Soumission à Seattle

Auteur : MB Traduction : Hénic
vendredi 19 février 2021
par  Henic
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Chapitre 1 : Kristina

L’innocence est partout, mais la jouissance honnête de la perversion est rare.

Par un samedi après-midi chaud et ensoleillé, des pelotons de femmes pressées dans des voitures onéreuses font la navette avec leurs enfants bien habillés dans les rues d’un quartier de la classe supérieure près de Seattle, Washington. Chaque maison cache son histoire unique derrière un écran de grands arbres à feuilles persistantes et un aménagement paysager forestier à la mode. Une maison dans une allée particulière de banlieue dispose de sa propre énergie spéciale. Cette énergie est fournie par les femmes qui passent derrière la lourde porte noire de la résidence de Howard Cole.
Extérieurement, Il n’y a rien d’inhabituel dans l’histoire particulière de ce domicile contemporain. Trois jeunes enfants de familles voisines jouent bruyamment à moins de quinze mètres de l’extérieur peint tout en gris. L’agréable espace ouvert entre les grandes maisons est protégé du soleil d’été de la fin après-midi par un écran de sapins Douglas de vingt-cinq mètres de haut. Comme on pouvait s’y attendre, l’un des enfants lance un hurlement perçant, répétitif, en réponse à une injustice perpétrée par un frère ou une sœur.
Les occupants de la maison grise, comme dans un autre monde, sont parfaitement inconscients de l’agitation extérieure. Isolé dans le sous-sol insonorisé de sa grande maison, Howard Cole revient évaluer son travail. En photographe talentueux, il évalue les points plus fins de composition, de couleur et d’éclairage. Pendant un moment, il caresse sa courte barbe, puis ajuste les manches retroussées de sa chemise habillée en soie noire à col. Il étire sa solide carrure d’un mètre quatre-vingt pour détendre ses épaules, et redresse ses lunettes rondes cerclées de métal.
La pièce chaleureuse, spacieuse et haute de plafond, ressemble à un studio de photographe. C’en était un jusqu’à ce qu’il découvrît un passe-temps plus fascinant. Une inhabituelle musique électronique, jouée à partir d’un système audio sophistiqué, crée un air de mystère et de rituel érotique.
Sur les bords du plancher en bois massif, dans la semi-obscurité, des meubles aux formes étranges reposent sous des draps noirs. Au centre de la pièce, une table de massage, avec un dessus en cuir marron bien rembourré, est située dans une flaque de lumière. Elle est plutôt solidement bâtie, avec des raccords en laiton où se rejoignent ses épaisses armatures en bois.
Cole n’apprécie pas autant la pièce que la fille. Kristina est l’une de ses dernières favorites ; une vraie masochiste qui rêve d’être une esclave. C’est sa quatrième visite au donjon intime du sous-sol. Il lui reste à trouver la fille qui volera son cœur pour toujours, mais il les apprécie toutes pour leurs qualités individuelles et la variété de leurs attributs physiques. Le seul trait qu’elles ont toutes en commun est leur besoin de soumission. Pour Cole, c’est un trésor inestimable et extrêmement beau.
Chaque fille soumise qu’il rencontre attire son attention, au moins pendant un moment. Kristina est une jeune créatrice de logiciels douée qui est arrivée à travailler à temps partiel comme danseuse nue. Il a pu le voir dans ses jambes de danseuse et son petit cul parfait. À ce moment, pense-t-il, elle est plutôt joliment exposée. Il a un talent pour disposer les filles dans les positions les plus flatteuses et les plus érotiques. Le résultat, il en est sûr, de son expérience de photographe.

