Louée

lundi 25 juillet 2011
par  Fatum
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J’étais âgée de vingt-six ans lorsque mourut Robert. Il me laissait veuve, mais comblée. A dix-huit ans, après avoir réussi mon bac, j’avais fui la maison familiale où je me sentais enfermée. Mes parents n’avaient rien fait pour me retenir, semblant même soulagés de mon départ. Il faut dire que j’étais tout sauf un cadeau. Très indiscipliné, souvent méchante, je leur avais mené la vie dure. Pendant quelques mois j’habitai un petit appartement avec une copine, vivant de petits travaux ça et là, mais ne parvenant pas à me fixer. C’est alors que dans une soirée je rencontrai Robert. J’étais et suis toujours fort jolie. Longs cheveux noirs, yeux verts, un nez parfait, de belles dents, et une silhouette qu’on me disait être de rêve. Quand il me vit seule dans la discothèque où je passais plusieurs soirées par semaine, il s’intéressa directement à ma personne. Il était excellent danseur, maniait un humour souvent féroce comme je l’apprécie. Et je me laissai draguer. Fière d’attirer l’attention d’un homme aussi séduisant, je laissai faire. Le soir même, j’étais dans son lit. Je ne savais rien de lui, rien de l’amour, et j’étais toujours vierge. Mais j’étais folle de lui, et me lançai dans cette aventure sans trop y réfléchir. Très vite, je vins habiter chez lui : il possédait un superbe duplex, en plein centre de Paris, et me révéla alors qu’il était depuis le décès de son père à la tête d’une importante société d’import-export. Comme sa mère était décédée trois années auparavant, et qu’il n’avait ni frère ni sœur, il était devenu l’héritier d’une énorme fortune. Il comptait d’ailleurs revendre son appartement pour aller habiter le manoir de son père, situé quelque part en Sologne. Il me proposa d’y habiter avec lui ce qu’évidemment je ne refusai pas.

