9- Pierre,Agnès et les autres

Chapitre 9 - Châtiment et rédemption
mercredi 5 août 2009
par  herpin
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Si Pierre avait suivi avec intérêt les efforts déployés par Sandrine pour s’empaler sur le gigantesque godemiché, ainsi que l’initiative prise par sa sœur pour lui permettre de réaliser cette défloraison anale, il était néanmoins resté relativement passif depuis l’arrivée d’Agnès et de sa cadette, laissant à sa maîtresse le rôle de dominateur. Aussi entendait-il reprendre la direction du jeu, et ramener la jeune femme à sa condition de soumise.

— Je pense que tu as raison de vouloir laisser ta sœur se reposer un peu en s’habituant à la présence du plug dans son fondement. Pendant ce temps il me semble que nous pourrions envisager les modalités de la punition que tu as méritée par tes jouissances solitaires.

— Mais, je t’ai expliqué que je ne te trompais nullement….

— Je sais ce que tu as dit, mais je ne suis pas convaincu. Oseras-tu dire que tu pensais à moi lorsque tu t’es masturbée tout en assénant le martinet sur la croupe de ta sœur.

— Non bien sur, mais là c’était différent. Il n’y avait rien de prémédité.

— En voilà assez ; il est inutile d’ergoter.

En réalité, ni l’un ni l’autre n’étaient dupe de l’hypocrisie de ce dialogue qui n’était qu’un jeu de rôle destiné à accroître leur excitation mutuelle, ainsi qu’à faire comprendre à Sandrine l’attitude qu’une bonne esclave devait observer envers son maître. Poursuivant dans cette voie, il lui intima l’ordre de se dévêtir.

— Une fois que tu seras entièrement nue, tu iras te placer debout face à ta sœur. Comme tu as été particulièrement sévère avec elle, il est normal qu’elle puisse te voir endurer la punition que tu vas recevoir. J’ai décidé de te flageller sur tout le corps, et c’est Sandrine qui va décider de la durée de ton supplice. Je ne cesserai de te fouetter que lorsqu’elle me le demandera. Tu auras donc intérêt à l’apitoyer. Tiens-toi bien droite, les yeux fixés sur ta sœur. Croise les mains derrière ta tête, et ramène les coudes en avant de façon à bien tendre la peau de ton dos. Je vais en effet commencer par cette zone. Quant à toi, Sandrine, place tes fesses juste au bord de la chaise, et empale-toi bien à fond en gardant les cuisses largement ouvertes.

Pendant qu’il donnait ses instructions, Pierre s’était emparé d’un martinet qu’il fit tournoyer dans l’air pendant quelques instants. En sentant le souffle des lanières frôler son dos, Agnès sut que la correction allait débuter. Elle ferma un instant les yeux, comme pour se concentrer, anticipant la douleur du premier coup, puis se redressa fièrement, offrant son corps à son tourmenteur, et riva son regard dans celui de sa sœur, en lui souriant, comme pour lui faire comprendre qu’elle lui dédiait le supplice qu’elle allait endurer. Sandrine, pour sa part était subjuguée par la docilité de son aînée qui envisageait avec une parfaite sérénité de se voir ainsi torturer. Les trois protagonistes étaient conscients de la magie de cette scène dont le silence n’était troublé que par le chuintement des lanières déchirant l’air.

