doigts de fée

Préambule « des Récits indécents » par doigts de fée

« Histoire d’O » de Pauline REAGE étant à l’origine de mes premiers émois bdsm, je gribouille sous le pseudo de O pour lui rendre hommage en clin d’œil.

Tous ces récits, qui s’enchaînent comme autant de maillons me reliant à un Maître imaginaire sont pour la plus grande partie d’entre eux fantasmés et pour quelques autres réellement autobiographiques.
Ils vous sont contés, comme des petites nouvelles lubriques, sur un mode onirique (« Il était une fois…ils marièrent leurs corps et leurs esprits et eurent beaucoup d’orgasmes » dans lequel les membres de la communauté BDSM peuvent se reconnaître en terme de statuts (qu’ils soient Maîtres ou esclaves) et se retrouver à travers des fantasmes (vécus ou pas).

Des gribouillis dont la prétention est plus érotique que littéraire ; ils sont le résultat d’une écriture originale, rapide et pulsionnelle. Ainsi aucune bibliographie ne vous sera proposée en référence, car c’est justement la virginité littéraire de la gribouilleuse, dans ce domaine encore confidentiel de l’érotisme littéraire, qui lui permet l’expression naturelle, jouissive et esthétique de l’érotisme sublimé par le lien d’asservissement lubrique, qui unit l’esclave à son Maître, et inversement.

Le style de ces « récits indécents » est un peu baroque, il devient même parfois presque rabelaisien à l’excès, avec des phrases interminables (qui vous coupent presque la respiration pour la rendre haletante, à l’image reflet d’une pulsion orgasmique), comme si l’expression spontanée (et donc jamais ni laborieuse ni maintes fois reprises) laissait comme un peu trop de matière sur un tableau.
Et malgré les quelques boursouflures et fioritures inutiles parfois, le relief reste harmonieux laissant une impression d’ensemble délicieusement suggestive, bien au-delà de l’orchestration désordonnée des termes auxquels elle a recours.

L’écriture qui s’y exprime se veut élégante, tout comme est raffiné le lien d’asservissement qui y est décliné ; elle se plait à recourir à la palette des nuances offertes par un langage ciselé qui laisse la magie envoûtante des mots subtilement opérer.
En fait c’est comme le contraste de l’ombre et de la lumière en photo ; c’est de l’usage de la crudité des mots(dont la vulgarité brutale et contextualisée excite les sens en contrariant notre sacro sainte éducation policée) et de la douceur onirique de quelques touches poétiques ( qui les pastéllisent en les édulcorant comme pour les apaiser), qu’une harmonie paradoxale au doux son de la langoureuse mélodie des mots ( parfois jusqu’à l’argot empreinté), continue à résonner longtemps après que les délicieuses pulsions se soient manifestées et finalement apaisées.
Une façon de s’éterniser dans cette douce torpeur en traînant encore un peu dans l’indécence du récit, pour ne s’en retirer qu’avec une infinie douceur, avec la sensation rare et précieuse de ressentir : « dans votre bas ventre une douce chaleur dans laquelle les papillons virevoltent » encore...

Libertine des « maux » et des lettres, je souhaite que cette douce littérature, délicieusement indécente, résonne en vous de la puissance d’un lien cérébral magique, qui soit digne de la voluptueuse défaillance dans laquelle elle prétend vous plonger ; que sa lecture vous éveille l’émoi charnel, la sensualité animale, l’imagination débridée, la gourmandise frénétique, la perversité magnétique, l’excitation lubrique et les plaisirs partagés qui ont accompagné son écriture, affolant impitoyablement mes chairs, tuméfiées d’un désir incandescent…

Afin de faciliter votre descente en eaux troubles, une clef de lecture vous est proposée ; les récits indécents vont s’écouler selon la chronologie qui les a inspirés ; pour autant il est préférable de les installer confortablement sur une jolie bergère d’antan à quatre pieds, en privilégiant toujours au préalable, la lecture des quatre nouvelles fondatrices que sont : « L’Aristochienne », « La belle inconnue », « Dame nature » et le « Le regard des autres ».

