La soumission de Stéphanie

1° partie
jeudi 5 novembre 2020
par  Henic
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1 - Le restaurant

Stéphanie est nerveuse tandis qu’elle marche dans la rue vers le restaurant. Il est tôt, elle vient de quitter son travail et elle sait que le restaurant ne sera pas plein à cette heure de la journée. Son anticipation est tempérée par sa nervosité à l’idée de ce qu’elle va faire. Son « Maître » en ligne lui a ordonné d’aller au restaurant, de prendre un repas et, à un moment donné, elle doit se rendre dans les toilettes des dames, retirer sa culotte et l’attacher autour de son poignet. Elle doit rester visible jusqu’à ce qu’elle ait quitté le restaurant et, surtout, elle doit permettre à un serveur ou à une serveuse de la voir. Ces instructions simples et délicieusement coquines ont occupé toutes ses pensées pendant la journée.
Le restaurant qu’elle a choisi est dans un quartier différent de son bureau ; du coup, elle pense qu’il doit être assez sûr ; elle y a déjà mangé une ou deux fois auparavant et elle connaît la disposition des lieux. Elle tourne le coin de la rue, le restaurant n’est plus qu’à quelques centaines de mètres maintenant et elle devient très nerveuse à cause de ce qu’elle a l’intention de faire. La gêne dont elle sait qu’elle va souffrir a alimenté ses rêves fantasmagoriques toute la journée. Ensuite, elle sent qu’elle est incapable d’attendre, mais maintenant elle se sent différente. Maintenant que le moment est venu, elle n’est pas sûre de pouvoir y arriver. Au fond d’elle-même, cependant, elle sait qu’elle doit obéir à Ses ordres.
Elle est maintenant à l’extérieur du restaurant et se tourne pour regarder par la fenêtre. Il y a plus de monde à l’intérieur qu’elle ne l’imaginait et ses doutes se transforment en pure peur.
« Je ne peux pas faire ça. C’est trop demander », pense-t-elle.
Elle s’enfuit. De l’autre côté de la rue se trouve un petit parc et elle s’éloigne rapidement du restaurant, chaque pas qui l’éloigne de plus en plus de son destin lui apportant un soulagement de la peur qui tourbillonne dans son estomac.
Il y a un banc près du chemin. Stéphanie s’assoit, soupire et laisse tomber sa tête dans ses mains.
« Je suis une ratée. Je ne peux même pas suivre les instructions les plus simples. Je ne suis pas digne d’être l’esclave soumise de qui que ce soit. »
Elle pleure pendant quelques minutes mais finit par s’essuyer les yeux.
Le soleil baisse à l’horizon. Quelques personnes marchent le long de la rue, et passent devant le restaurant qu’elle a évité. Elle ne sait pas trop quoi faire, mais en se calmant, elle commence à penser aux merveilleuses sensations qu’elle a eues toute la journée en anticipant son humiliation. Son excitation commence à revenir et elle repense à toutes les pensées coquines qui lui ont traversé l’esprit alors qu’elle était assise dans son bureau pendant les heures interminables de sa journée de travail. Ces heures sont pourtant terminées et maintenant, elle est là. Les fenêtres du restaurant lui font signe, elle peut les sentir comme des yeux qui la regardent. Elles peuvent voir qu’elle n’est qu’une salope, qu’elle n’a aucun pouvoir sur ses actions et elles peuvent sans doute dire que sa chatte s’humidifie alors même qu’elle est assise là, sur le banc.
Se souvenant de ses quelques séances d’entraînement en ligne, Stéphanie tend la main et relève l’arrière de sa jupe, appuyant ses cuisses nues sur les lattes du banc. D’une manière ou d’une autre, cet acte de soumission la fait se sentir beaucoup mieux. Elle commence à se rendre compte qu’elle peut encore continuer, qu’elle n’a pas encore échoué dans sa mission, qu’elle peut encore se racheter. Enfin, elle se lève une fois de plus, lisse sa jupe courte le long de ses jambes et reprend le chemin de la rue, fermement résolue. Elle est prête.
« Je veux le faire ».
Elle se prouvera quelque chose.
Et puis sa résolution s’effondre une fois de plus. Debout à la porte du restaurant, il y a un personnage familier. C’est une femme de son bureau : Samantha, sa patronne, et son mari. Stéphanie est écrasée quand elle voit le couple entrer dans le restaurant.
« Oh mon dieu, oh mon dieu. Je ne peux pas y aller maintenant, pas avec Samantha là-bas ! »
