Vacances sur les traces de Sophie -2-

mardi 15 octobre 2019
par  Sylvain de Perry
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Après quelques secondes d’hésitation, j’ôte la main de Lara qui tient mon menton, lui tourne le dos, vais vers mes vêtements, enfile rapidement pantalon et sweet. Je lui fait face, articule :
— J’ai besoin de réfléchir à ce qui s’est passé. Après demain soir j’ai ma place réservée pour Demetrio et Polibio au théâtre Rossini. (Je consulte mon chronomètre, rectifie :) Demain devrai-je dire. Bonne nuit, inutile de me raccompagner. Waze me guidera.
Sitôt dans ma Mercédès, sans un regard vers la porte où Lara me suit des yeux, j’actionne le moteur, quitte les lieux, programme Waze d’une main.

Trente minutes plus tard, je suis nue dans la salle de bain de ma suite, regarde mes fesses encore rouges de la fessée reçue. Après une douche sans me laver les cheveux afin de bien dormir, je m’allonge nue sur le grand lit matrimonial. Je pense à cette étrange soirée, revis la fessée, ces claques qui ont frappé mon derrière. Sans même que je m’en rende compte, ma main s’est mise à caresser mon sexe, mon clitoris s’est vite érigé, est sorti de sa gangue.
Je jouis avec un cri qui me fait serrer dents et lèvres, inutile d’inquiéter le voisinage même si l’insonorisation des murs me semble bonne. Force m’est de reconnaître que cette séance de fessée avec Lara m’a plu et excité…

Quand je passe devant la réception à dix heures trente passées, je suis surprise de voir Lara. Elle me salue, l’œil narquois :
— Bonjour, Mademoiselle. Avez-vous bien dormi ?
— Bonjour à Vous. Parfaitement, Madame (J’insiste sur ce mot), merci.
Elle insiste :
— Votre soirée s’est-elle bien passée ?
A moi de la surprendre :
— Merveilleusement. Je n’ai qu’un souhait : recommencer…
La stupeur se lit sur son visage. Comme nous ne sommes que toutes les deux, j’ajoute un clin d’œil. Lara se reprend très vite :
— Contente pour vous, Mademoiselle. Bien que l’heure soit dépassée, désirez-vous un petit déjeuner ?
— Léger avec un café, je veux bien.
— Je m’en occupe (elle me désigne les portes sur la gauche). Allez-vous s’asseoir dans le salon, Mademoiselle.
Lara enclenche un interphone :
- -Matilda, viens me remplacer.
Je reste à portée d’oreilles :
— Mais, Madame je ne peux pas…
— Arrive ! (Un ordre sec)
Elle coupe la communication alors que je me pose dans un large canapé de cuir fauve ; je suis la seule occupante des lieux. Mes fesses ne me font plus mal, mais restent sensibles sous mon short de toile. Je n’ai mis qu’un string.
A peine dix minutes plus tard Lara me rejoint avec un plateau où reposent, outre un café, deux petits pains briochés. Elle le dépose sur la table basse voisine, demande à voix basse :
— Tu n’es plus fâchée ?
— Je ne me suis jamais rendu compte l’avoir été.
Je déguste mon café, l’œil ironique : elle est obligée de rester debout devant moi. Alors que Lara ouvre la bouche, je lâche :
— Excellent votre café, madame.
Lara va pour parler, mais une jeune femme passe la tête à la porte du salon, nous regarde, dit :
— S’il vous plaît, Madame Lara, j’ai quelque chose à vous montrer.
Je m’empare du petit pain brioché, alors que Lara s’enquiert :
— Que se passe-t-il ?
— Venez, s’il vous plaît.
Elle va pour rejoindre la jeune femme, mais cette dernière ajoute en me désignant du regard :
— Il serait mieux que Mademoiselle nous accompagne.
Lara me fixe :
— S’il vous plaît… Mademoiselle.
Je les suis en achevant mon brioché, me demande ce qui se passe. J’espère que ma chambre n’a pas été cambriolé. Ce serait étonnant dans un cinq étoiles.
Parvenus à la chambre, je les laisse entrer en premier, ferme la porte et les voit figées devant une petite flaque d’eau, qui n’y était pas quand j’ai verrouillé ma porte avant de sortir. Sûr de moi, je demande :
— Et alors ?
La jeune femme de chambre me fixe dit :
— C’est une conduite indigne dans notre hôtel…
Je n’ai pas le temps de protester, Lara ajoute :
— Vous avez raison. Il faut punir Mademoiselle Carole… LIRE LA SUITE



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