Alors, sans préavis, Pierre abattit sèchement le martinet de haut en bas, sur l’épaule droite de sa maîtresse, puis dans la continuité, il cingla de la même façon l’épaule gauche. Aucune marque n’apparut ; tout au plus, l’épiderme agressé se colora t-il d’une légère rougeur. L’engin utilisé était en effet muni d’un faisceau de lanières assez larges, en box, qui ne risquaient pas d’entamer la chair, se contentant de la chauffer progressivement. A la suite de cette première attaque qu’elle n’avait pas vu venir, Agnès fléchit légèrement sur ses jambes, mais surmontant sa douleur, elle reprit la position, adressant un pale sourire à sa sœur. A la sensation de cuisson qui avait immédiatement envahi ses épaules, elle avait reconnu le martinet utilisé par son ami ; elle en conclut qu’il avait l’intention de faire durer très longtemps la flagellation, d’autant que celle-ci ne devait prendre fin que lorsque Sandrine le déciderait, ce qui n’était pas fait pour la rassurer vu l’inexpérience de sa sœur dans ce domaine. Inconsciente du jeu qui se jouait entre les deux amants, celle-ci avait apprécié le sifflement des lanières se déployant dans l’air, suivi par le claquement au moment de l’impact ; elle avait perçu le faible gémissement de son aînée, sa grimace sous la douleur. Mais elle l’avait vu ressortir victorieuse de ce premier combat, et lui sourire, l’associant à ses tourments.

Adoptant une cadence soutenue, Pierre entreprit de couvrir la totalité du dos d’un embrasement continu. A peine les lanières diaboliques avaient-elles déposé leur baiser de feu sur l’épiderme martyrisé, qu’elles revenaient incendier une autre zone déjà meurtrie par les précédentes atteintes du martinet. Soumise à cette sévère flagellation, Agnès avait bien du mal à ne pas hurler sa souffrance ; elle savait qu’il était trop tôt pour extérioriser la tension qui la dévorait ; son dos était désormais tellement sensibilisé que le moindre attouchement lui aurait été insupportable, alors que dire des cruelles morsures du fouet manié avec tant d’application par son amant. Elle savait qu’à travers la violence des coups portés, celui-ci ne recherchait en fait qu’à la rapprocher du moment où elle se rendrait dans un long cri, et laisserait la jouissance la bouleverser. Mais ce moment n’était pas encore venu, et elle devait encore résister, même si cela était de plus en plus difficile.

Instinctivement, Sandrine comprit que sa sœur était au bord de la rupture, mais plutôt que de mettre fin à la fustigation, elle se plut au contraire à la prolonger, en suggérant à Pierre de s’attaquer à une zone jusque là épargnée.

— Je pense qu’elle en a assez ; je ne vois pas ses épaules, mais je suppose qu’elles doivent être très douloureuses et qu’elle ne tiendra plus longtemps avant de s’écrouler. Pourquoi ne pas lui chauffer un peu le cul, cela lui permettra de se reprendre, et j’imagine qu’elle va nous offrir une belle danse.

— Ma chère Sandrine, je rends grâce à ton esprit d’initiative. Je ne doute pas effectivement qu’elle va se dandiner d’une façon tout à fait lascive.

La « bénéficiaire » de cette attention, goûta peu le programme qui lui était proposé. Alors qu’elle se sentait proche de l’orgasme, elle savait que tout était à recommencer. Sa croupe, jusque là épargnée, allait devoir à son tour endurer les multiples assauts des lanières ; ses fesses devraient connaître la cuisson progressive qui ne tarderait pas à les embraser. Elle parvint néanmoins à dissimuler sa déception, et par provocation, elle se cambra au maximum, faisant bomber son fessier, tout en jetant un regard de défi à celle qui était à l’origine de la prolongation de son supplice.

Projetant violemment son bras, Pierre cingla une première fois le derrière ainsi offert, le balafrant en diagonale, de droite à gauche, puis aussitôt, il renouvela son geste, cette fois de gauche à droite. Deux bandes rouges apparurent, matérialisant les zones agressées. Méthodiquement, il lacéra les fesses, les faisant tressauter au moment de l’impact. Le temps qu’elles reprennent leur forme, et déjà elles subissaient une nouvelle morsure. Sous les attaques incessantes du cuir, les chairs se déformaient ; elles s’étiraient comme attirées par les mèches qui glissaient sur la peau, ou bien elles s’écrasaient lorsque les lanières enrobaient la totalité de la croupe, semblant vouloir pénétrer dans l’épiderme rougi. Sous les coups qui la faisaient vaciller, Agnès se dandinait d’un pied sur l’autre, espérant effacer ses fesses, les protéger du retour du martinet qui ne cessait de la révulser. Progressivement pourtant, elle parvint à nouveau à apprivoiser la douleur, à s’en rendre complice, jouant de celle-ci pour faire croître son excitation ; elle sentait des ondes de plus en plus rapprochées parcourir son ventre. Le choc des lanières sur son cul résonnait à travers son corps pour atteindre son sexe, qu’elle sentait tout aussi brûlant que sa chair tuméfiée. Déjà les cris de douleurs avaient fait place à des gémissements trahissant la montée du plaisir. Bientôt, c’est un râle qui s’échapperait de sa gorge pour matérialiser l’orgasme.

