L’art des supplices

Par La Baronne
mercredi 6 juillet 2011
par  Jeanne Franval
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Viens, petite. Viens découvrir l’Art des Supplices.
Vois-tu la porte ? Devines-tu le Jardin ?
Il n’y a derrière les sombres grilles rien qui puisse
Faire brûler tendrement le plaisir dans ton ventre libertin.
Mais quand ta voix deviendra cri, quand ton corps ne seras qu’une plainte
Tu trouveras, petite, brillant comme un joyau couleur de sang au milieu des sévices
L’extase.

Introduction

Avant de se pencher, Shyinaï soulève délicatement
l’étoffe légère de sa robe, si légère qu’elle semble prête à
rompre au moindre contact.

Cette précaution évite à l’habit d’entrer en contact
avec les épines du buisson qui l’auraient certainement
déchiré. Pour cueillir la fleur nouvellement éclose, la jeune
fille se courbe, donc, et ce avec toute la grâce que lui
permet la souplesse exceptionnelle du corps ravissant dont
la nature lui a fait don.

Le geste est facile, sans effort, le buste descend
harmonieusement vers le buisson, et se faisant, les seins
saillants sont mus par un léger mouvement qui témoigne de
leur totale liberté dans l’habit sans trahir une quelconque
lourdeur.

La main saisit la tête d’une belle fleur rose au centre
de laquelle une goutte de rosée solitaire attend de
s’évaporer.

Shyinaï respire le parfum subtil de la plante rare. Un
mélange de sucre, de racines et de musc caresse alors son
odorat, elle sourit.

C’est le petit matin, tout est calme, apaisé dans le
Jardin.

Du bout du doigt la jeune fille cueille la goutte de
rosée et l’amène à ses lèvres.

Il lui semble, mais ce n’est sûrement qu’une sorte de
songe, que le parfum délicat de la fleur glisse alors sur sa
langue.

Elle soupire d’aise.

Sous la gaze légère qui recouvre son corps on peut
voir le ventre doux se soulever légèrement et les seins,
comme hésitants, semblent prêts à sa balancer doucement
mais sont maintenant trop tendus pour cela et restent
immobiles.

Les tétons, petits roses et durs comme les boutons de
la fleur qu’elle respire semblent vouloir rejoindre leurs
semblables dans le buisson, et se dressent comme s’ils
voulaient que la jeune fille les laisse aller jouer avec les
fleurs.

Sans se redresser, Shyinaï pose une main sur sa
poitrine et tâte la dureté de son sein, elle soupire à nouveau
en fixant une tige où les épines sont particulièrement
fournies et acérées.

Elle sent ses seins se tendre de plus belle et soupire à
nouveau.

— Pourquoi n’oses-tu pas ?

— Parce que je n’en ai pas le droit Monseigneur. Vous savez bien que les épines ne laissent jamais la peau
intacte.

La jeune fille n’avait pas entendu son Maître arriver
mais cela ne l’a pas surprise.
Le maître est silencieux et il n’est pas rare de
l’apercevoir dans le jardin dès les premières lueurs de
l’aube.

Arrivé aux côtés de sa propriété, il passe un doigt sur
la nuque soyeuse que révèlent les cheveux clairs tenus en
chignon au-dessus de la tête.

— Et tu dois garder ta peau parfaite pour celui à qui
tu appartiens, c’est vrai. Même en étant le bénéficiaire de
cette loi, j’ai parfois tendance à l’oublier.
Elle est pourtant essentielle.
Le soin apporté au corps afin qu’il soit toujours
présenté de la plus belle manière possible lors de nos jeux
est la première règle.

Le Maître sourit pour lui-même.

— Si tu le veux, penche-toi vers ces épines qui
t’attirent. L’interdit n’est pas levé, mais je te le propose, cela
devrait mettre fin à tes hésitations.

A son tour, la jeune fille sourit pour elle-même,
révélant à quel point d’un mouvement de ses délicates
lèvres roses elle peut surpasser la beauté des fleurs qu’elle
contemple.

— Bien Maître. Dans ce cas...

