PHANTOMETTE CHEZ LE PRESIDENT

lundi 23 août 2010
par  Isatitou
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Le stick rouge vif glisse sur de sensuelles lèvres. Devant le miroir une jeune femme d’une vingtaine d’années se pare, se prépare à changer la face du monde.

Un corsage noir à lacets moule ses juvéniles formes. A travers les croisillons de délicieux fruits se devinent. Un fuseau noir gaine la fine musculature de ses jambes. Il galbe à merveille ses fesses rebondies. Il ose même s’immiscer entre les lèvres de son entrejambe, sculptant une fascinante fossette, augurant d’un gouffre de plaisir.

Le rouge à lèvres a terminé son fard. Les lèvres se pourlèchent, se peaufinent, afin de briller, rouge vif, de mille feux. Des cheveux noirs ondulent en cascade autour d’un visage d’ange. Mais de vifs yeux noirs percent sous le loup noir.

Phantômette ne supporte plus cette invasion militaire là-bas en Afrique. Que de morts inutiles et de misères pour les vivants, pour de puérils motifs !

Ce soir j’y vais. Le palais présidentiel n’est qu’à quelques toitures. Je dois convaincre le Président de changer radicalement de politique en Afrique. J’ai des arguments des plus saisissants.

Lestement Phantômette se glisse par la lucarne, avec pour seules armes ses charmes et un fouet en bandoulière. Sous la lune une superbe ombre féline se faufile sur les toits.

J’y suis. Merci nuages complices, je peux traverser le jardin du palais sans que la lune me trahisse.

Une exquise silhouette simiesque escalade la façade du palais, puis disparaît par une ouverture du 3° étage.

Maintenant il faut que je trouve la chambre du Président. D’après les plans elle se situe juste en dessous. Personne dans les escaliers, vite le premier couloir à droite la chambre est là.

Sortis de nulle part deux costauds gaillards saisissent Phantômette aux poignets et la soulèvent comme une plume. Afin de ne pas subir les ruades de cette furie prise au piège, de leur main libre ils enserrent ses chevilles. Et voici notre Phantômette écartelée aux mains de ces molosses. Elle gesticule en diable, tant et si bien que le lacet de son corsage lâche. Deux arrogants seins jaillissent, dardant leurs tétons roses juste devant les yeux des gardes du corps. Instinctivement, d’un même mouvement, leur bouche gobe un mamelon. Les deux colosses s’écroulent. En une agile roulade Phantômette se rétablit, sourire rouge vif aux lèvres. Elles admirent ces beaux et gros bébés profondément endormis.

Houa ! Diaboliquement efficace ce baume somnifère de mon ami pharmacien ! Renfermons ces irrésistibles bombes soporifiques, je dois être impeccable pour Monsieur le Président.

Phantômette pénètre dans la chambre. Avec grande agilité, avant que le Président se réveille, elle le ficelle sur lit.

— Qu’est-ce qui se passe ? Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ? Détachez-moi !

— Je me nomme Phantômette. Je n’en veux nullement à votre vie, je l’aurais déjà prise. Je veux vous convaincre, à ma manière, de profondément modifier votre politique guerrière en Afrique. Quant à votre requête, je veux bien vous libérer à la condition que vous me promettiez de m’obéir en tout.

— Gardes ! Gardes !

— Je les ai neutralisés. Ils ne peuvent pas vous entendre. Alors cette promesse ?

— Je vous promets de vous obéir mais seulement une demi heure.

— C’est amplement suffisant. Je vous libère. Maintenant placez vous debout au centre de la pièce. Tournez moi le dos. Mettez vos mains en l’air. Monsieur le Président je vais vous faire subir une parcelle des souffrances que votre armée inflige à ce peuple africain.

Un sifflement déchire la chambre. La lanière du fouet cruellement s’enroule autour du bassin du Président. En un râle de douleur le Président s’écroule à genoux. Langoureusement la lanière desserre sa morsure. L’élastique sectionné, le pyjama du Président lui tombe sur les mollets. Sur son bassin, nu, spirale une marque qui va crescendo, d’une simple zébrure rose à une boursouflure sanguinolente.

— Monsieur le Président les mains en l’air.

Impitoyablement la lanière encercle de plusieurs tours la poitrine du Président. Sans un cri, il se recroqueville sur le sol, le haut du pyjama lacéré et maculé de sang. Juste, deux coups de fouet, et voici l’un des Maîtres du monde à terre en position foetale.

— Monsieur le président je ne tiens pas à vous humilier davantage. Je suis votre égale à présent. Redressez vous et retournez vous.

