La fontaine crétoise

Par Jade du Lac
mercredi 20 octobre 2010
par  Jeanne Franval
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Chapitre un

Ou l’histoire d’un éveil sexuel original

Je souhaite vous inviter à l’extraordinaire aventure qui m’est arrivée le jour de l’anniversaire de mes vingt-trois ans lors de mes vacances sur une île ensoleillée de la Méditerranée.

Après une année de mariage, je peux dire que je vis toujours une véritable lune de miel avec Pascal qui est de quinze ans mon aîné. Il est associé avec son frère Michel dans la gestion d’une agence de publicité.

Les contrats s’étant accumulés fin juin, les deux frères décidèrent d’offrir deux semaines de vacances à leurs épouses méritantes dans un cinq étoiles de rêve pour se faire pardonner leurs absences répétées.

Je m’étais préparée comme une forcenée le mois précédent notre départ. Quinze kilomètres de jogging, marathon de banc solaire et épilation électrique chez l’esthéticienne constituaient mon menu quotidien. Je voulais à tout prix être dans une forme optimale pour profiter au maximum de ces quinze jours de détente en célibataire.

C’est donc intégralement bronzée, au sommet de ma beauté, que j’ai bouclé mes valises avec mon inséparable complice.

Une petit préambule me semble indispensable pour bien camper les personnages que vous allez découvrir par la suite.

Je suis sortie diplômée de la faculté de droit à vingt-deux ans après un parcours intellectuellement irréprochable mais sexuellement condamnable. J’ai fait la connaissance de Laura (qui sera plus tard ma belle-soeur) durant mes études. Elle était chargée de cours à la faculté et m’a remarquée dès ma première semaine à l’université lors de mon élection au titre de Miss Inter-faculté.

Malgré nos quinze ans de différence d’âge, nous nous sommes très vite liées d’une profonde amitié qui n’a jamais failli depuis ce jour. Je peux même ajouter que ma belle-soeur, abusant de son autorité, m’a initiée alors que j’avais à peine dix-sept ans à certains plaisirs saphiques agrémentés de jeux SM durant lesquels votre narratrice remplissait inéluctablement le rôle de la soumise complaisante.

Sous sa main, j’ai découvert mon corps et exploré ma libido à la faveur de délicieux divertissements en compagnie de quelques camarades expertes dans l’art du libertinage saphique et sadien.

Un hasard extraordinaire a voulu que nous épousâmes cinq ans plus tard deux frères très complices en affaires et en érotisme.

Nos liens familiaux ont fait en sorte que mes penchants masochistes et exhibitionnistes ne restèrent pas longtemps du domaine du secret.

Insidieusement et profitant de la naïveté propre à mon âge (que je me plaisais à entretenir), ils m’entraînèrent dans une spirale sexuelle où tout était prétexte à me mettre dans des situations scabreuses pour mieux me châtier par la suite.

Rapidement, ils firent évoluer mon éducation à coup de longues séances hebdomadaires dont la finalité était de me faire jouir le plus possible sous des sévices qu’ils voulaient en gradation dans la sophistication et l’imagination. Mes jouissances devinrent sous leur guidance de plus en plus puissantes et destructrices.

Il faut vous dire que je possède bien malgré moi, une particularité qui a la faculté de rendre fous mes partenaires de jeu.

En plus de penchants doloristes affirmés, je suis une femme fontaine capable d’orgasmes répétitifs des heures durant. Vous ne me croirez pas mais le meilleur orgasme a toujours été pour moi le dernier.

Je dois être anormale !

Mais c’est, je vous l’assure, une tare d’être aussi jouisseuse et de ne connaître la satiété qu’au bord de l’évanouissement.

*

Deux mois avant mon départ, mes trois bourreaux avaient programmé ce qu’ils appellent une soirée aveugle. Occultée par un loup de cuir opaque et vêtue symboliquement de ma plus courte mini-robe, ils m’emmenèrent vers une destination inconnue. Les seules indications qu’ils aient daigné me communiquer se résumèrent en une balade de plus de deux cents kilomètres qui devait m’amener hors de la Belgique.

A mon grand étonnement, Laura m’avait imposé un lavement conséquent moins d’une heure avant notre escapade. Jamais jusqu’à présent, mes tourmenteurs n’avaient utilisé mon fondement que ce soit pour me faire jouir ou pour me faire souffrir

Durant toute la route, Pascal mal intentionné, a entretenu mon émoi par d’insidieuses caresses sur mon sexe lisse, prenant garde d’arrêter ses attouchements dès l’amorce de ma jouissance.

