Virginie

lundi 30 juillet 2007
par  Marsajean
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Je m’appelle Virginie, j’ai trente—cinq ans depuis une semaine, je suis mariée depuis quatorze ans à Jacques et nous avons deux enfants. Une fille de treize ans et un garçon de dix ans. Physiquement je suis bien faite, ce n’est pas moi qui le dit mais le regard des hommes que je croise et qui ont les yeux fixés sur certaines parties de mon anatomie. Mes fesses et mes seins sont les cibles privilégiées des regards mais cela a peu d’importance au regard de ce qui m’arrive depuis quelques semaines. Avant tout, il faut que je vous explique certaines choses pour que vous compreniez bien l’extraordinaire de la situation.

A seize ans, j’ai fait un stage de secrétariat dans une société de transport de la région, je m’y suis bien plue et dès que j’ai obtenu mon diplôme, je me suis présentée au chef du personnel et je me suis retrouvée engagée comme secrétaire du nouveau responsable du service informatique de la société. Il était deux ans plus âgé que moi et, par chance, habitait un quartier voisin du mien, ce qui fait que chaque matin, il passe me chercher et nous allons au boulot avec sa voiture. Il s’appelle Robert D., est très travailleur, ce qui explique qu’il soit monté en grade plusieurs fois dans la hiérarchie de la boite pour en devenir, à moins de quarante ans, le PDG. Notre entente au travail est excellente et, c’est donc naturellement, que je l’ai suivi à chacune de ses promotions. Il est marié et a trois enfants, deux garçons et une fille. Je le suppose heureux en ménage puisque je ne lui connais aucune aventure. Avec moi, jamais un mot plus haut que l’autre. Pas le moindre geste équivoque, pas la moindre petite allusion à mon physique comme certains de ses collègues qui me draguent à chacune de leurs visites à mon patron. Depuis le premier jour, il est « monsieur » pour moi et je le vouvoie tandis que lui me tutoie et m’appelle« Virginie ». Il m’a souvent demandé de le tutoyer mais je n’y suis jamais parvenue, même quand nous nous rencontrons dans des soirées privées, il reste « monsieur » pour moi. Tout ceci pour vous faire comprendre que son attitude de vendredi a eu l’effet d’une bombe pour moi.

Vendredi dernier, mon patron prenait ses nouvelles fonctions de PDG et, comme c’est la tradition, il offrait un verre aux membres du personnel. Comme mon mari n’avait pas pu m’accompagner et que mon patron était seul, je suis donc restée à ses côtés, en tout bien tout honneur, toute la soirée. Il devait être aux environs de minuit, il restait tout au plus dix personnes qui continuaient à boire et à manger les petits fours qui commençaient à se faire de plus en plus rares quand, mon patron sans même se tourner vers moi m’a demandé d’une voix calme si j’avais mis une culotte. J’avoue que si j’avais eu un verre en main, il serait tombé par terre tellement j’étais ébahie par sa question. Je me suis tournée vers lui avec une grosse interrogation dans le regard. Il a souri et a répété sa question.

— Tu as bien compris, m’a—t—il dit, je viens de te demander si tu avais mis une petite culotte.

Je ne savais pas quoi faire ni répondre. Je regardais autour de moi pour voir si quelqu’un aurait pu entendre la question de mon patron. Il attendait patiemment que je me décide à lui répondre. Ce que j’ai fini par faire.

— Heu ! Pourquoi me posez—vous cette question ?

— Tu verras bien quand tu auras répondu, me répondit—il sans me regarder.

J’ai avalé ma salive et j’ai répondu à sa question d’une petite voix tremblante.

— Heu ! Oui ! Mais je ne comprends pas très b….

— Ne cherche pas à comprendre. Va l’enlever !

Là, j’étais au pied du mur. Je ne savais pas quoi faire. L’envoyer promener ou bien me diriger vers les toilettes et m’exécuter ? Encore maintenant, je ne sais toujours pas ce qui m’a pris, mais je me suis dirigée vers les toilettes et j’ai retiré ma culotte avant de l’enfouir au fond de mon sac à main, puis je suis retournée auprès de Robert. A peine étais—je là qu’il me tendait la main.

