ELLE

Chapitre 12 : Une étrange expérience
lundi 17 août 2020
par  Christine Arven
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Les oreilles aux aguets, Élodie épie le moindre son. Qui est ce Sam ? Un nouvel arrivant ? Elle entend comme un raclement dont elle n’arrive pas à identifier la cause. Un souffle haletant aussi. Son cœur tambourine à tout rompre au fond de sa poitrine qu’un étau enserre soudain l’empêchant de respirer normalement.
– La larve, s’exclame Bertrand, va t’occuper de ta Maîtresse et suce-la comme tu sais si bien le faire ! Fais-la jouir autant de fois qu’elle pourra ! Et gare à ton cul, si elle me dit que tu ne t’es pas appliqué !
Docile, le garçon se précipite vers Paty devant qui il s’agenouille avant d’enfouir sa tête dans l’entre-jambes de la crucifiée.
Elodie sent la présence des trois hommes qui la contemplent, proie offerte sans défense à leur désir, se refermer autour d’elle. Déjà, des mains l’effleurent.
– Elle est vraiment très belle…, reprend Bertrand. Juste grasse comme j’aime ! Qu’en penses-tu, Thomas ?
– Oui, très belle, lui répond-il la gorge nouée d’émotion tout en admirant le corps offert sans défense d’Elodie.
Tendrement, sa main parcourt la chair frémissante luisante de sueur, s’attarde sur le galbe émouvant de son ventre, remonte vers l’arrondi de ses seins qu’il étreint plus fermement pour en apprécier la douce rondeur. Son regard s’égare sur le pubis glabre qui laisse à découvert le sillon de son sexe d’où émerge, telle une gourmandise tentante, son clitoris. Une envie irrésistible d’y enfouir son visage et se repaître des mucosités luisantes et odorantes qui en suintent l’étreint soudain. Oui, cette femme est belle et il la veut pour lui !
– Servez-vous, mes amis, lance Marc. Surtout, ne vous privez pas… Elle est toute à vous !
Elodie tressaille alors que des doigts avides commencent à la palper. A la triturer. Glissent le long de sa fente vulvaire. S’engouffrent sans ménagement dans son vagin béant et l’explorent. Malaxent ses seins qui s’évasent en corolle sur son torse. Tirent sur les pinces fichées sur ses mamelons lui arrachant des gémissements de douleur. Pourtant, elle ne se refuse pas à ces caresses qui, dénuées de toute tendresse, l’explorent.
Elle hoquète quand une queue prend soudainement possession de sa bouche ouverte et commence à y aller et venir dans un ample mouvement de masturbation. En même temps, son anus est perforé par une bite dure et épaisse qui s’enfonce en elle d’un seul coup reins sans se soucier de la douleur occasionnée par cette brutale intromission qui coupe le souffle d’Elodie. Un long moment le sexe imposant laboure sans ménagement ses fesses avant de les délaisser pour s’engouffrer dans sa chatte. Longtemps, l’homme alterne ses allées et venues de son vagin à son cul. Il la pilonne, insensible aux soubresauts de son corps, qui s’offre et se refuse tout à la fois.
Elodie, la bouche et le sexe remplis, ressent une humiliation infinie à être ainsi traitée en simple objet sexuel dont on peut se servir à loisir. Elle voudrait se rebiffer, mais elle n’en a ni la possibilité, entravée comme elle l’est, et encore moins la force. Mais, surtout, elle doit bien en convenir, elle n’en a aucune envie !
Ses sens, sollicités par les attouchements multiples des trois individus dont elle est le centre d’intérêt, s’exacerbent. C’est la première fois qu’elle est prise par deux hommes en même temps, et elle doit bien en convenir, cela ne lui déplaît pas ! La pensée, dérangeante mais oh combien excitante, qu’une troisième bite pourrait prendre possession d’elle, la fait tressaillir ! Ainsi, véritablement tous ses orifices, sa gorge, son vagin, son cul… seraient investis ! N’est-ce pas, d’ailleurs, le désir profond des trois hommes qui usent d’elle ? Ce désir qu’elle fait sien…
Sa langue, comme douée d’une volonté propre, se met à tournoyer autour de la queue qui s’approprie sa bouche. Son corps se tend, s’ouvre, appelle des caresses encore plus inconvenantes. Au fond de son ventre s’allume un brasier qui peu à peu prend force et vigueur. Oh oui, elle aime ça ! N’être plus qu’une femelle enfin libérée de toute contrainte morale. N’être plus qu’un objet de plaisir ! Voulu, subi… qu’importe. N’être plus que sensations…
Toute honte a disparu en elle. Elle voudrait pouvoir, par ses cris, attiser le désir brutal des hommes, hurler son plaisir pour les exciter encore davantage, leur crier les mots qui accroîtraient leur soif de possession… Qu’elle n’est qu’une salope qui veut être prise par tous ses trous ! Qu’elle n’est que cela… un énorme trou à baiser ! Un puits dans fond de jouissances ! Qu’ils peuvent tout pourvu qu’elle jouisse ! mais la queue profondément enfoncée dans sa gorge agit comme un bâillon et la muselle.
Elodie ne se reconnaît plus dans cette femme possédée par l’envie de jouir mais qui est ELLE, également ! Une femme qui n’est plus qu’une femelle… dans toute sa magnificence mais aussi son avilissement. Elle sombre, le corps balloté par ces trois hommes qui usent d’elle, dans un état d’ivresse luxurieuse et lascive dont elle est brusquement tirée par une caresse totalement inconnue d’elle. LIRE LA SUITE



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Commentaires

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mercredi 19 août 2020 à 16h26 - par  Sylvain

Christine nous éclaire enfin avec cette fin parfaite, sublimée par le style si particulier de l’auteure. A moins que ce ne soit qu’une pseudo-fin, et que l’écrivaine nous surprenne avec une suite. Chi lo sa ?

Logo de Henic
mardi 18 août 2020 à 08h08 - par  Henic

Où l’on découvre qui est Sam...
En fait, c’est une demi-surprise car elle s’annonçait depuis au moins trois chapitres. Mais, comme souvent, lorsque le suspense s’achève, on ressent un certain soulagement. Soulagement de savoir enfin, ou de réaliser qu’on avait bien deviné ? Les deux, sans doute.
Et par-delà la rencontre de Sam, il y a surtout la libération du bourreau qui s’est montré indigne du titre de Maître.
Mais il y a encore de nombreuses questions qui restent en attente de réponse, pour le ou les chapitres suivants.
Merci Christine !