Ce fut pour moi la nuit de toutes les découvertes.

Après une interminable descente de marches, je me suis retrouvée écartelée au maximum, les poignets et chevilles entravées par de solides colliers qui devaient être scellés aux murs d’une cave profonde. Rien de très neuf jusque là, il s’agit de leur position préférée car elle leur permet de me fustiger simultanément sous toutes les faces.

Mon angoisse monta d’un cran quand j’entendis deux voix inconnues avec un fort accent germanique m’annoncer que je pouvais crier de tout mon soûl car la cave était bien insonorisée.

Pour mieux me désarçonner, ils avaient convié au spectacle deux quinquagénaires vicelards et expérimentés.

Guidé par une main d’Outre-Rhin, une sorte de tuyau investit sans ménagement mon rectum bien lubrifié qui l’avala comme une friandise. Quand les Allemands jugèrent d’après mes cris avoir atteint la profondeur maximale tolérable, ils vissèrent leur pal sur ce que je reconnus plus tard comme étant un cric hydraulique cimenté au sol.

Le mouvement ascendant du dispositif me souleva jusqu’à ce que seule mes pointes de pieds puissent encore toucher le sol.

Pascal, toujours prompt à raffiner mon supplice, insista pour que je sois hissée le plus haut possible, arguant du fait que je devais ce corps ravissant à plus de dix ans de danse classique et qu’une petite pointe ne me faisait pas peur.

Cette possession anale lancinante, associée à la certitude d’être observée pour la première fois par des inconnus m’a fait jouir comme jamais auparavant.

Leurs sauvageries calculées savamment associées aux effleurements de Laure m’ont mis en transe en quelques minutes. Sous leur conduite, mes orgasmes se sont succédés quasi sans interruption pendant près d’une heure. Jamais mon plateau orgasmique n’avait atteint de tels sommets.

Au grand émerveillement des observateurs saxons, chaque orgasme s’accompagnait d’une copieuse décharge opaline.

Pascal s’apprêtait à me détacher, croyant ne plus rien pouvoir tirer de moi quand un nommé Helmut lui demanda la permission de tester mon endurance à un nouveau jeu de son invention. Je sentis une chaude incandescence m’envahir le rectum tandis qu’une main infatigable me travaillait le devant pour me garder en condition optimale pour le décollage imminent.

L’odieux dispositif intra-rectal n’avait pas révélé tous ses secrets. Il était capable d’envoyer des décharges rythmiques de puissance modulable sur une dizaine de niveaux étagés sur les vingt-cinq centimètres de sa tige. Le spasme qui s’ensuivit me fit l’impression de transformer mon bas-ventre en un accordéon qui me pétrissait l’utérus. L’effet de cette énorme pression interne fut immédiatement salué par une salve liquoreuse et un orgasme cataclysmique.

Helmut n’aurait probablement jamais le prix Nobel de physique et pourtant, il venait d’inventer l’instrument de la jouissance ininterrompue, modulable à souhait et où toute période réfractaire avait été abolie.

Laure m’a avoué deux jours plus tard qu’elle s’était amusée à comptabiliser plus de quarante orgasmes éjaculatoires durant les quelques heures où j’avais servi de fontaine publique.

Rien d’étonnant à ce que je n’ai gardé aucun souvenir du retour au petit matin quand elle m’expliqua que pour parvenir encore à me stimuler à la fin de l’expérience, l’intensité et le rythme des décharges étaient tels que tout mon corps entrait en contraction, menaçant de m’arracher les membres.

Pour se dédouaner, Pascal me confia par la suite que Helmut et Anton comptaient parmi ses deux plus gros clients et que j’avais admirablement servi notre cause dans cette cave saxonne. Le marché fabuleux qu’il venait de décrocher grâce à mon corps expliquait son impossibilité de prendre des vacances en juillet comme chaque année.

De mon côté, j’avais compris que je ne serais jamais plus comme avant et que l’escalade de cette nuit m’avait ouvert une porte qu’il serait à jamais impossible de refermer.

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Commentaires

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samedi 23 octobre 2010 à 09h27 - par  Rêves de femme

Le texte apparaît bien dans la zone abonné. Les mystères du net ont encore frappé !!!

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vendredi 22 octobre 2010 à 11h42 - par  valmontguitry

sauf erreur de ma part il me semble que l’intégralité du texte n’est pas accessible pour les abonnés