Là devant lui, une jeune femme nue ! Au sommet d’athlétiques cuisses une toison brune et drue buissonne. Après une taille bien marquée, un ventre plat s’enorgueillit d’un scintillant diamant au nombril. Puis s’épanouit, fièrement, une ensorcelante poitrine dont les tétons roses narquoisement brillent. Sur le visage à peine sorti de l’adolescence, des lèvres rouge vif et des yeux noirs masqués, accrochent le regard du Président.

— Monsieur le président je vais vous soigner.

En humectant son index de salive, Phantômette parcoure les blessures. Sous les picotements le Président grimace, mais les plaies se referment, puis le rose des zébrures s’estompe. Seule résiste une vilaine meurtrissure sur la verge. Alors Phantômette se met à genoux, et, délicatement met en bouche le bout abîmé. Ses mains se plaquent sur le postérieur velu. Ses doigts furètent entre ses fesses. Son majeur, inquisiteur, lentement pénètre le Président le plus loin qu’il peut.

Ça marche ! Comme la plupart des hommes le Président apprécie énormément cette caresse anale de la prostate. Sa virilité sort de sa torpeur. Elle s’étire, emplit toute ma bouche. Ma salive va pouvoir agir sur cette peau superbement tendue et sur ce prépuce largement dégainé. Hum cela m’excite comme… une puce.

— Monsieur le Président j’ai effacé les dégâts que mon argumentaire m’imposait de vous infliger. Comme vous le constatez vous êtes en pleine forme. Allongez vous sur votre lit.

Phantômette, debout, enjambe le Président au niveau de sa taille. Puis très lentement elle s’accroupit. En alerte la flèche du Président se redresse à la verticale ! Elle a accroché sa cible : une chatte en chaleur en approche. Elle n’est plus qu’à quelques centimètres. Toute la hampe en frémit, en vibre.

Houa ! Un sexe noueux à souhait droit comme un I je n’ai jamais vu ça ! Le pouvoir du statut présidentiel probablement. Ho ! Mes grandes lèvres s’entrouvrent. Coquines, vous oubliez que nous sommes ici pour faire de la politique, il n’est pas question que vous avaliez cette belle gourmandise. Ma toison a établit le contact, je stoppe ma descente. Quelques petits balancements pour que mes poils chatouillent ce méat urinaire déjà largement ouvert.

— Monsieur le Président quelle puissante salve de jouissance ! Mais regardez dans quel état vous avez mis ma foufoune. Avec la même application que je vous ai soigné, lapez donc. Ho ! Quelques uns de vos spermatozoïdes me chatouillent la raie des fesses. Commencez à régler leur compte à ceux là.

— Mademoiselle, jamais je n’ai écarté de mes mains de si beaux et si fermes globes fessiers. C’est avec un immense plaisir que je m’en vais, de ce bout de langue, dévorer ces intrus.

Hum ! Une langue de Président sur l’anus ! Maintenant la voilà fourrageant dans mes poils pubiens, puis titillant mon bouton. Quelle femme n’aimerait pas avoir ainsi, sous ses cuisses, l’un des Maîtres du monde ? Je trône comme une Reine ! Et quel Trône ! Ces bras flattent mes seins et mes fesses. Son dessus, langue de velours, me mène peu à peu au septième Ciel !

— Président vous êtes un Dieu ! Je jouis ! Excusez moi, ce n’est pas une fable, je suis une femme fontaine.

— Mademoiselle, le nectar exquis de votre jouissance couvrant mon visage est le plus beau cadeau que vous puissiez me faire.

— Président permettez que je m’allonge prés de vous pour me remettre de mes émotions.

Le Président se redresse pour admirer cette jeune éhontée et mystérieuse Princesse.

— Monsieur le Président, si vous voulez garder espoir que je revienne enter vos nuits, agissez pour la Paix en Afrique.

Phantômette dodeline des seins. Quel homme peut résister à une telle invite ? Le Président bloque cette espiègle poitrine. Puis rapproche ses mains, formant ainsi une appétissante coupe de pêches Melba, surmontée de deux irrésistibles cerises luisantes. Il les suce les deux à la fois………

Le Président se réveille seul et nu dans son lit.

Mais je me suis couché en pyjama ! Et où est-il mon pyjama ? Et où est cette jeune femme masquée au fouet ? Envolée, avec mon pyjama !

— Allo. Monsieur le Ministre des Armées. Je veux que vous convoquiez ce jour le conseil. Je souhaite revoir de fond en comble notre action en Afrique………

Ha ! Si tous nos rêves pouvaient devenir réalité ! N’est-ce pas Monsieur le Président ?

FIN


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