— Donne, me dit—il toujours aussi calmement.

Rouge pivoine, j’ai glissé une main dans mon sac et en ai sorti le petit bout de tissu en soie blanche que j’ai déposé, aussi discrètement possible, dans le creux de sa main. Il s’est contenté de la faire rouler entre ses doigts avant de la mettre dans la poche de sa veste. En le voyant glisser ma culotte dans sa poche, je me suis surprise à sourire en imaginant la tête de sa femme si elle fouillait sa veste en rentrant. Il a du répéter deux fois sa question car j’étais distraite.

— On rentre ?

— Heu ! Oui ! Je vais chercher mon manteau au vestiaire et je vous rejoins à la porte.

C’était la première fois que je me trouvais dans une soirée sans culotte et j’avais l’impression que tout le monde le savait. Pourtant personne n’a fait la moindre allusion quand j’ai fait mes adieux. Quand je suis arrivée à la porte d’entrée de la société, Robert m’attendait dans sa voiture. Il m’a ouvert la portière et je suis montée dans le véhicule. J’avais le cœur qui battait la chamade en me demandant ce qui allait se passer. Quand la voiture s’est arrêtée en face de chez moi, j’étais un peu déçue et en même temps soulagée qu’il ne se passe rien. Je suis descendue et je me suis retournée pour le saluer.

— A lundi ! Passez un bon week—end, monsieur.

Il a souri et m’a répondu en tapotant la poche de sa veste.

— Mon week—end sera bon, à lundi Virginie.

J’ai eu juste le temps de fermer la portière qu’il démarrait. Ce n’est qu’en ouvrant la porte de ma maison que je me suis rendue compte que j’étais excitée et que mon ventre était en feu. Jacques était déjà couché, je me suis rapidement déshabillée et j’ai pris une longue douche en me caressant pour essayer de calmer le feu qui me ravageait le ventre. Trois fois je me suis faite jouir avec mes doigts avant de sortir de la douche et rejoindre mon lit. Comme d’habitude Jacques avait pris ma place et je dus me résoudre à aller me coucher du mauvais côté. Pas moyen de dormir, je n’arrêtais pas de penser à ce que mon patron m’avait fait faire. J’aurais du être plus forte et l’envoyer paître. Je n’arrivais pas à comprendre comment j’avais pu faire une chose pareil. Jamais je n’avais trompé mon mari et j’avais l’impression de l’avoir fait même s’il ne s’était strictement rien passé, mis à part que je m’étais retrouvée les fesses à l’air sous ma robe. Longtemps je me suis demandée si je devais parler à mon mari de cet instant de folie ? J’ai fini par décider d’attendre de voir comment les choses allaient évoluer au cours de la semaine. Il n’empêche, que rien que de penser à ce que j’avais fait, je mouillais comme une fontaine et j’étais excitée en permanence. J’ai profité du fait que les enfants étaient chez leurs grands—parents pour me servir de mon mari comme d’un gode vivant. Je me suis conduite comme une salope et Jacques n’en revenaient pas. Ce n’est pas que le sexe me laisse froide mais j’avoue ne pas être une adepte forcenée de la baise. J’ai toujours refusé de faire une fellation et de me laisser enculer. Je ne me suis jamais refusée à mon mari mais je n’ai jamais cherché à l’aguicher non plus. Tout le week—end je n’ai pas arrêté de penser à mon patron et à me demander ce qui allait se passer lundi.

Lundi matin, sept heures trente, j’attends sur le trottoir que mon patron vienne me chercher comme les autres jours. J’entends des coups de sifflets admiratifs de passants. Il faut dire que j’ai mis une petite robe d’été qui met mon corps en valeur. Enfin la voiture de Robert s’arrête et je monte dans le véhicule.

— Bonjour monsieur !

— Bonjour Virginie.

Voilà c’est tout jusqu’au bureau. Il se gare à sa place et je descends pour aller chercher le courrier que le facteur vient juste de déposer. Fébrilement je trie le courrier et emporte ce qui concerne mon patron. Pour tous les deux c’est notre premier jour dans nos nouvelles fonctions. Son bureau est immense par rapport au précédent. Il a même un coin salon avec des fauteuils et un bar pour recevoir les clients, il va falloir penser à le réapprovisionner régulièrement. Moi, j’ai deux jeunes femmes pour taper le courrier. Quand le parlophone grésille et que j’entends la voix de mon patron, mon cœur rate un battement.

