Bablao
Articles de cet auteur
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La poudre
I° partie
Lise ouvrit la petite boîte en or. Depuis sa rencontre avec monsieur Georges, la jeune femme avait basculé dans la folie. Elle devait au photographe de presse à la retraite de lui avoir révélé sa vraie nature : une sexualité débridée dont elle ne soupçonnait rien quelques mois auparavant, mais (...)
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Le bondage de Lise
Lise observait ses seins avec un mélange d’effroi et d’excitation. Attachés séparément avec de la ficelle de boucherie, fine et résistante, ils ressemblaient à deux énormes saucissons. Elle s’était infligé elle-même ce traitement, suivant scrupuleusement les recommandations de Monsieur Georges. Assise sur (...)
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Le feu du rasoir
Monsieur Georges se frotta longuement les mains. Ce mouvement de va-et-vient traduisait chez lui une intense réflexion. Dans la cuisine, Sue préparait le déjeuner, provoquant un joyeux tintamarre dont il ne percevait pourtant que des échos assourdis. La petite ménagère à qui il avait rasé le pubis (...)
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La raquette de ping-pong
Lise sortit de la salle de bain en chantonnant. Depuis que Monsieur Georges lui avait posé les anneaux, elle se sentait exister pleinement, en état d’excitation permanent. D’ailleurs dans l’eau tout à l’heure, elle n’avait pas résisté à la tentation de se tripoter jusqu’à l’orgasme, passant outre (...)
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La séance de lavement
Lise était allongée sur la table de la cuisine. Pour tout vêtement, elle portait des cuissardes rouges en latex et un soutien-gorge de la même matière. De la même couleur aussi. Très enveloppant, le sous-vêtement était percé aux extrémités. Il laissait apparaître deux tétons grumeleux. Tremblant à la fois (...)
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Amours mécaniques
Sue hoqueta, la glotte fouettée par la violence de l’éjaculation. La queue enfoncée jusqu’à la garde dans la bouche de la petite Vietnamienne, Monsieur Georges tirait d’interminables bouffées sur son Davidoff. L’ancien photographe de presse fumait rarement. Depuis sa sortie de l’hôpital, c’était même la (...)
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Rex, le danois
Rex huma l’air. Longuement. On n’y voyait goutte. Le brouillard encore et toujours. En cette fin de soirée de novembre, Genève ressemblait à Londres. De Sir Arthur Connan Doyle et de Jack l’Éventreur. Le danois de Monsieur Georges s’agita. Pas de doute, il sentait une présence. Féminine et connue, (...)