ELLE

Chapitre 11 : Révélation
lundi 27 juillet 2020
par  Christine Arven
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Révélation
Encore sous le choc de l’orgasme qu’elle vient de connaître, Élodie descend chancelante de la table. Thomas, d’une main ferme, la retient et, fugitivement, la presse contre lui. Il se sent étrangement ému quand les seins d’Élodie s’écrasent contre sa poitrine et que la senteur odorante qui émane de son corps titille ses narines. Un reste de parfum fleuri se mêle à une légère odeur de transpiration que sublime la fragrance de ses sécrétions sexuelles. Leur regard s’accroche une nouvelle fois. Les yeux de Thomas brillent d’une chaude complicité et Élodie puise dans ce bref échange, insoupçonné de tous et qui la surprend, un soutien qui la réconforte. C’est d’un pas plus assuré qu’elle suit, sa main toujours étreinte par celle de Thomas, les trois hommes et Paty dans le donjon.
– Dis-moi Bertrand, lance Marc, il me semble tout à l’heure avoir entendu des verres tinter sur la table quand ma truie léchait ta pute.
– C’est exact. Tu fais bien de me le rappeler ! Cela mérite une punition ! Allez, Paty va te mettre en place. Tu sais ce qui t’attend.
Docilement, Paty se dirige vers la croix de Saint-André contre laquelle elle appuie son torse dénudé.
– Tss, tss la pute… présente-nous tes mamelles, lui ordonne Bertrand tout en se rapprochant d’elle qui lui obéit.
Prestement, il remonte les bras de Paty contre les montants de la croix et attache étroitement ses poignets aux menottes en cuir qui sont fixées à chacune des extrémités. Du pied, il lui fait écarter les jambes qu’il menotte pareillement.
Élodie détaille le corps nu de Paty qui est maintenant exposé bras et jambes en croix. Ses yeux s’arrêtent sur le pubis glabre qui laisse apparaître le clitoris dont elle s’est régalée en début de soirée, remontent vers les seins étirés vers le haut dont les mamelons s’ornent de petits anneaux d’argent. Élodie éprouve la soudaine envie de se précipiter vers Paty, de prendre entre ses lèvres les délicats tétons et de les téter, de glisser sa main entre les nymphes charnues et d’agacer le tendre bourgeon qui s’y cache dont elle connaît la douceur. Ses yeux brillent et son souffle s’accélère au rythme de son cœur qui bat au diapason du désir qui l’envahit. Elle sent son ventre se serrer et sa vulve pulser et se mouiller de convoitise. A grand-peine, elle réprime cette flamme qui grandit en elle qui l’étonne mais qu’elle ne peut combattre.
Jamais encore, elle n’a été véritablement attirée par des femmes. Non pas qu’elle réprouve les relations saphiques, mais ce n’était simplement pas pour elle. Jusqu’à ce soir… où ce corps de femme aux courbes douces la trouble plus qu’aucun corps de femmes… ni même d’hommes… ne l’a jamais émue. Comme si les épreuves subies depuis le début de la soirée avaient rompu en elle une digue derrière laquelle étaient retenues ses pulsions les plus profondes. Un torrent impétueux trop longtemps contenu déferle en elle fracassant sur son passage toutes ses certitudes les plus fortement ancrées. Élodie sent sourdre des désirs qu’elle a jusqu’alors réprimés et qu’elle ne peut plus refouler. Qu’elle n’a plus ni la force et encore moins l’envie de retenir. Etrangement, alors même qu’elle est dans une situation de soumission extrême où toute décision propre lui est interdite, où elle ne peut que subir ce qu’on lui impose, elle se sent enfin libérée d’un poids qui l’empêchait d’avancer.
Est-ce la fatigue de cette longue soirée qui la rend soudain si vulnérable ? Elle ne le sait pas. La seule chose dont elle est certaine, c’est qu’elle n’a plus l’envie de lutter contre des désirs trop longtemps réprimés sous la chape de plomb de son éducation bourgeoise qui lui a inculqué les règles de ce qui doit ou ne doit pas, qui peut ou ne peut pas, être fait pour être considéré comme quelqu’un « de respectable ». A cet instant, elle n’a plus que faire de ces règles dont elle s’affranchit pour être simplement ce qu’elle est au plus profond. Une femme libre de ses choix mêmes les plus, apparemment, dégradants. Une femme qui assume librement ses désirs les plus triviaux même si ceux-ci l’amènent à se soumettre et à accepter qu’on l’utilise.
Un moment, elle laisse divaguer son imagination… Elle est loin de cette pièce où des hommes la convoitent. Il n’y a plus qu’elle et Paty. Deux corps de femmes qui se cherchent, se trouvent, s’aiment. LIRE LA SUITE



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