Fairy érotique (4)

Chapitres 5 et 6
lundi 19 juillet 2004
par  aramis
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5. A la cour de Faërie

Ils se retrouvèrent dans cette étrange salle du trône. Les fées les y avaient amenés par la voie des airs. Le palais était creusé à l’intérieur d’une colline, à même la pierre. De larges fenêtres laissaient entrer un flot de soleil. La pièce était immense et remplie de diverses créatures, de toute taille (de quelques centimètres à prés de deux mètres) de tout aspect : si la plupart avaient les oreilles pointues, leur peau pouvait être verte, rose, bleue, brune ou multicolore, leurs cheveux de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Certains possédaient des ailes de libellules, de papillons ou d’oiseaux. Des mâles, des femelles, des difformes et des très beaux.
Hervé et Cécile étaient pour la première fois absolument nus l’un devant l’autre, dans la tenue ou on les avait trouvés. Jusqu’à présent ils se confiaient leurs aventures amoureuses, jusque dans des détails intimes. Mais jamais ils ne s’étaient risqués à se désirer, pour préserver leur amitié. Or, là ils se tenaient côte à côte, rougissant et cherchant à ne pas se regarder mutuellement. Pourtant l’assemblée qui le recevait ne semblait pas y attacher d’importance, eux mêmes étant diversement vêtus, quelquefois juste d’une couronne de fleurs sur la tête, ou de voiles transparents. On les fit se prosterner devant un homme et une femme assis chacun sur un trône sculpté dans la pierre. L’homme portait une chemise large et un pantalon vert collant tant à sa peau qu’il ne cachait rien d’un sexe que Cécile trouva, même au repos, bien volumineux ! Grand et beau, ses longs cheveux châtain blond entourés d’une couronne de Vigne et de lierre, il tenait à la main une coupe qu’une femme ailée qui ne devait pas dépasser le mètre venait remplir régulièrement. Les bagues ornaient ses doigts, les chaînes d’or son cou. Hervé crut d’abord que la femme portait une robe multicolore, aux reflets changeants, quand il réalisa que c’était en fait une multitude de papillons qui couvraient son corps, les ailes déployées. Elle avait aussi de nombreux bijoux, bracelets et colliers et une couronne de roses rouges sur ses épais cheveux d’un noir de geais.
— Nous sommes le Roi Albor et la Reine Isuldé, souverains de céans, dit la femme. Pourquoi êtes-vous passés en notre monde, sans y avoir été invités ?
— Mais nous n’avons pas changé de monde, protesta Hervé. Nous faisions du camping dans la région et voilà qu’on se retrouve plongés dans un conte de fées pour adulte !
— Nos deux mondes sont parallèles et se rejoignent en bien des endroits, dit le Roi Albor. Le cercle de pierre en est un. En y dormant, vous avez pénétré nos domaines. Sinon vous n’auriez rencontré ni nains, ni fée, ni ondines. Et l’endroit où nous nous trouvons vous paraîtrait une colline comme une autre.
« Vous avez pénétré nos domaines » pensa Cécile « Leurs domaines me l’ont bien rendu… »
La reine Isuldé se leva, les papillons sur elle changèrent de position, un instant ils formèrent un nuage au travers duquel on apercevait son corps sans voile. Puis ils se replacèrent, formant de nouveaux motifs.
— Autrefois, continua-t-elle, nous vivions avec vos ancêtres, ceux qui ont levé les pierres. Puis d’autres sont venus qui aimaient trop la guerre et le pouvoir. Alors nous avons pris des distances, nous sommes devenus leurs dieux, lointains. Ensuite d’autres dieux sont arrivés. Nos contacts avec les hommes sont devenus très épisodiques, seulement avec les initiés, les enfants, les fous et les artistes. Maintenant, qu’allons-nous faire de vous ?
— Ils étaient trois, qui devaient ramener la deuxième fille d’Eve ? demanda le roi.
Une fée au corps presque noir et aux yeux de chat s’avança.
— C’est moi, Sire. Mais avant que j’aie pu agir, Gelfen l’avait enlevée.
— Hé bien ! Cela ne nous concerne donc plus…
— Florence ? s’écria Cécile. Florence enlevée ? Qui est ce Gelfen ?
— Gelfen est roi des elfes sombres. Avec la Reine Vonzia, il règne sur le côté obscur du pays comme nous sur le côté clair. Votre amie a rejoint le rang de ses esclaves. LIRE LA SUITE


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