Elle se courbe plus avant, usant encore, sans effort
de la souplesse du corps parfait qui se distingue sous sa
robe, pour s’approcher du buisson jusqu’à ce que sa poitrine
soit au niveau de la plus haute tige.

Puis elle saisit cette tige entre le pouce et l’index et
l’approche de son buste, tout en écartant de l’autre main un
pan de gaze qui découvre alors totalement son sein rond et
blanc, tendu à l’extrême maintenant.

Les épines se rapprochent lentement du sein qui fait
de même, jusqu’au contact, jusqu’au frôlement de l’épine
verte et pourpre contre le sein blanc.

Shyinaï ferme les yeux, écarte légèrement ses lèvres
si semblables à des pétales et laisse s’échapper un souffle
chargé d’une excitation d’autant plus profonde qu’elle
apparaît en tout point ambiguë.

— N’attends pas plus.

Souriant à son Maître en une étrange plénitude, la
jeune fille s’exécute alors, pressant en effet la tige hérissée
d’épines contre la peau si douce de son sein, avec un soin
particulier pour que les pointes végétales prennent le temps
de faire sentir de plus en plus leur présence à la peau avant
de finir par la percer, une à une, faisant naître trois petites
perles de sang tandis que, buvant voluptueusement la
douleur raffinée qu’elle a été autorisée à cueillir elle-même,
Shyinaï exprime d’un soupire presque ravi le plaisir
harmonieux qui se répand de la blessure à l’âme.

— C’est très beau de te voir faire cela Shyinaï,
magnifique.

— Puis-je continuer ?

Elle tient toujours la tige contre son sein de manière
à ce que les épines n’aggravent pas ses blessures.

— Si je te l’autorisais ton acte perdrait de sa valeur.
Ne préfères-tu pas savoir que tu voles devant moi un plaisir
interdit en blessant ainsi ta peau à un endroit qui doit
toujours être parfait de surcroît ?

— Si, sûrement Maître... Mais cela veut dire que je
serai jugée et condamnée pour avoir enfreint une règle
ancestrale et le Juste devra me soumettre à une Epreuve de
la Cave...

— Ne t’inquiète pas, je demanderai personnellement
la clémence du Juste pour que ton corps ne saigne pas dans
la Cave. La jeune fille hoche la tête et, toujours avec la même
extrême délicatesse, écarte la tige du côté de son sein,
prenant de manière évidente un plaisir intense à sentir les
épines sortir de sa peau. Elle présente alors son mamelon de
face aux épines, pointant son téton vers un endroit bien
fourni en pointes acérées.

— Le petit bourgeon de ton sein est plus beau que les
plus parfait boutons de cette plante, et tu le donnes à ses
épines...

— Cela va être très beau Maître. Beau et bon.

— Je regarde.

Le téton, rose et petit, durci par l’intense excitation
se rapproche de la tige.
La première épine qui le touche pique au sommet,
les autres viennent ensuite s’enfoncer tout autour donnant
chacun naissance à une douleur vive, aussi vive que le
plaisir qui plisse maintenant le front de la jeune fille et qui
lui fait murmurer un gémissement irrépressible dans lequel
le Maître surprends les mots quel délice .

— Décidément tu es ma propriété la plus
exceptionnelle. De toutes les Femmes-Jouet de ce Palais, tu
es la seule qui ait si souvent dépassé toutes mes espérances.
Tout en félicitant Shyinaï, le Maître soulève l’étoffe
qui voile son corps, puis il écarte les pans de sa longue robe
noire pour dévoiler un phallus magnifique, long, large et
solide.

Il prend ensuite dans ses mains les fesses petites et
rondes de la jeune fille et les écarte largement alors qu’elle
vient de se pencher et de se cambrer en réponse à sa
sollicitation.

— Tu apprécies tant de jouer avec ces épines que des
gouttes de ton suc sont sorties de ton ventre et coulent sur
tes cuisses. Dans la lumière matinale on dirait une rosée.

De l’index, il cueille une goutte de ce nectar et le
goûte.

