9 Descente fétichiste

Episode 9 Comme les ouïes d’un poisson
mercredi 19 avril 2006
par  kingliart
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L’un des convives nous explique, puis nous montre, l’usage des multiples perçages de son épouse. Une séance éprouvante, que tu suis avec horreur

***

Nous rejoignons le salon. Tu es installée à genoux à mes côtés, tremblante, face à la table basse. Tu es épuisée par l’effort dans le sous-sol. Je t’attache les bras le long du corps fixés au plus près du corset qui retient ta lourde poitrine. Une seconde lanière passe sur tes cuisses et retiens tes jambes pliées. Ton corps brille de sueur. Tu mords le bâillon mécaniquement, ton regard est perdu au loin ; tu ne regardes rien de précis. Surtout pas la femme de notre compagnon entravée les jambes repliées dans son dos qui gisait toujours sur le sol. Elle nous vit arriver avec un regard de peur. Son mari s’approcha d’elle pour lui dire qu’il allait la détacher et qu’il voulait qu’elle nous parle.

On s’affaira autour du paquet pour la détacher, puis son mari l’embrassa en la félicitant de son obéissance. Il caressait ses plaies, les longues traces laissées par le bambou sur ses seins et son corps. La femme sanglotait doucement au fur et à mesure qu’elle était libérée. Son mari lui demanda de rester à genoux face à lui. « A genoux encore ? » murmura-t-elle. Il la fit taire en l’embrassant et lui fit poser sa tête entre ses jambes et elle se laissa caresser les cheveux en continuant à pleurer.

— Comme c’est attendrissant, dit la maîtresse de maison. Ainsi vous voulez la reprendre ce soir ?

— Oui, je pense qu’elle n’a plus rien à apprendre, mais je serai ravi de vous la prêter à l’occasion d’une prochaine fête.

Puis la discussion s’enchaîna sur les modalités exactes de ce « prêt ».

La femme ne semblait pas écouter, comme si on ne parlait pas véritablement d’elle.

— Mais vous devriez laisser votre femme décider si elle veux rester ou partir, dit la maîtresse en s’approchant d’elle.

— Que voulez-vous dire ?

— Eh bien, disons, peut-être que nous devrions lui offrir un choix.

Imaginant le pire, la femme se redressa, pour protester.

— Tss, tsss, tsss dit son mari. Ne t’inquiètes pas.

— Voilà, je vous propose de lui demander, par exemple, de nous montrer à quoi peuvent servir tous ces anneaux qu’elle porte sur le corps.

— Bonne idée intervint un autre convive.

— Alors… ?

— Bien, … ma chérie, tu vas nous expliquer cela, après nous partirons,…

— …ou pas si nous décidons que la performance n’est pas assez bonne.

Le mari semblait tiraillé entre l’exigence de cette femme sadique et la vision de son épouse épuisée. Les autres convives se portèrent garant de l’honnêteté de leur jugement. « Après tout, Jean, c’est bien vous qui avez mis votre épouse à l’épreuve et elle doit nous en faire juste un récit. [LIRE LA SUITE->art19


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Commentaires

Logo de Henic
lundi 18 juillet 2022 à 17h51 - par  Henic

Malgré les derniers mots de l’histoire, Kingliart élabore des scénarios très durs et cette « descente fétichiste » en est un bon exemple. On n’est plus dans le consentement « classique » du BDSM, les quatre femmes martyrisées en sont de bons témoins. Et ce n’est pas parce que la « petite nouvelle » jouit de son supplice qu’elle était vraiment consentante pour une telle soirée. La regrette-t-elle ? Nul ne le sait, hormis l’auteur, puisque c’est lui qui le décide !