— Virginie ! Venez donc une seconde.

— Bien monsieur, j’arrive.

Je me saisis d’un bloc et du courrier et j’entre pour la première fois dans son nouveau bureau comme secrétaire particulière du PDG. Mes jambes tremblent un peu. Ce n’est pas le stress du nouveau job qui m’inquiète mais ce que mon patron va faire après son coup d’éclat du vendredi. J’en suis pour mes frais car c’est pour une question de travail qu’il m’a convoquée et nous passons une bonne heure à mettre certaines choses au point. Je suis sur le point de sortir quand il me rappelle.

— Virginie !

— Oui monsieur !

— La semaine prochaine nous allons à Marseille, jeudi et vendredi, pensez à réserver une chambre à l’hôtel habituel.

Je sens mon cœur qui s’arrête de battre et j’ai difficile de parler.

— Heu ! Une chambre monsieur ?

— Oui ! Vous avez bien compris, une seule chambre.

— Bien monsieur !

Mes mains tremblent comme des feuilles quand j’ouvre la porte du bureau et je dois m’y reprendre à deux fois pour refermer la porte correctement. Je me précipite sur ma chaise et je m’y laisse tomber. J’ai besoin d’une bonne tasse de café bien noir pour me remettre de mes émotions. Cette fois, je suis au pied du mur, il va falloir que j’en parle avec Jacques car dans une semaine je vais aller passer deux jours avec mon patron à Marseille et je dois réserver une seule chambre. Cela veut dire que je vais partager cette chambre avec Robert. Naturellement si, un homme et une femme partagent la même chambre, ce n’est pas pour regarder la télé. C’est décidé, ce soir j’en parle à Jacques. Le problème c’est que je ne devrais même pas à avoir à en parler avec mon mari, je devrais refuser et louer deux chambres. Je ne vais rien dire pour le moment, je crois que je dois attendre de voir comment les choses vont évoluer avant d’en parler avec Jacques.

J’en suis pour mes frais car rien ne se passe. Robert est comme je l’ai toujours connu, plein d’ardeur au travail et, manifestement, il ne pense à rien d’autre. Je commence à croire qu’il avait trop bu vendredi passé. Je suis soulagée mais en même temps je me sens un peu frustrée. Vendredi matin, j’attends Robert comme tous les jours, mais cette fois j’ai mis un tailleur pantalon. Quand le véhicule s’arrête, j’ouvre la portière et m’apprête à monter.

— Bonjour monsieur.

— Vas mettre une jupe.

Un moment je reste comme suspendue entre le trottoir et la voiture, un peu comme dans les films quand on fait un arrêt sur image.

— Mais, je..

— Ne discute pas, vas mettre une jupe.

Je ne cherche pas à discuter et je retourne chez moi. Heureusement le tailleur peut être porté avec un pantalon mais aussi avec une jupe. Le problème c’est que la jupe en question est trop courte pour mon goût, elle m’arrive à peine à dix centimètres au—dessus des genoux. Je n’ai de toute façon plus le temps de me changer, je retire le pantalon et passe la jupe. Je cours pour revenir à la voiture. Robert est toujours tranquillement assis. Je monte et m’assieds sur le siège passager.

— Bonjour Virginie !

Et il démarre. Je reste abasourdie. Je m’attendais à une exclamation de satisfaction mais rien. Jusqu’à midi, la journée se passe normalement. Au moment du déjeuner, il sort de son bureau et s’approche du mien.

— Aller venez, on va déjeuner en face.

Je suis un peu étonnée car c’est la première fois qu’il m’invite au restaurant pour le déjeuner.

— Bien monsieur dis—je en me levant.

Nous passons un agréable moment à discuter de choses et d’autres, de notre nouveau boulot, de la pluie et du beau temps, de nos conjoints et de nos enfants. Il ne nous reste que le dessert à prendre quand Robert me surprend à nouveau.

— Je suppose que tu as mis une culotte et un soutien—gorge ?

