Le dressage de la comtesse -2-

Chapitre 2
samedi 20 novembre 2010
par  island
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Anne sentait qu’il était inutile de refuser. Elle resta immobile sans rien dire.

Pierre la prit dans ses bras en la caressant doucement, défit ce qui restait de son chignon et laissa tomber ses boucles sur ses épaules.

— Écoutez-moi bien. Vous pouvez encore refuser maintenant, mais je désire que vous partiez faire cette expérience. Beaucoup des femmes de ma famille au travers des âges l’ont faite, certaines en ont laissé des écrits. Certains des hommes aussi quand ils étaient adolescents.

Anne se raidit, attendant ce qui allait venir, qu’elle suspectait.
Il dit « Moi même, j’y ai été envoyé par mon père. Il voulait que je sois dressé à l’obéissance, au respect, car il pensait qu’on ne sait commander que si l’on sait obéir. Ordonner une punition que si on l’a reçue. et accessoirement, faire de moi un amant savant. »

Anne acquiesça et pensa. « Il a réussi. »

— Donc, tu iras aussi. En sachant qu’à tout moment tu peux arrêter et repartir. Tu n’y es pas prisonnière, et si j’ai demandé qu’un certain nombre de choses soient exigées de toi, j’ai aussi mis certaines limites. Mais je veux que tu saches avant de partir que lorsque ton dressage sera bien en cours, tu seras percée aux lèvres pour porter cet anneau auquel sera suspendu nos armoiries et lorsque j’estimerai ton dressage terminé, tu seras marquée à la fesse avec ce fer qui porte mon initiale..
Anne frémit d’appréhension. Mais dans le fond de son corps elle acceptait. Peut être en cours de séjour, elle n’arrivait pas à prononcer le mot de dressage, le regretterait elle. Tu emporteras ces écrins, on te les demandera à l’arrivée.

Pierre se leva.

« Viens te préparer maintenant. »

Anne se dirigea vers leur chambre, finit de se déshabiller, se démaquilla soigneusement et alla prendre une douche. Elle lava longuement ses cheveux longs, très bruns et bouclés, les rendit brillants avec beaucoup de soin, shampooina aussi les poils de son pubis qu’elle gardait longs et touffus. rectifia quelques duvets de ses sourcils pour en garder l’arc parfait.

Elle choisit des sous vêtements de soie, une robe d’été de lin blanc, des sandales à hauts talons aux brides croisées sur ses orteils aux ongles peints de frais.

Elle ne garda que son alliance, prit un petit sac à main qu’elle remplit de son portefeuille et de ses papiers uniquement. Elle n’avait jamais d’argent sur elle. Elle avait l’habitude que les factures de tous ses achats ou ses voyages soient envoyées au château. elle ne les voyait même jamais.

Pierre la regardait se préparer. Il avait devine depuis longtemps que sa chaste épouse, qui lui refusait beaucoup était un volcan qui ne demandait qu’à exploser. Jusque là, il avait joue le jeu, n’avait jamais insisté. Elle était toujours vierge de son cul, il n’avait jamais exigé qu’elle l’avale, ni qu’elle le pénètre même d’un doigt. Son expérience au couvent lui avait montré que tous les plaisirs du sexe étaient bons. A elle maintenant de le comprendre. Mais la maitresse du couvent et les valets qui allaient la recevoir devraient d’abord percer la solide éducation puritaine qui l’avait façonnée.

Il profiterait de l’été pour faire les voyages d’affaire prévus, mais il se réservait d’aller voir ce que devenait son épouse. Les visiteurs acceptés au couvent portaient tous des masques, elle ne saurait même pas qu’il était là parfois.

Au moment où ils sortaient la voiture arrivait. Pierre posa ses lèvres sur celles d’Anne.

« Détend toi, rappelle toi que tu peux rentrer à tout instant. »
Le chauffeur lui ouvrit la porte, et ils partirent.

Le voyage était bien plus long qu’elle n’avait imaginé. Elle finit par s’endormir, et quand elle se réveilla, le chauffeur lui annonça qu’ils étaient bientôt arrivés. Voulait elle s’arrêter, se rafraichir, boire quelque chose ?

