Un jour étrange dans une vie de femme soumise

Où les rencontres surviennent mais ne sont pas toujours agréables.
mardi 8 mars 2011
par  kingliart
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Ce petit texte a été inspiré par le récit « Une vie de femme soumise » de Claudia. J’ai repris les noms des personnages (ou leur absence de nom !). Je me suis demandé ce qui serait arrivé si le mari et Maître de cette soumise avait cocufié effectivement son épouse soumise, c’est-à-dire couché avec une autre femme en l’absence de sa soumise (notamment cette Diane qui avait sodomisé la soumise (épisode 2)). Et ce qui aurait pu se passer si cette femme réapparaissait dans la vie de l’héroïne « soumise ».


Lors de mon marché quotidien, je me trouvais devant un étal de boucher avec une jolie femme à mes côtés. Je me retournais pour la regarder : c’était elle ! Diane, Maîtresse Diane. Celle qui m’avait enculée la nuit où mon Maître m’avait offerte à une femme, la première nuit avec une étrangère, il y avait de cela bien longtemps. Il n’y avait pas de doute. Je me retournais vers le boucher pour éviter son regard, mais je la vis se tourner vers moi et me sourire.

—  Bonjour ! puis d’une voix un peu plus basse… « petite chienne ! ».

J’en rougis de honte et mes joues devinrent pourpres. Je pensais que tout le monde me voyait rougir de honte devant une femme. Je me sentais littéralement liquéfiée sous son regard. Mon ventre se tordait en moi.
—  eh bien on ne salue pas ses Maîtres ajouta-t-elle avec le même ton, la même voix basse et douce et gardant son sourire aux lèvres.

Je bafouillais quelques mots quand le boucher tendit la commande à cette femme. Il me demanda alors ce que je voulais et la femme intervint en lui disant :
—  Rien, elle m’accompagne !

J’étais estomaquée mais je ne pouvais rien faire. Coincée par l’habile Maîtresse.
—  Viens, on y va ! dit-elle d’un air enjoué.

Le boucher nous salua un peu étonné de ce petit manège car il m’avait bien vue venir seule et attendre sagement mon tour. Comme il me connaissait, cela devait sûrement le surprendre, pensais-je. Je n’avais pas trop le temps de réfléchir car la femme me bouscula pour sortir de la boutique. Elle s’arrêta sur le trottoir un peu plus loin :

—  Alors on ne salue pas sa Maîtresse ? Je croyais que tu connaissais ta place, petite chienne. Je pense que je vais te ramener chez moi et je vais appeler ton mari pour décider ensemble d’une punition adéquate. Suis-moi ! Ah, oui. Ne t’avise pas à te soustraire à moi car, tu le sais bien, ton mari est mon amant et il te punira beaucoup plus durement si tu ne m’obéis pas…

Son amante ? Impossible, mon Maître couchait parfois avec des femmes et depuis celle-là l’avait fait souvent mais toujours en ma présence. Jamais je n’avais revu cette femme. D’ailleurs comment se faisait-il que je ne l’ait plus jamais revue ? Je n’en croyais pas mes oreilles. J’en pleurais presque quand elle se mit à marcher d’un pas vif et je dus la suivre en trottinant derrière elle sur mes talons trop hauts, que je ne maîtrisais pas, perchée comme mon Maître le voulait, comme il me l’a demandé, de toujours sortir faire les courses habillée comme une bourgeoise très strictement vêtue et ainsi attirer le regard concupiscent des hommes, en particulier dans notre quartier de prolos où ma silhouette contrastait avec les jeans et les parkas que portent les jeunes femmes par ici. La rapidité de ses pas me fatiguait et je fus distancée rapidement. Elle s’arrêta se retourna vers moi et d’un regard noir me dit :
—  Je te vois rechigner ? Tu vas encore aggraver ton cas. Aller, aller ! Cours vite petite chienne. Tiens ! devant moi, comme ça je te contrôle mieux.

Alors que je m’avançais le plus vite que je pouvais, elle me poussait, me donnait des coups dans le bas du dos, me poussait en me donnant des tapes sur le dos et de temps à autre au niveau des fesses. Drôle d’attelage que nous devions former ! Au bas de la rue, arrivées au niveau du Boulevard, elle me retint en tirant d’un coup sec ma veste. Je vacillais et une femme ivrogne sur le trottoir nous regardait : « Eh bien v’la que t’as failli te casser la gueule, la bourgeoise ! » cria-t-elle, et j’en ressentis une honte plus forte encore. Ma Maîtresse du moment ria et se tourna vers elle « Vous avez vu ? Elle sait à peine marcher sur ses nouveaux souliers ! » et elle se pencha sur l’ivrogne en tirant une pièce de son sac pour la lui lancer. Puis elle s’approcha de moi en chuchotant « Tu as eu de la chance que je ne te gifle pas ! » et elle me prit pas le bras pour traverser le boulevard.

Curieusement j’étais soulagée car nous approchions du quartier des putes : peu m’importais si j’étais confondue avec l’une d’elles. Mon accoutrement et le comportement étrange de cette femme passerait mieux dans ce quartier interlope, plutôt que près de chez moi. Elle me fit encore marcher dix bonnes minutes avant de s’arrêter devant un petit immeuble décati, un hôtel borgne d’une rue transversale, où se tenaient deux femmes aux seins exagérément découverts dans un décolleté qui les retenaient à peine. Toutes deux avait des cuisses épaisses et l’une d’elle portait des cuissardes. Elle fumait et ne faisait aucun mystère de son commerce. Toutes deux me fixaient d’un regard étrange l’air de se demander quelle espèce de femme je pouvais bien être. J’en ressentis une honte féroce et me mit de nouveau à rougir.

Ma guide s’adressa à l’une d’elle : « Mon amie voudrait partager le lit de son amante avec une professionnelle pour apprendre à mieux le sucer. Combien prendrez-vous pour la leçon ? » LIRE LA SUITE


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Commentaires

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mardi 5 juin 2018 à 18h10 - par  Henic

Cet épisode délicieusement pervers mais avec une certaine moralité de bon aloi m’avait échappé jusqu’ici. Il est très bon !

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dimanche 13 mars 2011 à 06h32 - par  kingliart

Merci Crabou ! J’ai eu cette idée pendant la rédaction. J’ai trouvé particulièrement excitante l’idée de devoir jouer un rôle de dominante par soumission.

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mercredi 9 mars 2011 à 17h37 - par  Crabou

J’aime beaucoup ce récit car moi-même, j’apprécie de passer d’un rôle à l’autre.