1- L’Hétaïre

- 1 - Naissance d’une vocation
vendredi 8 octobre 2010
par  herpin
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Parcourant des yeux pour la seconde fois l’affiche apposée sur le mur de son lycée, Florence dut se résoudre à l’évidence ; son nom ne figurait pas sur la liste des « reçues » au baccalauréat. Bien que cet échec ne constitua pas pour elle une véritable surprise vu le peu d’efforts consentis durant l’année scolaire, elle ressentit néanmoins une douleur à l’estomac à l’idée de devoir affronter les foudres paternelles. Délaissant ses camarades plus heureuses, qui par petits groupes s’en allaient « fêter ça », elle se dirigea à pas lents vers le domicile familial où l’accueil qu’elle reçut fut à la hauteur de ses craintes. Elle se vit promettre de redoubler sa terminale dans une « boite privée » où on saurait la dresser et la forcer à travailler. Après une série de hurlements et de portes claquées, elle s’enferma dans sa chambre bien décidée à trouver une solution pour échapper à ce qu’elle considérait comme une année de purgatoire. Avisant son reflet dans le miroir elle y découvrit une adolescente au visage régulier, encadré mèches blondes, des yeux en amande surmontés de longs cils, une poitrine menue, mais haut perchée, pointant sous son tee-shirt. Se retournant elle admira ses fesses bien fermes moulées dans son jean, et conclut son examen en pensant que décidément elle avait un beau cul, qu’il s’agissait probablement de son seul capital et qu’elle devait donc le faire fructifier. Elle se souvint alors de Sylvie, une camarade qui avait quitté le lycée en cours d’année, déclarant de façon laconique qu’elle avait trouvé un bon job et qu’elle arrêtait ses études. Enviant cette dernière, elle se promit de la contacter dès le lendemain pour voir si elle ne pourrait pas profiter elle aussi de cette manne providentielle.

Après une nuit d’un sommeil agité, elle s’éveilla et aussitôt et se précipita sur le téléphone. Bien que surprise par cet appel matinal son ancienne condisciple paru enchantée à l’idée de la revoir et lui indiqua sa nouvelle adresse, l’invitant à passer la voir l’après-midi même. Les heures la séparant de ce rendez-vous parurent interminables à Florence, et c’est le cœur battant qu’elle se précipita chez son amie, étonnée de constater qu’elle résidait désormais dans un très bel immeuble situé dans le quartier résidentiel. Sa surprise fut encore plus grande lorsque sa camarade l’invita à entrer après lui avoir ouvert la porte. Elle avait quitté une frêle adolescente au frais minois ; elle avait devant elle une jeune femme sure d’elle aux traits un peu durs. Son aspect un peu androgyne était rehaussé par une tenue volontairement provoquante. Son chemisier diaphane ne cherchait nullement à dissimuler deux petits seins dont les pointes arrogantes semblaient vouloir percer le frêle tissu ; ses hanches étroites étaient moulées dans un mini short en cuir d’où émergeaient deux longues cuisses fuselées en partie enserrées dans de hautes bottes cuissardes. Il se dégageait de sa personne une impression de perversité qui mit un instant Florence mal à l’aise. Jouant de l’ascendant qu’elle savait exercer sur sa compagne, Sylvie la fit asseoir dans un fauteuil et entreprit de la questionner sur le motif de sa venue ; après s’être ainsi vu confier l’échec au baccalauréat, la scène qui s’en était suivie, et le désarroi devant lequel se trouvait Florence, elle prit les mains et fixant sur elle un regard plein d’assurance, elle lui confia :

— Tu as frappé à la bonne porte ; j’aurai peut-être quelque chose pour toi, mais en attendant, ce dont tu as besoin, c’est d’une bonne séance de shopping… c’est souverain contre le spleen.

— C’est que je ne suis pas très en fonds en ce moment…

— Qui te parle de payer, c’est moi qui régale…on va s’éclater !

Après avoir protesté pour la forme, Florence se laissa convaincre et entrainer dans des boutiques de luxe où sa camarade semblait très connue. Repoussant avec autorité les vêtements qui lui paraissaient trop sages, Sylvie lui fit essayer tout un lot de mini jupes et de robes moulantes et décolletées et Florence n’aurait jamais osé porter tant elles lui paraissaient indécentes. Faisant fi de ses réticences, Florence lui imposa ensuite des chemisiers d’une transparence telle qu’ils ne dissimulaient rien des trésors qu’ils étaient censés recouvrir. Ce furent ensuite des sous-vêtements dont le but évident était de magnifier les rotondités qu’ils ne recouvraient qu’en partie. Un peu gênée de revêtir des parures d’un tel érotisme, Florence dut convenir qu’ils mettaient parfaitement son corps en valeur, et qu’il se dégageait une réelle sensualité de ces lingeries. Croulant littéralement sous les paquets les deux jeunes filles firent encore un détour par un chausseur où elles firent l’acquisition de bottes et d’escarpins à hauts talons, avant de regagner le domicile de Sylvie où elles s’écroulèrent sur un canapé ivres de fatigue.

— Comment pourrai-je te remercier ; tu as fait des folies.

— C’est très simple ; tu vas vite me montrer tous ces trésors ; j’ai hâte de les voir sur toi.

Très impatiente de se glisser à nouveau dans toutes ces parures dans lesquelles elle se sentait si belle, Florence ne fit évidemment aucune objection à une demande aussi naturelle. Comment s’étonner que sa camarade l’aide à enfiler ces robes qui moulaient son corps à la perfection ; pourquoi s’offusquer si une main s’appesantissait un peu plus que de nécessaire sur ses fesses sous couvert de bien tendre le tissu. Quoi de plus naturel que de laisser des doigts s’aventurer entre ses seins pour ajuster le drapé d’un chemisier. Une respiration un peu plus haletante, une légère moiteur recouvrant son corps traduisirent simplement le trouble qui s’empara de Florence à ces divers contacts. Lorsque simplement vêtue d’une mini-jupe et d’un léger pull, elle sentit une main remonter lentement le long de sa cuisse pour s’immiscer sous le tissu et poursuivre sa progression jusqu’à effleurer la lisière de son slip, elle ne put se cacher plus longtemps l’excitation que lui procuraient ces attouchements. Projetant en avant son pubis, elle alla à la rencontre des doigts fureteurs. Contre toute attente, ceux-ci effectuèrent un lent mouvement de repli, arrachant à l’adolescente un soupir de désappointement qui n’échappa évidemment pas à Sylvie, qui souriante, se contenta de lui murmurer à l’oreille :

— Je crois qu’il est temps que tu me fasses admirer toutes ces belles lingeries…

Totalement sous l’emprise de sa camarade, Florence ne songea même pas à protester à l’idée de devoir se dévêtir devant sa camarade afin d’enfiler les parures que cette dernière lui avait fait choisir. C’est seulement une fois nue qu’un reste de pudeur s’empara d’elle, lui faisant croiser un bras sur sa poitrine pour tenter de la dissimuler, tandis qu’elle posait une main sur son pubis. LIRE LA SUITE


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Commentaires

dimanche 10 octobre 2010 à 12h20

Je me réjouis de lire la suite de ce récit qui je n’en doute pas sera d’une grande poésie érotique

vendredi 8 octobre 2010 à 09h28

Très sensuel et bien écrit....On adore