— Délicieux. Tiens bien les épines contre ton sein Shyinaï, et
achève de les enfoncer dans ton téton quand tu me sentiras
prêt à ouvrir grand ton ventre.

Le Maître pose le bout de son sexe contre l’anus qu’il
dévoile impudiquement en tirant bien sur les fesses.

— Tu contractes l’orifice ?

— Cela vous gêne Maître, vous pensez que vous ne
pourrez pas entrer ?

— Te pénétrer n’est jamais un problème pour ton
Maître, tu le sais. Mais si tu résistes ainsi tu augmenteras ta
douleur au moins autant que mon plaisir.

— Disons alors que le sang qui coulera de mon anus
seras mon remerciement pour le sang que vous avez bien
voulu que je fasse couler sur mon sein. Un tel privilège
vaut bien ce petit sacrifice.
Allez-y mon bon Maître, prenez-moi sans plus
attendre, mon anus résistera jusqu’au bout à votre assaut,
même s’il doit ensuite saigner jusqu’au soir.

Le Maître adresse à la nuque courbée de l’objet de
son spectaculaire désir une moue admirative.

— Je n’aurai de cesse de me féliciter de te posséder,
Shyinaï.
Apprête-toi à donner à ton sein le bouquet final, je
veux voir cette superbe nuque trembler de jouissance quand
j’inonderai ton ventre.

Sur ce, avec une habileté aussi stupéfiante que la
force de sa virilité, il enfonce brutalement son phallus
énorme dans le corps de la jeune fille qui, tant à cause de
l’absence totale de lubrification que parce qu’elle présente
bel et bien une constante résistance musculaire, sent
exploser entre ses charmantes fesses une souffrance sans
commune mesure avec ce qu’une telle pénétration, même
violente doit causer.

Poussant un cri, elle écrase à cet instant la tige contre
son sein, perçant sans plus aucune hésitation sa peau en une
dizaine d’endroits.

Autour de son sexe enfoncé profondément dans le
rectum de la jeune fille, le Maître sent venir les contractions
saccadées qui raidissent tout le ventre, rendent les fesses
qu’il tient à pleines mains de plus en plus dures, et finissent
en se répandant dans tout le corps par provoquer chez
Shyinaï une explosion de jouissance telle qu’elle lâche la
plante, et se cabre violemment en poussant une plainte qui
se poursuit dans un sanglot, au son rendu étrange par le
sourire de gratitude qui se lit sur ses lèvres.

Derrière elle, admirant son corps en proie au terrible
orgasme, le Maître se mord la lèvre au sang en propulsant
sa semence dans ce ventre brûlant qui semble pouvoir
prolonger son extrême jouissance à l’infini.

Puis il se retire et lâche la demoiselle qui, sans son
soutien, s’effondre d’un coup, au pied du buisson.

— Ton ventre est fantastique, aucun autre de mes
Jouets ne peut me donner un tel plaisir.

Oubliant son rang et l’étiquette qui régit les relations
des Maîtres avec leurs propriétés, il s’accroupit auprès de la
jeune fille qui tremble sur le sol, les lèvres agitées de
mouvements rapides, comme les ailes d’un papillon piqué
vivant par l’aiguille du collectionneur.

Orientant délicatement le corps de Shyinaï, le Maître
observe un court instant l’anus meurtri qu’il devine entre les
fesses encore dures de plaisir.

Il passe alors l’index entre les muscles galbés du
magnifique postérieur et le glisse sur l’orifice, pour y
cueillir une goutte de sang qu’il amène avec précaution
jusqu’au lèvres de la jeune fille.

Elle prend le doigt dans sa bouche et tète le liquide
pourpre et chaud que son Maître vient de faire couler.
Dans ses yeux, la brûlure du plaisir a laissé un voile
que seul écarte l’étincelle amoureuse qu’y a fait naître la
tendresse de ce dernier geste.

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Commentaires

Logo de Crabou
mercredi 6 juillet 2011 à 19h57 - par  Crabou

Très beau texte qui fait bien vivre les sentiments de la soumise.