— Heu ! Oui ! Pourquoi ?

— Va les enlever !

Cet homme va me rendre folle. J’attends toute la semaine qu’il fasse quelque chose et il ne fait rien. J’avais fini par croire que son éclat du vendredi était un coup de bluff destiné à tester sa secrétaire. D’un autre côté, il a parfaitement maîtrisé la situation car je vais me rendre aux toilettes retirer mes sous—vêtements et les lui donner même s’ils m’ont coûté la peau des fesses. Jamais je ne me serais cru aussi salope et il devient urgent que j’en parle à Jacques.

Il me regarde avec un petit sourire qui m’exaspère et qui me fait craquer en même temps. Juste pour voir sa réaction, j’ai bien envie de l’envoyer promener mais j’ai trop envie de lui faire plaisir car je vais me faire plaisir en même temps. Lentement, je me lève et je vais vers les toilettes. Quand je reviens, il attend toujours avec son sourire plaquer sur son beau visage. Une main est tendue sur la table. Quelques secondes plus tard, mon sac à main est devenu plus léger. Il reste un long moment à contempler ma lingerie fine qui repose entre ses doigts. Je commence à paniquer car le garçon vient vers notre table et Robert continue à regarder intensément les petits bouts de soies bleu ciel. Je pousse un soupir de soulagement quand je le vois mettre mes sous—vêtements dans la poche de sa veste. Le garçon apporte l’addition et nous retournons au bureau pour un après midi que j’espère chaud. Encore une fois j’en suis réduite à rester nue sous mes vêtements et attendre. Robert à reprit son rôle de patron et nous quittons le bureau à dix—neuf heures sans rien de nouveau. Il me reconduit sagement chez moi et me souhaite un bon week—end. Ce type est un sadique.

C’est Jacques qui, encore une fois, profite de l’excitation provoquée par mon patron. Je n’ai toujours pas trouver le courage de lui parler. J’attends le lundi avec impatience en me demandant jusqu’ou je vais aller à condition, bien sur, que mon patron continue son petit jeu.

Lundi matin, il est sept heure trente et j’attends mon patron. Il est juste à l’heure comme d’habitude.

— Bonjour monsieur, vous allez bien ?

— Très bien et toi ?

— Un peu stressée mais dans l’ensemble ça va.

Il ne fait aucun commentaire sur ma tenue, pourtant j’ai fais un effort et j’ai mis une petite jupe, un chemisier et un gilet parce que le matin il fait encore un peu frisquet. Naturellement j’ai mis des sous—vêtements avec le secret espoir qu’il me les fasse enlever. Je passe la journée à sursauter à chaque fois qu’il m’appelle dans son bureau mais rien ne se passe, il est concentrer sur le boulot. Il est dix—huit heure et je suis une nouvelle fois convoquée au bureau du boss. Cette fois il semble fâché et je commence à me sentir dans mes petits souliers, j’ai du commettre une erreur quelque part. Il faut dire que depuis une semaine je suis sous pression par les petits éclats de mon patron et je passe une partie de mon temps à me demander ce qu’il va faire et quand ? Sans un mot il me tend un document. La première chose que j’aperçois, ce sont les trois gros traits rouges qui soulignent certains mots. Ce n’est pas moi qui ai tapé le document mais je suis chargée de vérifier le courrier avant de le mettre à la signature et là, manifestement, j’ai laissé passer des erreurs. Le nom du client est mal orthographié, il y a une grosse erreur de syntaxe et une énorme faute d’orthographe que le correcteur automatique a laissé passer. J’aurais du les voir et je suis en faute. J’ai les mains qui tremblent quand je rends le document à mon patron.

— Je ne comprends pas comment j’ai pu laisser passer ce genre d’erreur. Je m’excuse.

— Le problème c’est que c’est la troisième erreur du genre que je relève en deux semaines, c’est deux de trop.

— Je ferai plus attention à l’avenir

— Je n’en doute pas me répond mon patron mais, en attendant, je suis obliger de prendre des sanctions.

Je blêmis à ces paroles. J’avais commis une erreur mais de là à être sanctionnée, je ne le croyais pas surtout que depuis quinze ans, Robert n’avait qu’à se louer de mes services. Je n’avais surtout pas envie d’être mal notée ou renvoyée pour une erreur qu’une autre secrétaire avait commise.

