Une si jolie petite salope

mardi 4 février 2020
par  Christine Arven
popularité : 1%
13 votes

La voilà installée. Nue, jambes écartées, torse incliné et mains posées à plat sur une des vitrines basses de mon magasin. Dans le reflet de la vitre, je vois ses seins aux tétons percés d’anneaux se soulever au rythme de sa respiration. Je me positionne derrière elle. Son corps frémit légèrement et sa peau semble traversée de petites vagues ondoyantes. Ses fesses se crispent spasmodiquement. Ses doigts agrippent le bois de le vitrine. Je ressens soudain une crainte diffuse. De la décevoir. De ne pas être à la hauteur de son attente. D’être trop dure ou, au contraire trop clémente envers elle. De ne pas savoir la satisfaire. Et la perdre avant même de l’avoir conquise. Qu’attend-elle de moi elle qui, jusqu’à aujourd’hui n’a connu que des hommes pour combler ses désirs charnels ?
Je la sens tendue et offerte tout à la fois. Je ressens aussi l’impatience de son corps. Son appréhension aussi. Je la contemple en silence. Elle est enfin là, à ma disposition. Elle, que je convoite depuis si longtemps.
Quand elle est arrivée, comme à son habitude juste avant la fermeture de la boutique, je l’ai regardée aller d’une vitrine à l’autre pour contempler les bijoux exposés. Sa robe courte virevoltait légère autour de ses jambes bronzée. L’échancrure du corsage largement décolleté laissait apparaître le doux sillon entre ses seins. Un moment j’ai eu l’envie irrésistible d’aller y enfouir mon visage. Du coin de l’œil je la voyais qui m’observait d’un regard mutin, sûre de son charme et de l’impact qu’il avait sur moi.
Combien de temps, jour après jour, l’ai-je vu ainsi aller venir, devant mes yeux avides de sa chair, dans ses robes courtes. Petite jeune femme d’à peine 1m60 au corps fin et gracile. Insouciante de mon désir chaque jour plus grand qui mettait mes nerfs à vif. Elle passait devant moi, à portée de mes mains, et son parfum chatouillait mes narines et m’enivrait alors qu’à dessein, j’en suis sûre, elle offrait à mon regard une vue plongeante sur son décolleté qui ne cachait pas grand-chose de ses petits seins hauts plantés. Si belle dans son innocence. Si tentante. Comme un fruit bien mûr dans lequel on a envie de croquer à pleine dent.
Avait-elle conscience de l’émoi que sa seule présence faisait naître en moi ? Sans aucun doute et elle en jouait. Cruelle. Aguicheuse et distante à la fois. Elle me frôlait comme par inadvertance et puis s’éloignait avant de disparaître. Oui, bien sûr qu’elle le savait… Mais ce qu’elle ne savait pas c’est qu’elle serait là maintenant à ma disposition et que j’allais jouer avec son corps de salope que je chérissais déjà. Moi, ce que je ne savais pas et qui me plonge dans la plus grande confusion, c’est cette timidité qui soudain m’envahit face à son corps offert.
Je la revois entrant tout à l’heure toute guillerette dans mon magasin en cette fin d’après-midi. Elle est arrivée juste avant la fermeture. Comme à l’accoutumée elle a entrepris cette savante parade du désir dont elle a le secret. « Trois petits tours et puis s’en va » pensait-elle. Moi j’ai su que cette fois-ci j’irai, enfin, au bout du désir que j’avais d’elle depuis si longtemps. Que le moment était venu pour elle de payer les tourments qu’elle m’avait fait subir durant ces longues heures d’attente.
Un long moment, ce soir-là je l’ai observée. Sans un mot je me suis alors levée et suis allée donner un tour de clef à la porte de la boutique et j’ai descendu le rideau occultant. Elle m’a regardée faire surprise. Dans son regard j’ai lu une crainte diffuse. D’un ton sec je lui ai alors ordonné de se déshabiller. Interdite elle a eu un mouvement de recul. Ses yeux ont papillonné vers la porte maintenant close qui ne lui laissait nulle possibilité de s’échapper. De nouveau je lui ai ordonné d’un ton sans réplique de se mettre nue. Tremblante, elle s’est exécutée. Sa robe a glissé autour de ses pieds découvrant ses seins menus. Puis sa culotte a pris le même chemin.
Maintenant, j’admire en silence son corps aux formes parfaites intégralement doré par le soleil. Je savoure ces dernières minutes de répit que je lui octroie... et qui, je le sais, la mette, autant que moi, au supplice. Puis je lui ordonne d’aller s’accouder contre une des vitrines dont, il y a quelques minutes, elle admirait le contenu. Tremblante elle s’exécute. D’une main ferme j’appuie sur son dos et la fait se courber contre le verre froid avant de me reculer. Elle est si belle ainsi offerte. Elle ne bouge pas. Elle attend patiemment que je me décide enfin. Le souffle court. Frémissante. Courbée sur cette vitrine, fesses exposées. Elle semble si fragile, si vulnérable. Enfin à ma merci. Et je vais pouvoir après ces longs jours d’attente en user à ma guise. Lui faire regretter ce désir dont elle a su si savamment orchestrer la montée sans jamais le satisfaire. LIRE LA SUITE