Il m’avait fait découvrir l’amour physique et je lui appartenais sans le moindre regret. Quand il me prenait chaque fois des frissons me parcouraient le corps. Et il était heureux de m’entendre crier de joie à chaque orgasme. Bien sûr, tout n’était pas parfait. Partouzard né, il aimait les soirées libertines et aimait surtout m’y exhiber. J’acceptai pour lui faire plaisir de me donner devant lui à d’autres hommes. Assez curieusement, au cours de ces soirées, il évita de me livrer à d’autres femmes. En fait, il avait choisi de le faire chez lui Régulièrement, je voyais débarquer l’une ou l’autre jolie fille, dont il me poussait à devenir l’amante. Le corps féminin m’avait toujours attirée, et rapidement je devins une homosexuelle avertie. Lui se contentait de nous regarder ma partenaire et moi, faire l’amour devant lui Immédiatement après, il nous prenait à tour de rôle. Et j’adorais ces séances en trio. Deux années se passèrent ainsi, deux années de fêtes. J’avais appris à faire l’amour en utilisant tous mes orifices, aimant cela. Et surtout aimant de plus en plus Robert, à qui il me semblait tout devoir. Puis, un beau jour, à mon grand étonnement, il me parla mariage « Je me sens bien à tes côtés, et ne veux pas te perdre. Mais avant de t’épouser, je veux que tu passes quelques mois dans une école privée où une formation spéciale te sera donnée, afin de te préparer à devenir une épouse parfaite. » Je ne pouvais évidemment refuser son offre, et un jour je fus amenée par à La Ferté St Aubin. Là, en bordure de la forêt, il me fit découvrir une vaste propriété où se trouvait l’institut en question Je fus présentée à la directrice, qu’il fallait appeler Madame, une femme d’environ trente-cinq ans, très classe mais aussi très sévère Dans le petit bureau où elle nous reçut, elle m’inspecta de haut en bas « Joli morceau –conclut-elle – je comprends pourquoi tu l’envoies ici. Mais sait-elle ce qui l’attend ? » J’écoutais, me demandant ce qui allait se passer. Robert répondit que non, il ne m’avait rien dit « Je te fais confiance, tu sais bien ce que moi j’attends. Le joli morceau que tu vois doit bientôt devenir ma femme. A toi de la former à obéir et à accepter tout ce que j’exigerai d’elle. Et je sais que tu ne me décevras pas. Je connais tes références en la matière. » Madame eut un rire bref, et donna un coup de sonnette. Une jeune femme arriva de suite. Elle portait des vêtements qui ressemblaient à un petit uniforme : une blouse noire avec un petit col de dentelle blanche, couvrant une poitrine dont je pouvais deviner le volume. Des bas de nylon noirs et des escarpins de la même couleur, plus une jupe noire elle aussi. La fille, une blonde aux yeux bleus était fardée de manière agressive, et le rouge de ses lèvres avait la couleur du sang. Elle gardait la tête baissée. Madame lui donna ses ordres « Colette, voici Elise, une nouvelle collègue. Emmène la à la salle d’examens, je t’y rejoindrai dès que monsieur sera parti. » Tout fut vite réglé, Robert me donna un rapide baiser « Courage ! » ajouta-t-il ensuite, et je dus suivre Colette dans une petite salle, seulement meublée d’un fauteuil gynécologique et d’une petite armoire vitrée contenant de nombreux objets médicaux. Je n’eus pas le temps de souffler, ni de réaliser ce qui se passait. Madame était entrée et donna à Colette un nouvel ordre « Fous cette fille à poil que je puisse l’examiner ! » Voir dénuder mon corps que tant d’hommes et femmes avaient connu avant cette journée ne me gênait pas. Les examens auxquels se livra Madame furent plus désagréables. J’eus droit à des commentaires acerbes sur toute ma personne. Elle maugréa en inspectant ma toison pubienne. « Que c’est laid ! Demain, je vais t’en débarrasser, et te faire ressembler de nouveau à une petite fille. » Je m’y étais attendue, et ne bronchai pas. Après avoir terminé ses examens, en y prenant visiblement du plaisir, notamment lorsqu’elle s’intéressa à mon anus, elle se retourna et dit à Colette « Va prévenir Martine, qu’elle soit ici dans une demi-heure avec un uniforme taille quarante pour mademoiselle. » Puis, elle me dit de la suivre dans son bureau où je dus me mettre à genoux devant elle « Robert, un vieil ami à moi, n’a donc pas osé te dire ce qui t’attend ici. Il avait sans doute peur d’essuyer un refus ! » Je protestai « Mais jamais je n’aurais refusé quelque chose à mon ami ». Les yeux de la directrice devinrent sombres, et elle me fixa d’un air méchant « Tu m’as adressé la parole sans mon autorisation. Ici le silence est de rigueur, sauf dans les salles de classe. Mais tu devras toujours répondre aux questions que moi-même ou l’une ou l’autre des enseignantes pourraient te poser. Je ne te punirai pas cette fois-ci, car tu ne pouvais le savoir. Sache qu’à partir de maintenant, toute transgression de cette règle te vaudra dix coups de fouet. Trois transgressions te vaudraient ton transfert dans la section B, où tu serais remise aux mains de trois véritables mégères qui t’apprendront l’obéissance à leur manière. Personne n’a jamais pu leur résister .Il y a deux ans, une jeune fille a tenu le coup six semaines, et puis elle a craqué et cédé. Mais un conseil : n’essaie pas de battre ce petit record, car il t’en cuirait. Cette fille est par après devenue la plus obéissante de toutes celles qui sont passées par ici. » Une autre fille arrivait. Elle avait frappé en n’était entrée que lorsque Madame lui en eut donné l’ordre. Elle portait la même tenue que Colette et se mit à genoux comme sa collègue l’avait fait. Elle déposa sur le bureau mon uniforme que je dus revêtir immédiatement. Je m’étonnai du manque de dessous, mais froidement, Madame me répondit « Ici, personne ne peut en porter. Pour diminuer les frais de lessive, et faciliter les contacts. » Puis elle donna à Martine l’ordre de me faire découvrir le pensionnat – car c’en était un – où j’allais passer quelques mois.

Le bâtiment était fort grand, ancien d’aspect, mais aussi très austère. Je visitai les cuisines, un petit réfectoire, et plusieurs salles d’étude. Il y avait aussi une seule salle de classe. Je constatai avec stupeur que toutes les élèves qui s’y trouvaient étaient nues. Elles me regardèrent avec curiosité, se faisant réprimander par leur éducatrice. Apparemment, celle- ci leur apprenait le maniement de sextoys, dont un complet assortiment se trouvait sur la table. J’avais bien sûr fait déjà connaissance avec la plupart d’entre eux, ce qui visiblement n’était pas le cas de mes futures condisciples. Elles étaient une vingtaine, et toutes plus jeunes que moi. » Je visitai d’autres salles de classe, dont deux contenaient un grand divan sur une estrade, ce qui m’intrigua. Il y avait encore au rez-de-chaussée un petit gymnase bien équipé, et une salle de douche commune avec six pommes d’arrosage.