C’était compter sans Sandrine qui prenait décidément très à cœur son rôle. Une nouvelle fois, elle arrêta le bras du tourmenteur.

— Je suppose que sa croupe doit avoir une belle coloration, malheureusement je ne vois rien, placée comme je suis, et je n’ose pas me déplacer avec ce gode toujours planté dans mon anus, aussi, si tu le veux bien, Pierre, tu pourrais peut-être lui travailler un peu la poitrine ; j’aimerais bien voir rougir ses nichons.

— Quelle chance pour Agnès d’avoir une sœur aussi attentionnée que toi ! Je suis sure qu’elle va adorer les caresses que je vais lui prodiguer. Ma chérie, voudrais-tu te redresser et bien ramener tes bras en arrière pour faire saillir ta poitrine.

Stoppée une fois de plus avant d’avoir pu atteindre le plaisir, l’intéressée fut pris de tremblements nés de sa frustration. De plus, son excitation retombée laissait la place à la souffrance qu’elle ne parvenait plus à dissimuler. Tout son dos, des épaules à la naissance des cuisses était le siège de douleurs lancinantes. Si les lanières ne coupaient pas, elles provoquaient un embrasement des chairs qu’elle ne parvenait plus à assimiler. Ne pouvant en supporter d’avantage, elle voulut supplier son amant de mettre fin à ses épreuves, mais le sourire narquois de sa cadette stoppa nette son ébauche d’abdication. Elle ne voulait certes pas laisser paraître sa faiblesse, d’autant qu’elle n’attendait rien d’autre de Pierre qu’il ne la contraigne à dépasser ses limites, ce que justement, elle était en passe de réussir. Elle se redressa alors fièrement, en une ultime manifestation d’orgueil.

— Comme tu voudras mon amour, c’est tellement bon de t’offrir ma souffrance…pardon, de vous offrir ma souffrance.

Elle avait prononcé ces derniers mots en fixant intensément sa sœur pour bien l’associer à ses tourments. Déployant son martinet, Pierre le fit décrire un arc de cercle horizontal pour que les lanières viennent heurter le flanc droit de la jeune femme, puis poursuivant leur chemin, aille s’écraser sur le globe laiteux, léchant le mamelon. Agnès accusa le coup en se crispant sous la douleur et en faisant instinctivement pivoter son buste vers la gauche, pour le protéger. Cependant son tourmenteur ayant ramené vers l’arrière l’instrument de flagellation, le faisait gicler sur le côté gauche de sa victime, avec le même effet d’enroulement. Satisfait de ses premiers essais, Le bourreau poursuivit sa cruelle correction, s’attaquant alternativement à un côté puis à l’autre, rougissant les flancs et déclenchant des mouvements de défense incontrôlés et bien inutiles. A chaque impact, les lanières contournaient le buste pour venir martyriser les seins, les soulevant lorsque le coup était porté de bas en haut, ou bien au contraire les étirant vers le bas, lorsque la frappe venait de l’aisselle, pour terminer sa course sur l’abdomen. Pris dans un véritable étau, enserrés de dizaines de doigts brûlants, les tendres mamelles se livraient à un véritable ballet qui ravissait Sandrine. Cette dernière toute émoustillée par les contorsions involontairement érotiques de sa sœur, ne put résister à l’excitation qu’elle sentait monter en elle.LIRE LA SUITE

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