Percer la Lady

Une histoire courte de JG-Leathers traduite par Kingliart
mardi 8 mai 2018
par  kingliart
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Trois jours plus tard, nous avons pris rendez-vous avec un médecin local pour les piercings que j’avais depuis longtemps promis à Lady Susan. Certes, elle s’était fait faire des piercings labiaux à sa demande, mais les nouveaux piercings devaient se faire à ma demande et selon mes exigences, et elle aurait à s’y soumettre de toute façon.
Son septum et les ailes de ses narines seraient les premiers à devoir expérimenter l’aiguille du perceur, puis viendrait le tour de sa langue. Ensuite, ses mamelons, puis six autres anneaux seraient montés de manière permanente à chacune de ses lèvres du sexe. Les anneaux posés actuellement sur son clitoris et son prépuce clitoridien seraient remplacés par des bijoux beaucoup plus substantiels. Toute l’expérience serait très éprouvante pour elle sans aucun doute, mais elle avait consenti à les faire faire en une seule et même fois. J’avais appelé un taxi jusqu’à l’hôtel et nous nous trouvions maintenant sous le portique d’entrée, en attendant son arrivée.
Comme toujours, elle était vêtue avec sa cape qui la dissimulait, portant une de longue jupe et des bottes aux genoux, lacées, verrouillées et munies d’un sabot sur lequel elle doit rester tendue sur ces orteils. J’exigeais qu’elle porte ces bottes tout le temps maintenant et elle marchait très habilement sur la pointe des pieds de ses bottes. Cependant, ce n’était pas la seule chose qui contrôlait sa marche. J’avais également fixé une courte chaîne entre les bracelets aux chevilles, puis avant de quitter notre chambre, j’avais croisé ses bras au-dessus de son ventre, verrouillant ses poignets aux anneaux latéraux de sa ceinture de taille pour bien lui montrer le changement par rapport à son usuelle liberté à laquelle elle était habituée, qui consistait à ne porter que des courtes chaînes reliant ses poignets à son étroite ceinture. Je voulais qu’elle soit terriblement consciente du fait qu’on la rendait impuissante à résister à ce qui allait arriver.
J’avais fait fabriquer tous ses bracelets, le collier et sa ceinture par une firme allemande. Les bracelets des poignets et le collier épousaient étroitement ses membres et son cou, bien ajustés sans serrer. Par contre, la ceinture était assez serrée. Ces bracelets d’acier étaient solides, d’une largeur de cinq centimètres et de cinq millimètres d’épaisseur et avaient été conçus pour n’être fermés qu’une seule fois, définitivement, sans possibilité de les ouvrir. Maintenant, ils ne pouvaient pas être enlevés, peu importe si elle ou moi souhaiterions qu’ils le soient.
Exceptionnellement, elle ne portait pas la partie de son uniforme censée la maintenir en chasteté ; mais ce dispositif ainsi que le bouchon vaginal électrique seraient remis en place immédiatement après qu’elle ait été ornée de ses nouveaux anneaux sur les lèvres, dès son retour dans notre chambre. Le plug et son inhibiteur (un gode épais et profond, prolongé d’un long manche qui, une fois en place, dépasse de son corps, l’empêchant de s’asseoir ou même de marcher normalement, et qui se balance en la maintenant dans un permanent état d’excitation) l’attendaient dans ma valise. Elle portait une cagoule sur la cape tirée qui lui cachait la tête et son visage entièrement voilé. Nous avions marché rapidement dans le hall de l’hôtel et elle devait garder la tête penchée vers l’avant, puis nous nous sommes arrêtés en attendant sur le ciment froid. Lady Susan frissonnait de terreur en sachant ce qui allait arriver, mais elle était forcée de tenir sa tête baissée car sous la cagoule elle portait un large bandeau d’acier formé et verrouillé sur sa bouche et la partie inférieure de son visage. Cette muselière comportait une épaisse sangle profondément pénétrante qui formait le bâillon et l’anneau de son nez y était attaché à une agrafe devant la bouche. Cette épaisse bande en acier a été conçue de telle manière à ce que des supports intégrés à son collier l’obligent à maintenir sa tête penchée humblement vers l’avant, et sans pouvoir la tourner d’un côté à l’autre. Seuls quelques faibles gémissements filtraient du bâillon que formait cette bande métallique brillante. Comme l’exigeait la procédure standard devenue usuelle pour elle lorsqu’on lui permettait de sortir en public, elle portait un voile opaque qui recouvrait tout le visage pour cacher son bâillon, et seule une petite fenêtre de maille épaisse lui permettait de deviner plus que voir le monde extérieur. J’avais observé les femmes en Arabie Saoudite et au Moyen-Orient et leurs styles vestimentaires pour cacher les corps des femmes m’avaient séduit par les nombreuses possibilités offertes, et donc ces types de vêtements étaient devenus ses vêtements usuels lorsqu’elle était en public.
Juste avant que le taxi n’arrive, j’ai fait un pas en arrière et je l’ai observée. Elle se tenait là, comme une image d’humilité féminine secrète, ne se déplaçant que légèrement et en n’émettant le bruit bien reconnaissable, clip-clop, que j’associe automatiquement à elle maintenant lorsqu’elle se déplaçait pour maintenir difficilement son équilibre. Les petits claquements de sa chaîne aux chevilles annonçaient la présence de ces entraves, et c’était donc une merveilleuse et énigmatique image d’une femme debout dans un silence forcé, en attente. J’ai ouvert la porte du taxi et elle s’est glissée à l’arrière du véhicule, laissant les passants dans l’étonnement après avoir entre-aperçu un bref éclat du métal de son pied en fer à cheval et de sa chaîne de cheville quand elle soulevait ses jambes pour se faufiler à l’intérieur de la voiture. LIRE LA SUITE