L’emprise ferme, subtile et rassurante de mon Maître imaginaire sur moi, est le fil conducteur qui sous-tend ces récits ; je lui en dois l’inspiration (comme on la doit à sa muse vénérée) ne revendiquant paradoxalement, en ce qui me concerne, que la paternité de l’expression scripturaire et « cyprinienne » de notre complicité fantasmée, rare, et par essence précieuse.
Chacun de ces récits indécents à vocation à résonner en lui, à l’image d’un élégant serment d’allégeance qui lui serait solennellement dû de toute éternité et dont il se plairait tout autant à en contempler le raffinement esthétique, qu’à en écouter l’écho lubrique.

Le Maître de mes rêves est un écuyer d’exception, qui hisse la relation bdsm au rang d’un art de vivre l’érotisme esthétique au quotidien. Il est de ses êtres rares qui sont passés Maître dans l’art et la manière d’érotiser jusqu’à leurs plus magistrales colères, et ce, avec une perversité paradoxale, qui lui est propre.

De même vous le verrez, avec une subtilité qui n’appartient qu’à lui, décliner à l’infini une douce cascade de mises en scènes lubriques, qui puisent leurs réalismes, de part le simple fait, qu’elles prennent naturellement naissance, au fil de sa journée, juste aux hasards d’un regard, d’une pensée, d’une lecture, d’un son, d’une senteur, d’une contrariété....
Et toutes ces sensations qui pourraient bien rester banales, lui deviennent émotions libidineuses ; il les réinterprète avec un talent pervers, comme un prétexte évident, pour exprimer et satisfaire sans modération, les instincts de prédation, qui restent toujours en veille, chez les Dominants de ce niveau.

Vous aurez le plaisir, au fil de mes récits, de le découvrir…

Merci à ce Maître fantasmé de mon imaginaire de m’avoir guidé à ce jour pour verbaliser ce que sa bienveillance me soufflait à l’oreille.

La très belle passion qui orchestre, sans être jamais sirupeuse, la douceur, la tendresse et l’amour, est la seule qui donne sens à la cérébralité du lien d’asservissement qui unit l’esclave à son Maître. Ce lien viscéral et invisible au « Regard des autres » qui dans un dernier sursaut de perversité pudique préfère taire son nom (et de fait si souvent galvaudé), opère comme un fluide insaisissable transmettant les non dits et les soit disant interdits lubriques d’une âme à une autre.

Il est si bon de lâcher prise derrière les douves de son château...Elles deviennent comme des intruses ces peurs sans intérêt, à bouter hors de son royaume enchanté dont il est seul Maître des règles qui régissent joies et peines, droits et devoirs.
Quand il m’a adopté pour chienne, je crois qu’il m’aimait déjà ; en tout cas suffisamment pour me faire la plus douce confidence (ci-dessous) sur un ton très posé.

« Au hasard des parenthèses enchantées à l’occasion desquelles, tu seras livrée à d’autres Maîtres, puisque il me plaira ponctuellement qu’il en soit ainsi, il arrivera peut être qu’un jour, un autre que moi te séduise viscéralement et te veuille pour lui seul ; si je le juge digne de devenir le Maître de la chienne docile que mon dressage aura si bien formaté, alors c’est moi, quoiqu’il puisse m’en couter le moment venu, qui t’ordonnerait de te blottir à ses pieds, et de lui faire à son tour le serment d’allégeance qui lui reviendra de droit en tant que ton nouveau Maître. »

Ces récits lui sont dédiés comme ils vous sont offerts.
Puisqu’ils doivent m’échapper alors je vous les livre ; laissez les vivre en vous, se blottir coquinement au chaud, comme pelotonnés dans les endroits intimes, que la morale judéo crétine, inexorablement réprime.
En conclusion : la lecture « des récits indécents » gagne à être faite, à haute, belle et intelligible voix ; en matière d’émotion érotique, un petit Lucchini qui s’ignore à peine, sommeille impudiquement au fond de chacun d’entre nous ; il ne demande qu’à s’exprimer, si seulement vous Osez le laisser faire …

La découverte « des récits indécents » est la modeste offrande de mon journal intime qui s’ouvre facilement, comme les cuisses douces et vulnérables d’une chienne soumise docilement livrée aux caprices de son Maître, aux pages souvent lues ….


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jeudi 25 juillet 2013
par  doigts de fée

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