— Quelle sanction voulez—vous prendre demandais—je à mon patron ?

Il me regarda quelques instants avant de répondre.

— J’hésite entre deux sanctions. La première, en parler au conseil d’administration qui statuera en fonction de la gravité des faits.

J’avalai péniblement ma salive car c’est justement ce que je voulais éviter à tout prix.

— Et l’autre sanction ?

— Je pencherais pour une sanction plus personnelle mais, il me faut ton accord pour cela.

Je commence à me demander si j’ai réellement commis ces erreurs ? Ce ne sont peut—être qu’un prétexte que mon patron veut exploiter contre moi. De toute façon, je n’ai pas vraiment le choix, il est le PDG de la société et je suis une secrétaire, il n’y a pas photo, je suis perdante à tous les coups.

— Je voudrais savoir ce que vous voulez faire avant de donner mon accord, lui dis—je d’une voix que je veux calme et posée.

Je n’en mène pas large et j’ai peur de ce qu’il va m’annoncer. Robert reste silencieux et je commence à me trémousser sur mes jambes. Il a les yeux fixé sur moi et a son éternel sourire aux lèvres. Tout ça ne présage rien de bon.

— Je te dirai ce que j’ai décidé demain matin me dit Robert avec son éternel sourire

Le lendemain matin, il est sept heure trente et Robert arrive. J’ai mis un tailleur rose avec un chemisier blanc. Mon patron ne dit pas un mot même pour répondre à mon bonjour, le grossier personnage. Je prends le courrier pendant que mon patron gare sa voiture sur son emplacement. Il me tient la porte du bâtiment ouverte et me suit dans les escaliers qui mènent à nos bureaux. Toujours sans un mot il entre dans le sien pendant que je m’installe pour trier le courrier. Je prépare le signataire et j’attends son signal pour le lui porter. Quand il m’appelle, j’ai le cœur qui bat la chamade et je pousse un long soupir avant de pousser la porte de son bureau. Pendant un quart d’heure nous traitons les divers documents. Je referme le signataire et me dirige vers la porte. Sa voix m’arrête et mon cœur s’emballe.

— Attends une minute, nous avons un petit problème à régler tous les deux.

J’avale péniblement ma salive avant de me retourner.

— Oui monsieur, je vous écoute.

Robert se lève et vient vers moi. Il me prend le signataire et le repose sur son bureau.

— Je suppose que tu as mis des sous—vêtements ?

Décidément il est obsédé par les petites culottes. Je rougis un peu avant de lui répondre.

— Vous ne savez pas combien cela coûte ce genre de chose, alors j’ai décidé de ne plus en mettre pour venir travailler.

Il me regarde étonné, un petit sourire se dessine sur son visage.

— Montre, me dit—il.

J’ai un petit moment de panique. Je n’ai jamais montré ma chatte à d’autres hommes que mon mari et mon gynécologue. Lentement je fais remonter ma jupe de tailleur qui est assez courte. Très vite mon ventre apparaît. J’ai les mains qui tremblent et le cœur qui bat comme un fou dans ma poitrine. La jupe est ramassée à la taille. J’ai les fesses à l’air et je prie que personne ne vienne voir mon patron. Outre la gêne de montrer ma chatte de cette manière, je me rends compte que j’aurais du élaguer un peu ma toison pubienne. Si je devais mettre un maillot, les poils déborderaient de partout. Je deviens rouge comme une pivoine quand Robert fait un commentaire justement sur mes poils.

— Tu n’es pas très soigneuse, on dirait une forêt vierge. Je crois que la forêt amazonienne est mieux soignée.

— C’est que je ne croyais pas que….

— Ne cherche pas d’excuse. Ton mari trouve, peut—être, ça très bien. Il doit aimer la pilosité abondante entre tes cuisses.

Le pire c’est que Jacques n’aime pas cela du tout, il voudrait que j’aie la chatte lisse et douce. Je n’ai pas le temps de répondre que Robert continue.