Martine me fit monter à l’étage. Il n’y avait là, outre une grande salle de bains avec plusieurs baignoires, qu’un vaste dortoir contenant une trentaine de lits. Une grande alcôve était réservée à la surveillante Toutes les filles dormaient donc dans le même local. Mon guide me fit alors sortir du bâtiment principal, et m’emmena vers un bâtiment annexe, plus petit, et distant d’une vingtaine de mètres. Arrivées devant l’entrée, elle frappa à la porte. Quand celle-ci s’ouvrit, je fus poussée à l’intérieur par Martine, silencieuse depuis notre départ. Je me trouvai nez à nez avec une femme âgée d’une cinquantaine d’années, laide à faire peur, vêtue d’un uniforme gris, comme certaines gardes de la dernière guerre Elle interpella Martine par dessus ma tête « Alors, ma petite chérie, tu veux en retâter. Avoue que tu nous as bien amusées, mes amies et moi. Et les chansons que tu nous chantais sous le fouet nous touchaient vraiment le cœur. » Martine, effrayée, eut un mouvement de recul, provoquant un ricanement de la gardienne. Puis, je fus tirée à l’intérieur, où nous attendaient les deux autres gardes aussi rebutantes que la première « Et toi, ma jolie, tu viens visiter l’endroit où nous l’espérons tu viendras un jour améliorer notre ordinaire. Mais laisse-nous admirer tes charmes. » Effrayée cette fois, j’obéis. Je fus tâtée de toutes les manières : le vagin, les fesses, l’anus : tout y passa. Et les commentaires jaillirent « Regarde- moi ces seins. Que belles pelotes à épingles ils pourraient faire. Et ces deux fesses toute roses, comme il nous serait agréable de pouvoir les faire rougir davantage. Et ces deux mignonnes ouvertures, comme il sera gai de les forcer avec ceci ! » Une des femmes brandissait sous mon nez un gode-ceinture, un objet que je ne connaissais pas mais dont de suite je compris l’usage. Puis, elles me tirèrent plus loin. Nous sommes entrées dans un grand hall. Quatre filles se trouvaient là, l’une attachée à une croix en forme de X. Elle gémissait sans arrêt. On me tira devant elle et je vis avec effroi que dans ses petits seins étaient plantés une multitude d’épingles, qui faisaient même couler le sang. Plus loin, une autre fille était attachée sur un chevalet avec planté dans l’anus un énorme gode. Je détournai la tête, ce qui fit rire une gardienne

« Alors, as-tu peur de venir nous visiter durant ton séjour à l’institut. Comme tu le vois, ici nous ne donnons aucun cours. Nous ne sommes là que pour punir les filles que Madame nous envoie. Et rares sont celles qui ne passent pas au moins une fois entre nos mains ! » Il y avait encore au milieu de la salle une colonne à laquelle était attachée une autre malheureuse. Une gardienne saisit un fouet et se mit à la fouetter avec vigueur, faisant hurler sa victime. « Le fouet est ici appliqué au moins trois fois par jour. C’est le moment de la journée que mes amies et moi préférons. Et voici maintenant les chambres à coucher de nos patientes. » En fait, chaque chambre n’était qu’une cage, d’un bon mètre de haut. Il était impossible de s’y tenir debout. Le sol était recouvert d’un sable dur, désagréable au toucher, un simple chiffon servait de matelas ou de couverture. Dans un coin, une tinette, et une écuelle de métal contenant de l’eau. « Le paradis, comme tu vois. Nos petites pensionnaires ont droit à dix heures de repos par jour. Le reste du temps, selon notre humeur, elles profitent de l’une ou l’autre de nos attractions. Et crois-moi, lorsque nous les rendons à Madame, elles savent très bien ce qu’obéir veut dire, et sont quasiment prêtes à être restituées à leur famille ou pour les chanceuses à leur mari ou fiancé. Et ce sont eux qui récolteront le fruit de notre travail. » J’en avais assez entendu. Je me dirigeai vers la porte pour retrouver Martine ; et je fus suivie par les ricanements moqueurs des trois furies « A très bientôt, petite chérie. Et fais le nécessaire pour très vite venir nous retrouver, comme pensionnaire cette fois » J’étais effondrée lorsque je regagnai le bâtiment central. J’avais entendu parler de certains cercles où se pratiquait le sadomasochisme. Ici je venais de le découvrir, mais en partie seulement. Le soir même, après le repas pris dans le réfectoire je fus convoquée chez la directrice. Je savais ce qu’elle avait en tête, et ne me trompais pas. Elle me fit monter dans sa chambre. Très vite, elle se mit nue en me disant de faire de même et se coucha sur le lit « Montre-moi tes capacités et les qualités de ta langue ! » Ce fut un jeu pour moi, qui depuis longtemps n’était plus novice, de la faire jouir Elle eut un premier orgasme, puis un second.