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Commentaires

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vendredi 7 février 2020 à 16h24 - par  Sylvain

Que nenni, Henic ! Sans vouloir paraître passer du cirage sur les bottes de Christine, le fait qu’une femme ait maîtrisé la jeune femme est plus excitant, voire plus passionnant. Par contre, une suite s’impose. Alors, Christine, à votre clavier. De plus si vous la publiez avant le 14 février, la webmaster vous offrira un trimestre d’abonnement gratuit. RIRE ! Comme Henic, si j’ai lu TOUS vos récits, n’avais aucun souvenir précis de celui-ci. Sylvain.

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jeudi 6 février 2020 à 19h39 - par  Henic

Merci !
Il aurait vraiment été très dommage de ne pas pouvoir profiter jusqu’au bout de cette histoire si bien menée !
Que le narrateur soit homme ou femme importe finalement assez peu pour cette histoire-là. Mais ce serait tout différent s’il y avait une suite, comme le suggère Sylvain... Alors, un Maître ou une Maîtresse pour prendre en main cette si ravissante petite salope ?

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jeudi 6 février 2020 à 14h03 - par  Rêves de femme

Merci Sylvain.
Pour venir en aide à votre « défaillante mémoire » (sourire) la principale modification réside dans le changement de sexe du personnage principal qui, à l’origine, était un homme. J’ai trouvé cela plus crédible.

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jeudi 6 février 2020 à 10h03 - par  Sylvain

Ma défaillante mémoire ne peut déterminer ce qui a été « rajeuni ». Un récit alléchant, excitant. Même si la fessée est « courte », narrée sur un tel style elle ne peut que ravir l’amateur que je suis. L’ensemble de cette histoire est un régal pour l’amateur. Espérons que Christine nous écrive la suite, sinon Frankie risque de s’y employer. Sylvain.

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mercredi 5 février 2020 à 10h41 - par  Christine

Une petite inversion et.... mais l’erreur est maintenant corrigée.

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mardi 4 février 2020 à 20h41 - par  Henic

Le texte affiché est alléchant... J’ai déjà lu cette histoire, puisque j’ai lu tout ce que Christine a publié sur ce site. Mais comme ma mémoire est loin d’être parfaite, je reste sur ma faim : le lien conduit bien à la zone abonnés, mais le bouton « télécharger le texte intégral » tombe dans le vide, ou plutôt sur le message bien connu : « Error 404... Not Found ».
Tel Mac Arthur, je ne demande qu’à revenir !

mercredi 12 décembre 2018 à 10h06

Christine a décidément le don de faire monter le suspense, de décrire des situations improbables extrêmement sensuelles à la fois par la description des corps mais aussi par la prise en compte des pensées de ses personnages.
L’histoire de cette « si jolie petite salope » ne fait pas exception à la règle : elle est excellente et remarquablement écrite.