— Moi, j’ai toujours trouvé disgracieux les poils qui cachent le sexe des femmes. Ce n’est pas un ordre mais une demande, je voudrais que tu enlèves tout.

— Maintenant ?

— Mais non, idiote ! Tu pourrais prendre rendez—vous chez l’esthéticienne le plus rapidement possible. Tu peux même y aller pendant les heures de travail.

— Je vais la faire immédiatement, monsieur.

— Très bien ! Ceci dit, je t’attends à 12 h trente pour ta punition.

Rien que le mot punition, m’excite comme une folle. Je me sens défaillir et mon ventre se tord de désir. Je n’ai jamais trompé mon mari mais, si Robert me prenait là, debout contre le mur de son bureau, je crois qu’il ne me faudrait pas longtemps pour jouir. Je suis presque certaine que c’est la forêt vierge de ma toison qui le retient et je m’en veux.

— Tu peux y aller, me dit mon patron en retournant vers son bureau.

Je baisse ma jupe et reprends le signataire avant de sortir en essayant de rester digne. Mes jambes tremblent comme des feuilles et je suis heureuse de pouvoir me laisser tombée sur ma chaise. Je dois faire attention car les deux secrétaires me regardent par la grande porte—fenêtre de leur local.

Je consulte un annuaire sur Internet pour trouver un salon qui pratique l’épilation. Au téléphone j’ai une dame qui me donne rendez—vous pour le lendemain à treize heure. Comme mon patron m’a accordé l’autorisation d’y aller pendant mon travail, j’accepte. Elle me demande si c’est pour un maillot ou une épilation totale, je ne prends même pas la peine d’y réfléchir et lui dit que je veux une totale. Je passe le reste de la matinée à traiter les documents que m’apportent les deux jeunes secrétaires. Je fais particulièrement attention aux fautes d’orthographe et aux noms des clients. Je pense encore une fois que je dois parler avec Jacques du comportement de mon patron. Je suis excitée en diable et j’ai des difficultés à rester concentrée sur mon travail. Je me demande ce qui m’attend quand j’irai rejoindre mon patron. Il a parlé de punition et je peux tout imaginer. Qu’est—ce qu’il a trouvé pour me punir ? Une humiliation ou une vraie punition ? Vais—je être fessées ou va—t—il me faire mettre à genoux dans un coin de son bureau ? Je suis sur des charbons ardents et j’attends avec impatience d’être enfin à l’heure du rendez—vous. A midi, je vois les deux secrétaires se lever et partir déjeuner à la cantine de la société. Il me reste encore une demi—heure à attendre. Je passe le temps en classant des documents pour les archives. Comme je l’ai programmé, mon ordinateur me rappelle qu’il est midi vingt—cinq, il est temps que je me prépare. J’ai des sueurs en me levant pour me diriger vers le bureau de Robert. Il ne me fait pas attendre et me dit d’entrer.

— Approche—toi devant le bureau, me dit—il en terminant l’examen d’un document.

Je viens me mettre devant le bureau et j’attends là, les bras ballants qu’il ait terminé son travail. Enfin, il pose les documents sur le bureau. Il tire un tiroir et en sort trois feuillets avec des traits rouges qu’il pose juste devant moi.

— Combien vois—tu de faute, me demande—t—il ?

Je regarde et j’en trouve sept.

— Sept, monsieur.

— Relève ta jupe jusqu’à la taille.

Lentement je m’exécute. Je tremble de peur et d’excitation mélangées.

— Penche—toi et pose les mains sur le bord du bureau.

Cette fois, c’est sûr, je vais avoir droit à la fessée. J’ai un moment de panique quand je le vois prendre la grande latte en bambou qui lui sert à montrer sur le tableau les différents diagrammes de la société. Il vient se mettre derrière moi sur la droite.

— Tu vas compter les fautes.

Il ne me faut pas longtemps pour me rendre compte qu’il y en a sept.

— Il y en a sept, monsieur.

— Parfait ! Tu vas, maintenant compter les coups. Si tu te trompes, j’en rajoute un à chaque erreur. Tu as bien compris ?

— Oui monsieur !

— Bien ! Allons—y.

Un sifflement et une brûlure terrible sur mes fesses. Schlaaag !

— Huuummm ! Un !