« Fort bien, je vois que tu as déjà une excellente formation en ce qui concerne le sexe. Je suppose, connaissant Robert, que cela est également valable pour les hommes. Je suppose donc que dans ce domaine-là nous n’avons plus rien à t’apprendre. Reste le problème de l’obéissance .Robert m’a avoué que tu n’en faisais souvent qu’à ta tête sans craindre de le contrarier. Il te faudra changer cela par la force s’il le faut. J’espère que tu ne tiens pas à aller passer quelques jours en compagnie de mes odieuses mégères. Elles sont laides, c’est vrai, mais leur férocité ajoute encore à leur laideur Elles adorent voir leurs pensionnaires se tordre de douleur sous leurs mains. J’ai eu l’occasion d’assister à l’une ou l’autre de leurs séances. J’en étais franchement écoeurée : elles sont le mal incarné. Mais j’ai besoin d’elles pour faire céder les têtes rebelles. Un conseil, méfie-toi. Ce n’est pas parce-que tu viens de me faire jouir que tu bénéficieras de certains privilèges. Rejoins maintenant le dortoir ! » Là des rires m’accueillirent. A ma grande stupéfaction, les conversations allaient bon train et l’on me questionna « Alors, tu as dû t’occuper de la chatte à madame ? Et t’a-t-elle demandé de lui explorer le troufignon ? » Une pensionnaire se mit en valeur en singeant carrément Madame et reprenant dans son imitation le petit discours qu’elle m’avait tenu. Une autre vint me chuchoter à l’oreille « La surveillante, Madame Carole, est d’accord pour que tous les soirs nous nous détendions. A une condition toutefois : il faut que l’une d’entre nous aille passer la nuit dans son lit et parvienne à la faire crier de joie. Tu y passeras ce soir. Alors, bonne nuit ! » Effectivement, la surveillante se dirigea vers moi qui m’étais blottie, me faisant toute petite dans mon lit « Lise, viens chez moi, j’ai à te parler. » Cinq minutes plus tard, des cris de joie résonnèrent dans le dortoir : j’avais été rapide. Elle n’avait pas l’air d’être méchante, et je lui procurai encore deux orgasmes. Puis, me trouvant bien dans son lit, je décidai d’y passer la nuit.

Il faut bien reconnaître que ces trois mois d’écolage n’avaient rien de bien désagréable. Je n’avais pas toujours eu l’occasion d’avoir un sexe à ma disposition une nuit durant. Et ce fut le cas. Toutes mes condisciples, je les fis reluire. Et je devins ainsi le chouchou de la bande. La directrice voyait cela d’un mauvais œil, et sous un prétexte quelconque, m’envoya pour une semaine à la section B .Là, je souffris vraiment. Les trois gardiennes étaient franchement répugnantes. A plusieurs reprises, je fus forcée de les laisser uriner sur moi, et leur lécher le bigoudi était vraiment une expérience atroce. Je supportais mieux le fouet et les épingles. Les godes ne m’avaient jamais effrayée. Tout se passa donc relativement bien quand une semaine avant la date prévue pour ma libération, Madame me convoqua à nouveau « Il est d’usage qu’avant de nous quitter, chaque élève se voit placer deux anneaux aux petites lèvres de son sexe. Ce sera pour toi le cas demain matin .Ton ami Robert assistera à la séance. Puis, une fois les anneaux en place, on les reliera par un petit cadenas qui verrouillera l’entrée de ton vagin. La clé de ce cadenas n’existe qu’en un seul exemplaire et sera donné à la personne qui t’as fait venir chez nous. » La scène se déroula le lendemain. Robert était arrivé peu de temps avant le début de la cérémonie. Le fauteuil gynécologique avait été installé dans un grand hall où furent rassemblées élèves et visiteurs. Je fus la première à passer. Je me regardai une dernière fois dans un miroir : jamais plus sans doute je ne verrais mon sexe comme il était alors. Puis, j’allai courageusement m’installer dans le fauteuil. Aucune anesthésie n’ayant été prévue, je fus attachée solidement afin que je ne puisse pas me dégager en cours d’opération. Ce fut Madame qui avec l’aide d’un médecin se vit offrir le principal rôle. Elle en était visiblement heureuse. Robert m’embrassa et me souhaita bon courage. Je vis Madame saisir de la main gauche la première lèvre et la tendre. De la main droite elle sortit d’un brasero une tige d’acier rougie et sans la moindre hésitation perça la lèvre. Je poussai un hurlement, puis ce fut le trou noir je m’étais évanouie. Quand je me réveillai, Robert me rassura « C’est fini, regarde comme tu es belle. » Il présentait devant mon sexe un miroir et je vis les anneaux briller. Je soupirai. Bien évidemment j’étais fière de porter ces anneaux-là, et plus tard le petit cadenas. Pouvais-je donner à Robert une meilleure preuve de mon amour ?

