale obscurité jusqu’à mon retour. Une caméra télécommandée placée au plafond se mettrait en action dès que j’ouvrirais la porte et filmerait la réaction de ma prisonnière lorsqu’à son réveil, elle découvrirait le monde effrayant dans lequel elle se trouvait. Et cela se passa comme je l’avais prévu. Je dois avouer qu’à sa place j’aurais également paniqué. Je ne lui laissai pas le temps de bien réaliser ce qui se passait.. Comme je ne connaissais pas son prénom, j’avais décidé de l’appeler Julia, le second prénom de ma femme. Et lorsque je la punirais, j’aurais ainsi l’impression de punir mon ex-femme. Sans attendre, je me déshabillai et vins me placer à côté de son lit.
Et je l’interpellai :
« Bonjour, Julia, j’espère que tu as bien dormi »
Elle fut étonnée en me regardant. J’avais lavé mes cheveux, fait disparaître ma moustache et mes lunettes. Visiblement, elle avait du mal à me reconnaître
« Eh oui, Julia, c’est bien moi. Et je te souhaite la bienvenue dans la villa où tu vas passer quelques semaines et si tout se passe bien quelques mois ou même quelques années. Comme tu peux le constater, tu ne t’ennuieras pas. Bien sûr, tu te demandes pourquoi tu es ici, et tu te dis que j’ai dû me tromper en t’enlevant. En fait, c’est au hasard que tu dois ta présence. Nous allons donc vivre ensemble cette présence, et en profiter. Mais il faut maintenant que je te prépare. Je te signale à tout hasard que ma villa est totalement isolée, et que les cris que tu pousseras sans doute ne serviront à rien, sauf à augmenter le plaisir que tu vas me procurer. Personne ne viendra jamais à ton secours, et tu devras accepter tout ce que je t’imposerai. Voyons maintenant ton corps que je soupçonne d’être bien agréable, mais évidemment je n’ai pas encore eu le temps de vérifier la chose. »
Je m’étais muni de grands ciseaux et commençai à découper ses vêtements, sans me presser. LIRE LA SUITE

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