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Commentaires

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lundi 28 mai 2018 à 11h04 - par  kingliart

Merci du commentaire de lecture. LG-Leathers est une source d’inspiration de même que Thndershark. LG existe aussi et il est un amateur (âgé maintenant) de bondage extrème. Il a de plus fabriqué des costumes et dispositifs de bondage dans la vraie vie, particulièrement astucieux, restrictifs et souvent douloureux. Si les Lady comme Susan sont rares, elles existent. Voir Greyhound sur BondageLife.com par exemple.... mais quelques autres aussi souvent visibles pendant un peu de temps puis qui disparaissent (je pense à toy, mais aussi le site debriX ou bondagedemons qui a fermé après la mort de son animateur, un amateur de bondage qui avec sa copine avait fabriqué un club de joyeux drilles). Une ballade sur mon tumblr permet d’en repérer certaines (rawmaterial69 sur tumblr.com).

Mais il faut toujours rappeler qye ces récits ne sont pas censés parler de la réalité mais de ce phantasme totalement inatteignable de l’absolue contrôle, de la dépendance sexuelle, physique, morale totale, quelque chose qui est finalement monstrueux mais terriblement excitant. Et la morale publique ne peut que condamner ces images de confinement absolu qui sont par définition contraire aux droits des personnes.

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mardi 8 mai 2018 à 22h22 - par  Henic

Cette histoire choisie par Kingliart est de la même catégorie que celles qu’il a écrites mais il semble qu’elle manque de flamme. Il est toujours étonnant de constater qu’une personne (Lady Suzan en l’occurrence) puisse accepter d’être ainsi définitivement maltraitée alors même que rien ne permet d’expliquer d’où vient cette soumission : désir personnel, effet d’un chantage - affectif, social, etc. -, délire maladif...? Il est dit à plusieurs reprises qu’elle accepte « sans contrainte » ce qu’elle va subir, mais elle est déjà enchaînée, entravée, réduite au silence, ce qui est pour le moins contraignant...
Bilan : la soumission de cette femme est excitante, la description de l’intervention de l’anneleur (baptisé médecin, même s’il est bien clair que l’intervention n’est pas un traitement afin de soigner une personne malade, sauf éventuellement dans le domaine psychiatrique) est bien faite, les réactions de la victime sont clairement montrées comme de l’ordre du rejet (ce qui est rassurant pour sa santé mentale). Mais il est difficile d’entrer dans la tête du Maître qui apparaît comme un égoïste pervers beaucoup plus que comme un dominant soucieux d’un échange profitable aussi à sa soumise.