MAÎTRE et soumise

Episodes 1 à 3
samedi 2 juillet 2022
par  Christine Arven
popularité : 2%
35 votes

PROLOGUE

Cela faisait quelques semaines que JL et moi communiquions sur le net. Nous avions fait connaissance sur le tchat d’un site internet d’un type un peu particulier, car permettant à des hommes et des femmes séduits par l’univers BDSM de dialoguer entre eux voire plus si affinités avérées.
Pourquoi, moi femme à la sexualité tout ce qu’il y a de plus conforme, étais-je allée m’aventurer dans cet univers si loin de mon mode et de ma façon d’être habituels ? Je ne sais pas. Mais quelque chose que je ne m’expliquais pas m’y attirait irrésistiblement. L’envie de composer avec le danger ? De sortir de ma zone de confort ? De flirter avec des sensations plus fortes ? Un peu tout ça… sans aucun doute. Mais surtout le besoin de casser cette routine sans surprise dans laquelle je m’enlisais chaque jour davantage !
Toujours est-il que j’avais conscience à quoi m’en tenir lorsque j’avais commencé à discuter avec JL. Je m’étais imaginée que je pourrais, funeste erreur, garder le contrôle ! J’étais si sûre de moi… Je ne savais pas alors où allait m’entraîner cette rencontre avec JL. Encore moins ce que j’allais devenir ! Mais l’aurais-je su, aurais-je tout stoppé ? Rien de moins certain ! Je l’ai dit, l’attrait était irrésistible !

Immédiatement, dès notre premier dialogue, bien que, me concernant, je fusse novice en la matière, nous nous étions bien entendus partageant la même vision sur ce type de pratiques, lui en tant que Maître, moi en tant que soumise. Car, bien évidemment, je ne pouvais être que soumise, mes aspirations ne me portant aucunement à être une domina.
Contrairement à beaucoup des différents interlocuteurs, masculins ou féminins, avec qui j’avais pu converser, JL m’était apparu comme quelqu’un de posé et de sérieux à qui l’on pouvait faire confiance. Notre relation avait rapidement évolué vers des échanges très intimes, quoique virtuels, qui m’enchantaient. Chaque soir, j’attendais avec une impatience grandissante l’heure fixée de connexion pour retrouver celui que, au fil de nos discussions, je considérais dorénavant comme mon Maître.
Dans la foulée, JL m’avait demandé mon numéro de téléphone. Quoiqu’un peu réticente, (passer du virtuel au réel n’est pas chose évidente) je le lui avais néanmoins donné tout en sachant que nos rapports allaient prendre dès lors une tournure beaucoup plus personnelle. Ce qui avait été le cas. JL m’appelait plusieurs fois par jour ne me laissant aucun répit. M’entourant d’une présence continuelle qui me devenait de plus en plus indispensable. Docilement, j’exécutais ses ordres et me soumettais complaisamment à son autorité déjà incapable de lui refuser quoi que ce soit.
Aussi, lorsqu’il me l’avait demandé, j’avais été dans l’impossibilité totale de décliner le rendez-vous qu’il avait fixé pour ce soir à 20 heures. Sa voix chaude aux inflexions à la fois douces et directives avait, une fois de plus, balayé toutes mes velléités de résistance. J’étais encore épatée d’avoir si vite capitulé et, à cet instant précis de l’après-midi, je dois dire que j’appréhendais ce rendez-vous qui allait, pour la première fois, nous mettre en présence et une sourde angoisse m’étreignait.

ÉPISODE 1

En fait, je n’ai jamais vu JL (du moins, c’est ce que je crois !) et je ne sais même pas à quoi il ressemble. Lui, au contraire, a cet avantage sur moi de m’avoir découverte à travers les photos, très dénudées, que je lui ai envoyées à sa demande et, bien sûr, via nos webcams respectives dont, bien évidemment, il prenait soin, de son côté, de couper l’émission. Il me voyait, mais moi je n’avais devant mes yeux qu’un écran noir et n’entendais que sa voix chaude aux inflexions persuasives à laquelle je ne pouvais résister.
Me dévoiler de manière aussi impudique à un inconnu ! Chose étonnante et dérangeante ! Surtout quand je songe à certaines images qui ne lui avaient rien dissimulé de mon anatomie la plus intime, à certaines scènes où je me masturbais jusqu’à la jouissance devant la caméra braquée sur moi, où j’enfonçais dans ma chatte béante les objets les plus divers. À ces pensées, une brusque rougeur envahit mes joues. Non, ce n’est pas possible… je ne peux pas… j’ai trop honte ! Mais comment le joindre maintenant ? Je me rends soudain compte que j’ignore son numéro de téléphone… même, d’ailleurs, son véritable prénom… Je ne connais en fait de lui que deux initiales JL. Quel est l’homme qui se cache derrière ces deux initiales ? Je n’en ai finalement aucune idée ! Peut-être un pervers ?
Je suis plongée dans mes pensées, lorsque la sonnette de la porte d’entrée retentit et me fait sursauter. C’est un coursier qui me remet une enveloppe et un petit paquet.
Je décachette la lettre et lis les mots que JL m’adresse.

« Mon amour,
Ce cadeau va te paraître bizarre, mais il est le début de ton dressage et de ton appartenance à ton Maître. Libre à toi de découvrir ou non ce qu’il contient. Mais sache que si tu l’ouvres, il te faudra aller jusqu’au bout. En revanche, si tu refuses, ce soir je repartirai et nous ne nous reverrons plus.
Maître JL ».

Je reste un moment sans voix devant la teneur du message. Les mots virevoltent sous mes yeux : dressage, appartenance, maître… Je ne comprends pas. Ou plutôt si ! Je saisis soudain que ce qui n’était pour moi qu’un simple jeu, un fantasme que je n’avais nulle intention de concrétiser vraiment (n’est-ce pas d’ailleurs le propre d’un fantasme ?) est pour lui une réalité. SA réalité ! Dans quoi, me suis-je encore laissé entraîner ? C’est bien de moi, ça ! Je regarde pensivement le paquet qu’il est, bien évidemment, hors de question que j’ouvre et que je compte bien lui rendre tel quel lorsqu’il arrivera en lui disant que, bien sûr, tout cela ne peut aller plus loin.
Ma décision est prise. Je range le colis sur la tablette près de l’entrée et tente de l’oublier en me plongeant dans un bouquin. Mais, malgré moi, mes yeux se posent sans cesse sur lui. Intriguée, je me demande ce qu’il peut bien contenir… Non, je dois penser à autre chose… je me remémore soudain certaines de nos conversations pendant lesquelles la force suggestive de sa voix m’a amenée au plaisir… ne pas songer à cela… il a tellement d’imagination… Qu’a-t-il pu enfermer dans cette boîte ? Après tout, si je regarde cela ne m’engage à rien…
N’y tenant plus, j’ouvre le paquet LIRE LA SUITE

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Commentaires

Logo de Henic
samedi 2 juillet 2022 à 09h39 - par  Henic

Alice est bien imprudente. Serait-elle tout entière esclave de ses sens, ou à la recherche de l’âme sœur pour en explorer plus avant la satisfaction, ce qui revient au même ?
En tout cas, Christine nous fait entrer tout de go dans une histoire, contée avec son talent habituel, qui n’est sans doute pas si « ordinaire » qu’elle le dit, mais dont le lecteur a hâte de (re)lire la suite.