Brins de poésie, grains de folie - Errance

Errance
dimanche 10 juillet 2011
par  Isatitou
popularité : 1%
3 votes

—Isabelle, j’ai l’air fin, accoutré en sultan, déambulant les rues d’Avignon !

Isabelle souriant : —Arrête de grogner, tu vas revoir Séverine.

— Tous les passants que je croise rient sous cape.

Isabelle riant :-Veux-tu que j’entrouvre mon manteau, que je dévoile ma parure de sultane aux voiles vaporeux ?

— N’ouvre rien, on va finir par se faire embarquer pour l’asile de Monfavet.

— Grincheux, regarde comme le palais des Papes resplendit !

— Franchement, je dénote sur le parvis du palais. En plus il a plu. Si je lève le nez, mes babouches vont se prendre les flaques.

— Ha ! Toujours aussi terre à terre.

— Franchement, je ne la sens pas cette soirée. On ne sait pas où on met les babouches.

— Mon intuition féminine, au contraire, me dit que nous allons nous éclater. Nous y sommes. Sonnons.

Séverine en robe scintillante au décolleté pharaonique :—Bonsoir Isabelle et Thierry. Soyez les bienvenus.

— Bon anniversaire Séverine. Tenez ce bouquet de roses, avec ces quelques rimes…

Séverine rayonnante :—Merci pour ce délit de récidive. Je vous présente mon ami émir, Jean-Paul. Vous ferez connaissance avec mes autres convives pendant la soirée. Restaurez-vous au buffet.

— Isabelle ces orientales sont toutes charmantes et très sexy.

— Les émirs, califes et sultans de même ! Regarde les deux plus jeunes femmes se mettent à danser.

— Bonsoir. Je me prénomme Jean-Louis, et voici ma femme Hélène. Les deux jeunes filles que vous admirez sont célibataires. Cléopâtre c’est Salomé, la brune moukère c’est Delphine.

— Bonsoir, mon prénom c’est Thierry et voici mon épouse Isabelle. Ces deux jeunes filles dansent sensuellement. Ho ! Elles se caressent. Delphine déshabille Salomé !

Isabelle surprise :-Je comprends mieux pourquoi elles n’ont pas de copain : elles s’embrassent.

Hélène toute excitée :—Allons les rejoindre.

Rapidement toute la tribu orientale se trémousse sur des tubes très dansants. Une demi-heure plus tard, la lumière devient feutrée, et un slow démarre.

Isabelle au creux de l’oreille de Thierry :-Jean-Louis me flatte la hanche.

Thierry chuchotant :-Hélène est très craquante. Crois-tu que je puisse en faire autant ?

— Oui ! Je sens une main qui remonte le haut de ma cuisse.

— Fantastique ! Vive les strings ! Mes doigts apprécient beaucoup les fesses fermes d’Hélène.

— Tu oublies que moi aussi je porte un string. Et les doigts de Jean-Louis et de Pierre s’en donnent à cœur joie !

— Ho ! Hélène et Jean-Louis se découplent.

— Jean-Louis se plaque derrière moi. Me caresse les seins. Bigre quel dur émoi je ressens sur mes fesses !

— Les mains d’Hélène se faufilent sous ma tunique. Et jamais je n’ai senti des tétons aussi durs dans mon dos !

— Retournons-nous.

Jean-Louis agréablement surpris :—Comme c’est excitant de caresser une belle femme !

Isabelle mutine :—Je le constate avec plaisir. Chaque anniversaire c’est pareil ?

— Oui. Et ce n’est que la mise en bouche. Embrassons-nous.

Hélène cajoleuse à souhait : —Ho ! Isabelle et Jean-Louis ne perdent pas de temps. Faisons de même.

Pendant toute la série de slows les couples se forment, flirtent, puis se défont. Isabelle et Thierry découvrent moult horizons.

Précédent........................................Suivant

ZONE ABONNES L’abonnement vous permet :
- d’enregistrer et d’imprimer l’intégralité des textes publiés,
- d’avoir accès à certains récits dont la teneur ne permet pas une large publication,
- d’accéder à la galerie photos privée de RdF.

Entrez votre pass abonné

Commentaires