Gabrielle et Anne

jeudi 21 juin 2018
par  Marsajean
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Chapitre 01

D’un côté, il y a moi : Gabrielle, vingt-neuf ans, un mètre soixante-dix pour soixante kilos, des cheveux bruns mi-long (sur les épaules), un visage ovale avec un petit nez busqué et des yeux gris-bleus, de petits seins, un ventre plat (très, mais très légèrement bombé), des fesses rebondies et fermes et de longues jambes fuselées. Mis-à-part le poids et la taille, j’aurais pu être mannequin. J’ai compensé et je suis devenue avocate spécialisée dans le droit des familles.
Je ne parle pas beaucoup, on apprend plus de choses en écoutant. Dans les soirées, je fais souvent tapisserie mais, je ne m’en formalise pas, je regarde les autres danser et se trémousser sur les pistes de danse.

De l’autre, il y a Anne : Vingt-sept ans, un mètre soixante-seize pour soixante-cinq kilo, blonde avec les cheveux qui lui arrivent sur les reins, un visage d’ange, des yeux bleus aciers, des seins plus gros que les miens (un bonnet C), ventre plat, des fesses de rêve, je ne vous parle pas de ses jambes qui sont interminables et parfaites. Elle a été mannequin pendant dix ans, entre treize et vingt-trois ans. On suppose qu’elle vit de ses rentes, en réalité, personne ne sait ce qu’elle fait de ses journées.
Par contre une bavarde à la limite du supportable. Elle sait tout sur tout, a une opinion sur tous les sujets quels qu’ils soient (politique, sexe, cinéma, enfin tous). Elle adore danser et se faire draguer mais ne sait pas garder un mec plus de trois semaines (ils fuient ses interminables bavardages et ses opinions tranchées). Il est virtuellement impossible d’avoir une conversation sérieuse avec elle.
Par contre, elle est d’une discrétion de moine Chartreux pour tout ce qui concerne sa vie privée.

* *

Cela fait maintenant trois ans que chaque mercredi, je fais une ballade à cheval avec Anne. Personne ne voulait l’accompagner tellement elle parle mais, comme je suis une taiseuse cela ne me dérange pas trop.
Quand ses bavardages deviennent insupportables, je prends le galop et j’ai un peu de silence.

Ce jour là, nous sommes attablées à la cafétéria du manège. C’est le tour d’Anne de payer les boissons. Comme il n’y a pas de serveur le mercredi (trop d’enfants) c’est mon amie qui se charge du service et revient avec deux tasses de café. Un sale petit garnement qui coure sans regarder devant lui et hop, le café est éjecté des tasses. Un bond pour tenter, en vain, d’éviter le liquide brûlant, mon chemiser et mon pantalon sont copieusement arrosés.

—  Merde, tu pourrais faire attention !

Elle se précipite après avoir posé les tasses.

—  Excuses moi ! Tu n’as pas mal ? C’est à cause de ce gamin, je ne l’ai pas vu, il mérite une bonne fessée pour courir ainsi sans regarder où il va et…

—  Arrêtes, tu me saoule. C’est toi qui mérite une bonne fessée, tu sais bien qu’il y a des enfants qui courent partout le mercredi tu devais faire attention.

Je me frotte avec une serviette pour essayer de réparer les dégâts. Il me faut quelques secondes pour me rendre compte que mon amie vient de battre son record de secondes sans parler. Elle parait catastrophée et rouge de confusion.

—  Si cela peut de soulager, me dit-elle d’une toute petite voix tremblotante.

Elle est là, devant moi, tête basse et aussi rouge qu’un coquelicot. Je n’en reviens pas, il me faut une confirmation.

—  Attend ! Tu parles sérieusement ?

—  Ben ! Heu ! Tu l’as dit, je suis fautive alors, je…

Là, je suis sur le cul mais, je me reprends très vite.

—  Si tu insiste, je suis preneuse dis-je avec une pointe d’humour.

Anne rougit encore un peu plus et c’est à peine si je l’entends parler.

—  Je… ne sais… pas. Je… veux bi… bien, si… tu as… envie de… me fes…fesser… Je…

—  On rentre lui dis-je.

Docilement, elle me suit.
J’ai l’impression d’être tomber dans une autre dimension. A mes côtés, Anne est rouge pivoine mais, surtout, étrangement silencieuse. Elle a croisé ses mains sur ses genoux, baisse la tête comme une écolière prise en faute et qui attend la sentence du dirlo.
Ma tête fourmille de mille pensées plus inavouables les unes que les autres. Une image surnage ; Anne les fesses offertes et ma cravache qui marque ses globes fessiers.
Je sens mon entre-jambe s’humidifier et mes tétons se durcir dans mon soutien qui semble soudain être devenu trop petit pour contenir mes seins gonflés.

Je fais des efforts terribles pour ne pas rouler trop vite tellement j’ai hâte de rentrer, en espérant qu’elle ne change pas d’avis en chemin.
Le plus incroyable, c’est qu’Anne ne dit pas un mot. Jamais je ne l’ai vue dans cet état de prostration cataleptique. Je me demande même si elle n’est pas en train de me faire une attaque, je n’ose pas parler de peur de la réveiller.
A peine arriver chez moi, je saute de la voiture et me précipite pour ouvrir la porte. Lentement, Anne me suis en silence.

—  Va au salon et mets-toi à l’aise, je vais à la toilette et me changer. Je te rejoins, lui dis-je fébrilement.