Elle dit non, elle voulait aller vite, ne pas risquer de demander de rentrer. Les derniers kilomètres furent difficiles, car elle savait que c’était maintenant ou jamais le moment de renoncer.

Ils roulaient depuis un assez long moment sur une route étroite, sans rencontrer personne, dans une foret de pins. Elle ne portait pas de montre mais le soleil était haut dans le ciel bleu.

La voiture s’arrêta, et le chauffeur lui dit qu’elle était arrivée. La route était barrée par un monumental portail de fer forgé entre deux piliers de pierre. Un mur courrait de chaque cote et disparaissait dans la foret.

Le portail s’ouvrit, et le chauffeur vint lui ouvrir la porte.

Un homme vint à sa rencontre. La trentaine, les cheveux très courts, vêtu d’un jean noir et d’une chemise noire également, aux manches roulées au dessus des poignets. Elle prit les deux coffrets, son sac, et descendit de voiture.

Elle passa le portail avec l’estomac noué.

L’homme en noir s’inclina devant elle et la précéda pour passer le portail. Dès qu’il fut refermé derrière elle, la voiture fit demi -tour et repartit. Elle était seule maintenant.

L’homme tendit la main sans un mot pour prendre les deux écrins, et la précéda sur une allée gravillonnée qui menait à un petit bâtiment invisible de puis le portail à l’écart de la route qui semblait continuer vers le haut de la colline.

Il ouvrit une porte et elle entra dans une pièce organisée comme un vestiaire de salon de beauté de luxe. Une douche, des toilettes, et des casiers fermés par un code.

L’homme lui dit.

« Déshabillez vous, suspendez vos vêtements, fermez le casier avec un code de six chiffres de votre choix, Ce même code vous servira à ouvrir le portillon sur le coté du portail dans le cas où vous désireriez repartir. Il lui montra un téléphone au mur. Il y a plusieurs numéros de notés ici, pour appeler un taxi ».

Effectivement, Pierre ne lui avait pas menti, elle était libre de repartir. Tout était prévu pour la tenter.

« Prenez votre temps » ajouta-t-il.

Elle chercha des yeux un peignoir pour l’enfiler quand elle aurait quitte ses vêtements, le trouva sur une étagère.

Elle prit une douche rapide sans se mouiller les cheveux, elle n’avait rien ici pour les sécher.

Enfila le peignoir et sortit.

Il y avait maintenant deux hommes en noir qui l’attendaient.

Celui qui l’avait reçue s’approcha :

« Otez votre peignoir. A partir de maintenant, vous êtes 1702. Nous sommes vos valets. Votre troisième valet va vous rejoindre plus tard ». LIRE LA SUITE

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Commentaires

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samedi 3 janvier 2015 à 09h35 - par  Leonard

Belle histoire, néanmoins il y a un fort goût d’inachevé.
Si cela peut être beau ou bon pour une symphonie pour ce genre de texte , celà ressemble fort à du « un peu n’importe quoi » Dommage.

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samedi 26 mai 2012 à 04h58 - par  island

helas ou heureusement, il y a une vie au dela des textes

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vendredi 20 janvier 2012 à 16h12 - par  Rêves de femme

C’est malheureusement le cas pour de trop nombreux récits que leur auteur laisse en plan. Je suis d’accord avec vous, c’est très dommage et je le regrette.

vendredi 20 janvier 2012 à 15h33

Quel dommage qu’il n’y ait pas de suite...

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mercredi 27 avril 2011 à 14h28 - par  Le Mentor

Un très beau récit plein de vie et d’expériences que j’aimerais imposer à ma compagne. Bravo et vivement la suite !!

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lundi 10 janvier 2011 à 22h56 - par  Felipe

Quand aurons nous les chapitres 3, 4, etc...?

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lundi 22 novembre 2010 à 14h25 - par  Felipe

Excellents deux premiers chapitres qui laissent bien augurer de la suite. Bien écrit.Bravo !

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