*

* *


Kristina remarque son regard admiratif, puis agite les belles rondeurs de son postérieur pour lui faire savoir qu’elle est prête. Elle expose son corps nu élancé et sa jeunesse fragile tout en étant penchée de manière séduisante sur la table à hauteur de taille. Les projecteurs au plafond l’éclairent parfaitement, et elle le sait. Elle sourit en pensant :
« Krissy, tu as voulu cela pendant des semaines. Fais confiance à Maître Cole, il sait de quoi tu as besoin. »
Elle sent la tension dans ses bras à cause des menottes en cuir souple qui tirent ses poignets vers le bout de la table. Une autre paire de liens maintient ses chevilles contre les robustes pieds polis de la table, elle se débat un peu pour toucher le sol avec ses orteils. C’est une autre des touches subtiles de Cole qui rappelle à Kristina sa délicieuse vulnérabilité.
« On dirait que je vais en avoir pour mon argent ce soir », se prédit-elle silencieusement.
Elle écoute attentivement lorsque Cole parle d’un ton bas et hypnotique qui pénètre profondément dans son esprit :
« Krissy, il est temps pour moi de profiter de toi, maintenant. Si tu as besoin d’arrêter, tu sais comment me le communiquer. Cependant, si tu arrêtes, ce sera tout pour aujourd’hui et tu rentreras chez toi sachant que tu ne m’as pas satisfait. Comprends-tu ?
- Oui, Maître Cole, dit-elle d’une voix rêveuse. »
Elle lève les yeux vers lui et voit un bel homme de quarante et un ans aux cheveux courts et noirs. Sa barbe et sa moustache foncées taillées avec précision le font paraître sophistiqué et sinistre en même temps. Les yeux gris perçants sont presque hypnotiques. Quand elle est dans cet état délicieusement soumis et sensuel, son attractivité est très convaincante. Elle ne veut rien de plus que d’être proche de lui et de se donner à lui de toutes les manières possibles. Elle ferme les yeux pendant une minute pour se concentrer sur la musique hypnotique, et elle se sent glisser dans cet état proche de la transe qu’elle apprécie tant. Le stress de sa vie sous pression tombe petit à petit.
Kristina étire sensuellement ses muscles alors que Cole pose ses mains son dos bien formé et commence à la masser pour évacuer sa tension. Ses doigts savants suivent les muscles fermes qui sont cachés sous sa peau bronzée. La lumière brillante de l’halogène de studio fait scintiller le duvet à peine visible de minuscules poils blonds, et provoque une chaleur langoureuse qui pénètre son corps. Quand ses muscles sont bien détendus, elle le sent déplacer ses palpations vers les courbes provocantes de son cul. Les quelques premiers coups de sa lourde main droite sont délicats, comme pour juger de la distance et vérifier la sensibilité de sa chair. Kristina pousse son derrière un peu plus loin pour signaler son besoin.
Alors que Cole intensifie progressivement la fessée, elle sent l’impact cuisant de ses grosses mains qui l’appuient contre la table. Son visage est forcé de se rapprocher de la table rembourrée et elle inhale le doux arôme du cuir tanné qui ajoute à son excitation.
« Est-ce que tu aimes ça, Krissy ?
- Oui, Maître Cole, puis-je avoir ça plus fort ? »
Elle secoue la tête pour étaler ses magnifiques cheveux blonds jusqu’aux épaules, elle sait qu’il aime ça. Il sourit :
« Bien sûr que tu peux. Ton joli cul devient très rouge, petite fille, et tu sais que ça m’excite.
- Je sais, je sais, gémit-elle. »
Et elle continue de recevoir la force de ses mains sur ses joues inférieures. Elle peut dire que l’intensité est soigneusement mesurée, augmentée à des intervalles précis qui doivent lui avoir pris des années à mettre au point. Lentement, un picotement sexuel grandissant se fait sentir dans son clitoris.
« Ça commence, » pense-t-elle avec un gémissement audible.« Kristina n’est pas étrangère à la scène SM. Elle adore les jeux de douleur, quand ils sont faits correctement, mais elle aime aussi se soumettre. »J’ai plein d’amis qui peuvent me donner une bonne fessée« , pense-t-elle, »mais pourquoi Howard Cole est-il le seul celui auquel je peux me soumettre ? Je joue habituellement parce que j’aime ça, mais avec lui, j’ai l’impression de le faire parce que lui aime ça !"
Une vague d’excitation plus intense interrompt ses pensées, lui rappelant la position d’impuissance dans laquelle elle s’est mise. Elle est attachée avec les jambes écartées et elle sait qu’il doit avoir un vue parfaite de sa chatte. Il l’a complètement ignorée et l’attente du premier contact la rend folle.
La merveilleuse sensation de la peau nue qui frappe la peau nue aide à former entre eux une connexion presque spirituelle. Les mains fortes de Cole sont des instruments de fessée idéaux et chaque rude coup s’abat avec un fort claquement. Krissy jure qu’elle entend les bruits aigus résonner contre les murs. Il change fréquemment de main, utilisant la main libre pour caresser doucement son dos de haut en bas afin de renforcer le lien émotionnel.
« Oooh, mmmm, aïe, murmure Krissy. »
La douleur devient soudainement plus intense, et elle a un bref instant de peur en réalisant qu’il frappe le dos de ses longues cuisses maigres. LIRE LA SUITE





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