Quand je reviens Anne a retiré sa veste, ne s’est pas assise et déambule nerveusement dans la pièce. Je suis nerveuse moi aussi mais, incroyablement excitée. Mes mains sont moites, mon cœur bat la chamade. Je n’ose pas penser à ce qui se passe entre mes jambes, ce doit être le déluge.

Je serre les mains sur les cuisses pour ne pas lui montrer qu’elles tremblent. Je déglutis plusieurs fois avant de pouvoir enfin parler. Ma voix est rauque, j’ai l’impression d’avoir une boule de papier buvard dans la bouche. Avec effort, j’arrive à ne pas bredouiller.

—  Si tu as changé d’avis, je le comprends mais alors, rentre chez toi, on se verra mercredi prochain.

Elle se tourne vers moi, ses yeux brillant et lumineux me fixent. Elle se tord les mains et sa voix tremble quand elle me répond.

—  Non, je veux le faire. Où… où veux-tu que… je me… mette ?

J’attrape la cravache qui est sur la petite table du salon et lui désigne un fauteuil.

—  Penche-toi sur le dossier du fauteuil, tes fesses seront bien offertes.

Ma petite culotte est trempée, je n’ai jamais été aussi excitée de toute ma vie.
Lentement, comme à regret, Anne se dirige vers le dossier du fauteuil et pose la tête sur un coussin en tendant bien son postérieur.
Dieu du ciel, qu’elle est belle dans cette position, c’est un vrai appel à la flagellation. Heureusement que j’ai passé la dragonne au poignet, la cravache me serait tombée des mains.
Ses jambes tremblent, elle doit avoir aussi peur que moi. Je fixe un long moment ce cul offert à la fessée. J’hésite entre lui laisser son pantalon et le lui baisser, j’ai peur qu’elle ne se dérobe si…

Merde, je craque et je m’approche pour descendre le pantalon à hauteur des genoux. Anne sursaute légèrement mais, ne bouge pas tandis que mes doigts s’accrochent à la ceinture, elle se trémousse un peu pour m’aider à la déculotter. Sa petite culotte a légèrement glissé sur ses fesses, je ne veux pas aller trop vite, alors, je remonte doucement la culotte de soie blanche sur ses hanches.
Elle a des fesses sublimes, fermes et rondes. Je ferme les yeux pour savourer ce moment, quel plaisir je vais prendre à faire rougir cette lune que j’ai envie d’embrasser et de mordre.
Je m’écarte d’un pas et lève le bras.

—  Hurgh ! hummm !

C’est à peine si je me rends compte que la cravache vient de s’écraser sur les chairs fermes de mon amie.
Dix fois mon bras s’abaisse, dix fois elle pousse un léger gémissement quand le cuir entre en contact avec ses fesses.
J’ai fixé à quinze les coups de cravache. Si les dix premiers ne sont pas trop appuyés, j’abaisse mon bras plus fermement pour les cinq derniers.
Pas une seule fois Anne ne tente de se dérober, elle reste stoïque se contentant de gémir à chaque coup. Elle ne se redresse que quand elle me voit jeter fébrilement la cravache sur la table.

Sans un mot, elle remet son pantalon en place en faisant la grimace. Puis elle attrape sa veste, m’embrasse sur la joue.

—  Merci ! Me dit-elle avant de sortir. A mercredi.

—  A mercredi.

Ma voix est presque inaudible mais cela n’a guère d’importance parce que Anne est déjà partie. Je reste un long moment à fixer la porte.
Mon corps est en fusion, je sens ma petite culotte se coller à mon sexe, mon clitoris et mes seins me font mal d’être dressés et gonflés de désir. Il faut que je jouisse ou que je prenne une longue douche froide pour calmer mes ardeurs incandescentes.
Je cours littéralement vers ma chambre, me déshabille frénétiquement et me jette sur le lit une main entre les cuisses, l’autre malaxe un sein et joue avec la pointe dressée. Je suis tellement excitée que je sens l’orgasme exploser au bout de quelques secondes de caresses sur mes lèvres intimes et mon clitoris raide comme la justice.
Il me suffit de fermer un instant les yeux et la scène apparaît nette et tellement réelle que mon ventre se tord à chaque fois, la cyprine s’écoule en continu. Cinq ou six fois, je me masturbe comme une collégienne en chaleur sans pouvoir éteindre le feu qui me dévore. Je me résous à prendre une douche froide pour tenter de calmer la lave en fusion qui à remplacer le sang dans mes veines.
La semaine va être longue jusqu’à mercredi. LIRE LA SUITE


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Commentaires

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dimanche 29 juillet 2018 à 11h30 - par  Marsajean

Merci pour vos commentaires. Il est vrai que j’aurais pu commencer par une fessée mais comme l’action primaire se passe dans un manège, la cravache s’imposait.

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mardi 17 juillet 2018 à 11h31 - par  Sylvain de Perry

Un EXCELLENT récit de Marsajean. En tant qu’amateur de fessée, Elle aurait pu commencer par cela avant d’utiliser la cravache, mais cela n’affecte en rien la parfaite qualité de la narration, ni le choix du sujet. En tout cas personne ne poursuivra cette histoires à sa place ce qui est déjà très bien.

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jeudi 12 juillet 2018 à 17h27 - par  Henic

Une idée originale traitée de manière à mettre l’eau à la bouche et des picotis ailleurs.