Elle panique presque, ce serait assez humiliant que des inconnus remarquassent son comportement de salope, mais son embarras atteindrait de nouveaux sommets si quelqu’un qu’elle connaît, quelqu’un de sa vie vanille, quelqu’un qui tient son travail entre ses mains, la voyait.
« Comment puis-je le faire, maintenant ? »
Elle retourne à son banc et se repose une fois de plus, cette fois en retournant sa jupe sans réfléchir. Encore une fois, cet acte de soumission alimente ses sensations. Elle veut être humiliée, elle veut être une bonne salope ! Cette fois, il lui faut une demi-heure pour retrouver son courage et elle se relève une fois de plus. En sortant du parc, elle réalise que le soleil est tombé derrière les immeubles et que les lampadaires commencent à s’allumer.
Avec le coucher du soleil, les lumières du restaurant projettent de la lumière dans la rue ; les convives à l’intérieur sont clairement visibles des passants, goûtant leur repas du soir. Elle hésite encore quand elle ouvre la porte et qu’elle entre.
Stéphanie se tient juste à l’entrée, attendant timidement que le maître d’hôtel vienne lui proposer une table. Elle sent que tout le monde la regarde, qu’ils peuvent voir à l’intérieur de son âme et connaissent « l’acte sale » qu’elle a l’intention de faire. Cela la met à nouveau dans l’embarras, et cela l’amène à se sentir plus consciente des gens qui la regardent. Elle sent que ses tétons sont durs sous son chemisier et elle est contente que son léger manteau d’été la recouvre, mais elle sait que cette protection va bientôt lui être enlevée.
Le maître d’hôtel vient enfin et la dirige vers une table près de la fenêtre. Elle est positionnée de manière que tous les passants peuvent la voir, et que de nombreux clients à l’intérieur la voient aussi. Ce n’est pas vraiment ce qu’elle voulait, elle voudrait désespérément rester cachée et inaperçue. Elle comprend cependant pourquoi cette table a été choisie : avoir une jolie jeune femme visible pourrait bien attirer plus de consommateurs au restaurant – c’est bien la dernière chose qu’elle veut ! Elle voudrait que tous les clients se dépêchent et s’en aillent.
Heureusement, la table est disposée de telle façon qu’il n’y a personne derrière elle, et lorsqu’elle s’assoit précautionneusement, elle relève sa jupe pour qu’elle ne soit pas sous elle. Sa formation initiale commence à transparaître même dans cette situation stressante. Ses fesses nues et sa chatte vêtue d’une culotte sont en contact avec le matériau frais de la chaise et un frisson d’excitation la parcourt - c’est beaucoup mieux que le banc en bois dur sur lequel elle s’est assise plus tôt.
Son manteau enlevé, elle est définitivement consciente de ses mamelons gonflés et rougit profondément en réalisant que le maître d’hôtel la regarde, comme s’il l’évaluait. C’est peut-être son imagination, ou peut-être le fond de son désir qu’elle soit affichée et appréciée. Elle espère qu’il n’a pas remarqué comment elle a arrangé sa jupe.
« Est-ce un sourire entendu, m’a-t-il reconnu pour ce que je suis vraiment, ou est-ce juste le sourire innocent d’un bon service ? »
De l’autre côté du restaurant, elle voit Samantha et son mari qui sont en train de dîner. Elle décide presque d’oublier une fois de plus sa tâche, de se contenter de prendre un repas et plus tard, d’accepter la punition. Alors que sa chatte palpite dans sa culotte qui se mouille, elle sait qu’elle va continuer de vivre avec, qu’elle doit en passer par là.
Elle considère l’idée qu’elle peut aller dans un autre restaurant et recommencer, mais elle est assise maintenant et il n’y a aucune chance de partir et d’aller ailleurs, surtout pas sans que Samantha la voie et l’interroge le lendemain. Elle s’empare du menu, effrayée et nerveuse. Elle n’a jamais rien fait de tel auparavant et son cœur bat la chamade. Ses tétons la trahissent toujours et elle sait que sa culotte devient de plus en plus humide - ce qui est bien sûr la dernière chose qu’elle veut étant donné ce qu’elle va en faire, mais c’est inévitable dans ces circonstances. Plus elle pense à l’humiliation et à l’embarras qu’elle va subir, plus cela l’excite et plus cela mouille sa culotte, et par conséquent, plus ce sera évident quand elle l’exposera plus tard ; et cela ne fait que recommencer le cycle de l’embarras.