Lorsqu’une semaine plus tard, il vint me chercher, avec l’aide de Madame, il mit en place le petit cadenas. J’étais maintenant inaccessible par-là, et lui seul avait le pouvoir, connaissant le code, de libérer l’accès à mon vagin. Rentrée à la maison, je n’en souffris guère. Il me semblait que cette chose arrangeait bien mon homme. Quand il le désirait, il enlevait le cadenas, soit qu’il ait envie de moi, soit qu’il désirait m’offrir comme il l’avait toujours fait à un ami ou une simple relation d’affaires. Ce qui me plut moins, c’est qu’en mon absence, il avait commencé à aménager dans l’immense cave se trouvant sous l’immeuble ce qu’il appelait « La Chambre rouge » Ce serait en fait un donjon dans lequel Robert rassemblerait tout le matériel nécessaire à des séances sadomasochistes. Il avait déjà fait construire six petites cellules destinées à celles qui participeraient aux séances qui se tiendraient là. Il n’eut même pas le temps d’inaugurer ce local avec moi. Une leucémie foudroyante le terrassa en quelques jours. J’étais devenue veuve, sans véritables amis, sans famille. Mais j’étais une veuve riche. J’avais hérité d’une énorme fortune, et je m’ennuyais. Après quelques mois surgit en moi une idée folle. Si je me louais pour quelques mois. Pour le plaisir, pour ne pas sombrer dans la dépression. De toute manière mon avenir était assuré au point de vue financier.Avec une certaine dose de naïveté, je rédigeai un petit texte que je plaçai sur internet :

« Jeune femme à louer pour six mois. Age : vingt-six ans. Très jolie, taille 1m72, corpulence mince. Cheveux noirs et yeux bleus. Très jolies jambes. Ouverte à toute expérience. Sports pratiqués : natation (avec ou sans maillot ) et amour. Pas chichiteuse pour un sou. Bisexuelle. Très bonne culture. Ni cuisine ni nettoyage. Bail enregistré chez un notaire. Voir photos en annexe. Prix demandé : quatre mille euros pour six mois. Prolongation de bail possible. Libre immédiatement. Connaissance parfaite du français, de l’anglais, de l’italien et de l’espagnol. Prénom : Lise »

Je donnais aussi mon numéro de GSM et sélectionnai les photos. Une de mon visage, une autre de moi-même nue vue de face, une autre de dos. Et un gros plan de ma chatte épilée et annelée.

Les réponses ne tardèrent pas, et finalement j’optai pour celle d’un couple qui habitait près de la Méditerranée, entre Agde et Béziers. Ce couple y possédait une grande villa. Le mari dirigeait une firme d’informatique. La femme, elle, travaillait épisodiquement dans un magasin de vêtements de luxe qui lui appartenait, et qui employait deux personnes. Le garçon, lui, était en terminale au lycée. Il avait dix-huit ans et était sur le point de passer le bac. La fille, âgée de dix-sept ans, était encore au lycée. Le couple marquait son accord pour le montant que j’exigeai. Je pouvais me présenter chez eux huit jours plus tard pour régler les derniers problèmes, notamment financiers. Ceux-ci m’importaient peu Mais je mis d’urgence des détectives sur la piste. Deux jours plus tard, j’eus les renseignements voulus. Le couple était marié depuis vingt ans déjà. Mais il avait une vie mouvementée. Monsieur collectionnait les maîtresses, Madame faisait de même avec des amants. Ils avaient dans le temps été membres très actifs d’un cercle échangiste, mais nul ne savait s’ils en faisaient encore partie. Par contre, fait d’importance, la fille, Hélène, était le fruit d’un adultère que monsieur, indulgent avec son épouse, avait accepté de reconnaître. Mais la jeune fille, qui allait avoir dix-huit ans, était connue pour être une adolescente difficile, se moquant ouvertement de ses parents, les poussant sans cesse à se disputer. Le garçon Hugo, était un grand timide, apparemment sans envergure aucune. LIRE LA SUITE

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Commentaires

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lundi 25 juillet 2011 à 21h11 - par  Henic

Originale approche que cette auto-location. Les préliminaires sont expédiés au pas de charge, ce qui laisse penser que le vif du sujet vaudra le déplacement (vers la zone abonnés).