Deuxième sifflement et deuxième brûlure.

— Huuummm ! Deux !

Trois, quatre, cinq. Je commence à me trémousser et je sens les larmes se presser à mes yeux. Je ne vais pas pouvoir en supporter plus sans crier. Schlaaag !

— Huuummm ! Si….six !

Schlaaag !

— Aie ! Huuummm ! Sept.

Je suis au bord des larmes et j’ai l’impression que la peau de mes fesses a éclaté. Robert retourne s’asseoir à son bureau.

— Tu peux te redresser.

— Merci monsieur.

C’est sorti plus vite que je ne le pensais. Je suis courbaturée par la position que j’ai du prendre. Même si elle n’a pas duré longtemps, je crois que la tension a été trop forte. Je fais glisser lentement ma jupe sur mes fesses en feu. Jamais je ne pourrai m’asseoir avant une bonne semaine. J’avance doucement en faisant bien attention à ne pas faire toucher mes fesses par le tissu de ma jupe. Je vais sortir quand Robert m’interpelle.

— Je t’invite à déjeuner !

Mon premier mouvement est de refuser son invitation. J’ouvre la bouche pour le lui faire savoir mais il m’interrompt.

— Non ! Ne dis rien ! Tu n’as pas envie de venir mais tu vas accepter quand même.

— Bien monsieur, comme vous voulez mais laisser moi un quart d’heure pour me remettre.

— D’accord, on se retrouve dans un quart d’heure devant l’entrée.

— Merci monsieur !

Je vais aussi vite que je le peux à la toilette. Je ferme la porte à clé et fait glisser ma jupe à terre. Je passe de l’eau froide sur mes fesses. Cela m’apaise quelques secondes mais pas plus. J’arrive à voir mes fesses dans un miroir. Elles sont striées de rouge sur dix centimètres de large. Je me lave le visage avant de remettre péniblement ma jupe. Un petit coup de maquillage et je rejoins mon patron à l’entrée du bâtiment. Il me prend le bras et m’entraîne dans la direction opposée à celle du restaurant où il m’emmène régulièrement. C’est en entrant dans une pharmacie que je comprends ce qu’il veut faire. Je suis rouge comme une pivoine quand il demande à la vendeuse de la crème pour calmer les brûlures. La jeune femme lui tend un tube de crème et il paye avec sa carte. Nous allons au restaurant. Avant de prendre place à une table, il me tend le tube de crème.

— Va donc mettre un peu de baume avant de t’asseoir.

— Merci monsieur !

Décidément je suis abonnée à cette phrase pour le moment. Je prends le tube et me dirige vers les toilettes. La crème sur les balafres me fait un bien fou. Je rejoins mon patron et je dois faire très attention à m’asseyant en face de lui. Quand mes fesses se posent sur le siège, je fais la grimace. En face de moi, Robert sourit bêtement. Pendant mon absence il a commandé une eau pour moi. J’ai presque envie de lui dire que j’ai envie d’une bonne bière bien fraîche mais ce n’est pas vrai, je m’abstiendrai donc de faire un petit caprice.

— Tu as mal aux fesses, me demande Robert ? Un furoncle mal placé ?

Je n’ai pas vraiment envie de rire mais c’est plus fort que moi et j’éclate de rire. Plusieurs convives se retournent vers notre table. Je rougis et j’arrête de rire.

Après le déjeuner, nous sommes rentrés au bureau et nous avons travaillé comme des bêtes jusqu’au soir. C’est sur le chemin du retour chez nous que je lui annonce que j’ai pris rendez—vous chez l’esthéticienne pour le lendemain.

— Tu as très bien fait, me répond—t—il.

En rentrant chez moi, je cour à la salle de bain pour me passer à nouveau de la crème sur les balafres qui ont viré au mauve. Je ne sais comment je vais expliquer ça à mon mari si jamais il s’en aperçoit. Il me reste deux jours pour lui parler de ce qui se passe avec mon patron. Je ne sais pas comment aborder le sujet et, je dois avouer que j’ai un peu peur de sa réaction. Je crois que je vais attendre d’être revenu de Marseille pour lui en parler suivant ce qui se sera passé. LIRE LA SUITE


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