Le bondage de Lise

samedi 24 mars 2007
par  Bablao
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Lise observait ses seins avec un mélange d’effroi et d’excitation. Attachés séparément avec de la ficelle de boucherie, fine et résistante, ils ressemblaient à deux énormes saucissons. Elle s’était infligé elle-même ce traitement, suivant scrupuleusement les recommandations de Monsieur Georges. Assise sur le lit conjugal, face à l’imposant miroir qui couvrait l’essentiel du mur, la jeune femme pinça l’une après l’autre les pointes de sa fabuleuse poitrine. L’exercice lui fut facilité par le fait que chaque téton était emprisonné à sa base dans une bague d’orthodontiste. Son voisin et maître lui avait fourni la pince spéciale permettant de tendre les minuscules élastiques. Depuis bientôt trois heures, ceux-ci mordaient cruellement la chair grumeleuse, faisant apparaître les bouts plus monstrueux encore. C’était l’une des fiertés de Lise, ces mamelons capables d’atteindre sous la sollicitation une longueur hors du commun, dignes du fameux livre des records.
La petite ménagère frissonna. Elle avait rendez-vous chez Monsieur Georges, tout en haut de l’immeuble, dans l’immense attique qu’il occupait solitaire, entre un dogue allemand un peu fou et une domestique vietnamienne complètement dépravée.
La poitrine douloureuse, elle se résolut tout de même à passer un vêtement. Son choix se porta sur un chemisier de soie grège. Elle eut du mal à le boutonner, tant la proéminence des mamelles tendait le tissu arachnéen. Puis Lise Grammont se glissa dans une jupe rouge ultra courte qui soulignait de manière indécente le galbe de son corps aux courbes que deux grossesses successives n’avaient en rien altéré. Dans sa précipitation, elle faillit oublier d’enfiler la paire de bas noirs à coutures, retenus par un porte-jarretelles parfaitement invisible. Encore une des exigences du dominateur. Au dernier moment, elle renonça au cache-sexe, sachant qu’il finirait immanquablement dans la poche de Monsieur Georges. Depuis le petit mois qu’elle fréquentait assidûment le photographe, elle s’était résolue à abandonner toute pudeur, ses illusions en même temps que le port de la petite culotte.
Devant la coiffeuse, Lise s’observa attentivement une dernière fois, apportant une légère retouche au maquillage savant et outrancier qu’elle s’était dessiné. À la vérité, la piquante brune eut du mal à se reconnaître. En rectifiant, ici une ombre entre paupière et sourcil, là un trait de rouge à lèvres à l’angle de la bouche, elle se fit penser à une pute. Surtout qu’elle venait de chausser, ultime parure, une paire de talons aiguille à la cambrure vertigineuse. Deux bons numéros au-dessous de sa pointure, les escarpins vernis l’obligeaient à marcher à pas menus. Ils lui avaient été offerts, comme la pince à élastiques, par Monsieur Georges. Elle les cachait au fond d’une armoire, derrière sa beauty case, pour ne les ressortir qu’à l’appel de ses sens.
Avant d’emprunter l’ascenseur qui allait l’emmener au ciel, Lise consulta une fois encore la montre-réveil posée bien en vue sur la table de nuit. Vingt heures cinquante-cinq. Les enfants couchés depuis longtemps, son mari Philippe en congrès, elle allait pouvoir donner libre cours à l’exhibitionnisme et au masochisme que le sexagénaire de l’attique avait si bien deviné et révélé chez elle. Elle éteignit la lumière et ferma la porte à clé, emmenant avec elle le portable familial. Si son époux avait la mauvaise idée d’appeler, il trouverait à qui parler ! LIRE LA SUITE


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Commentaires

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vendredi 1er juillet 2022 à 10h05 - par  Henic

Voilà une épouse bien délurée, qui ne soucie guère de laisser ses enfants seuls pendant qu’elle va se dévergonder : ce n’est pas joli, joli... Mais assez excitant à lire !