Enfin, un serveur vient à sa table et la salue. Il lui dit les promotions du jour, mais elle a du mal à se concentrer et commande une simple salade et un verre de vin - elle estime qu’elle a besoin du courage néerlandais pour renforcer sa détermination. Elle n’a pas vraiment d’appétit, mais elle doit bien sûr commander quelque chose.
Elle voit que l’homme à la table voisine la regarde, ignorant son propre rendez-vous du dîner, et elle réalise qu’elle se met à se tortiller dans son siège, sentant la texture de la chaise sur ses fesses et frottant inconsciemment sa chatte excitée dans le coussin.
« Est-ce qu’il sait ce que je fais ? Peut-il dire ce que je pense ? Sait-il que je suis intensément excitée ? Ou est-ce qu’il regarde juste une jolie fille qui s’agite en attendant que son repas arrive ? »
Ça lui demande un effort majeur de rester immobile après cela, même si elle ne peut pas empêcher ses mains de jouer avec sa serviette.
Après cela, elle est convaincue que tout le monde la regarde, discute de son comportement et que chaque rire des convives est à ses dépens. Au fond, elle sait que c’est absurde, mais elle ne peut pas se débarrasser de ce sentiment.
De l’autre côté du restaurant, Samantha et son mari se lèvent de leur table et s’apprêtent à partir.
« Il y a un Dieu ! » pense-t-elle.
Son soulagement est palpable, même si après quelques instants elle réalise qu’elle a presque souhaité que Samantha restât. Elle ne sait pas si c’est pour avoir une excuse pour ne pas continuer, ou si c’est pour que ce soit encore plus embarrassant qu’elle ne le pensait au départ.
Le mari de Samantha commence à discuter avec le serveur, puis Samantha la remarque, assise près de la fenêtre. Stéphanie voudrait reculer et se cacher, elle voudrait garder sa vie de vanille séparée de sa vie de salope, mais c’est maintenant impossible. Samantha se déplace et se met à tenir de petits propos sur la beauté du restaurant, sur le fait qu’elle n’avait pas réalisé qu’elle vivait à proximité et sur cent et un autres points de conversation triviaux. Elle ne semble pas remarquer à quel point la femme assise est préoccupée. Comme son repas n’est pas encore arrivé, Stéphanie ne peut rien faire pour dissuader sa collègue de travail. Elle souhaite juste que Samantha la laisse tranquille. De plus, certaines personnes à proximité ont commencé à les regarder, attirées par la voix forte de Samantha - elles vont bientôt la regarder et bien sûr, continueront à la regarder tout au long de la soirée.
Puis le mari de Samantha lui dit qu’il est prêt, et lorsqu’elle part, Samantha rappelle à Stéphanie un barbecue chez elle le dimanche suivant. Prise au piège, elle peut à peine refuser et se retrouve à accepter timidement l’invitation.
À peine Samantha a-t-elle franchi de la porte que sa salade arrive, et elle réalise qu’il s’agit d’un pas de plus vers LE moment. Elle ne peut pas se résoudre à apprécier la nourriture, elle est trop excitée à la perspective de son humiliation prochaine. Elle sent son humidité dans sa culotte et sait que son clitoris est dur et appuie contre le tissu humide et serré. Elle voudrait tellement glisser sa main entre ses jambes, mais elle ne peut pas : d’abord parce qu’elle sait qu’elle ne pourrait pas s’arrêter si elle le faisait et que tout le monde verrait sa honte si elle avait un moment « Quand Harry rencontre Sally »’ ; et deuxièmement parce qu’on lui a explicitement interdit de se masturber jusqu’à ce qu’elle soit dans les toilettes des femmes.
Elle avale la fin de son vin et repousse sa salade à moitié mangée loin d’elle. Elle sent qu’elle ne peut plus attendre LIRE LA SUITE

Auteur : Rilawid
Traduction : Henic
Première partie
1 - Le restaurant 2
2 - Le barbecue 7
3 – La première leçon 16
Fin de la première partie 24




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Commentaires

Logo de Sylvain
jeudi 5 novembre 2020 à 22h23 - par  Sylvain

La fin de cette première partie se termine brillamment par une fessée : je ne peux qu’être séduit ; de plus, la traduction d’Henic la rend très excitante. Car même si l’histoire et le postulat y afférent sont très bons, les traduction et adaptation d’Henic rendent le récit plus qu’intéressant. On est tout de suite accroché. Vivement la suite ! Sylvain.