Claquante découverte

samedi 3 février 2018
par  Sylvain de Perry
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A Florence, souvenir d’une fessée italienne.

-I-

Malencontreusement, dans la salle de bains, pour la seconde fois, Gael bouscule Annie, sa compagne, ce lundi matin.
Ils vivent ensemble depuis deux ans.
Lui, grand, un mètre quatre-vingt-cinq, cheveux bruns coupés très courts, avec des fils blancs malgré ses trente-cinq ans, yeux noirs, bouche aux lèvres sensuelles, menton volontaire, corps musclé dont nous verrons les détails plus avant.
Elle, un mètre cinquante-cinq, vingt-deux ans, blonde aux cheveux courts, yeux bleus, bouche aux lèvres fines.
Annie râle :
— Fais attention !
Gael, sans même répondre, se glisse sous la douche. Il doit prendre l’avion pour Roma dans une heure-quarante-cinq, Alitalia AZ 319. En Business Flex, le délai d’embarquement terminal 2F n’est que de trente minutes. Le chauffeur Le Cab sera là dans vingt minutes.
A peine dix minutes plus tard, séché, Gael se coiffe.
La vue des longues fesses nues est tentante pour Annie, qui ne se retient pas. Elle leur assène deux claques sévères.
La bite de son amant oscille.
Annie recommence. La bite se tend.
Gael croise le regard froid de sa compagne par le truchement du miroir, proteste :
— Qu’est-ce qui te prend ?
Pour toute réponse Annie empoigne le sexe légèrement durci, ajoute deux nouvelles claques au cul nu, sent durcir encore l’objet dans ses mains.
Gael se secoue, tempête :
— Arrête, chérie. Je dois encore m’habiller.
Annie, contente, capitule, lâche le sexe :
— Tu as raison, mais nous reprendrons cette… Conversation à ton retour jeudi après-midi.
Gael passe dans la chambre voisine, récite :
— J’atterris à dix-sept heures, vol AZ 324, à Roissy 2F. Mon Le Cab est déjà réservé.
Annie, qui l’a suivi, rétorque :
— Nous reprendrons cette conversation ici-même.

Son amant parti, Annie consulte son chronomètre : neuf heures quarante. Elle décide d’appeler une amie, sort son portable, règle le contact.
Après les salutations d’usage, Annie explique ce qui s’est passé à peine trente minutes plus tôt avec Gael.
Sa correspondante lui dit :
— Réserve un cabinet privé chez Lasserre pour treize heures. A mon nom, sans ça c’est complet. Nous pourrons parler sans être dérangées. Bises.

A 12h55, Annie laisse sa BMW aux mains du voiturier devant le 17 de l’avenue Franklin D. Roosevelt.
Au nom de son amie Véronique, un salon lui avait été accordé.
Au maître d’hôtel, elle dit :
— J’attends Mme…
— Parfaitement, Mademoiselle. Désirez-vous aller au bar en l’attendant ?
Annie n’a pas le temps de répondre qu’une tornade la fait virevolter, l’embrasse sans vergogne sur la bouche, l’enlace et au maître d’hôtel :
— Bonjour Jacques. Conduisez-nous, s’il vous plaît, nous n’avons malheureusement que trois heures.
Jacques se retient de lever les yeux au ciel, répond :
— Bonjour Madame Véronique. Suivez-moi. J’ai fait dresser la table dans votre double salon préféré.
— Vous êtes un ange !
Une fois les deux femmes installées, Jacques s’enquiert :
— Carte ou menu, Madame Véronique.
— Laissez-nous les cartes cinq minutes et nous vous passerons la commande.
— Un apéritif pour votre amie ?
— Non. Deux jus de fruits : comme moi, elle ne boit pas d’alcool.

La commande passée :
Foie gras de canard à l’hibiscus, rhubarbe et rissoles de fruits secs,
Rouget barbet en papillon, infusion à la cardamome, mousseline de bourrache et gnocchis safranés,
Crêpes Suzette.
Les deux amies, seules, s’embrassent amoureusement, langues mêlées, puis Véronique demande :
— Que se passe-t-il ? Ça fait six mois que je ne t’ai pas vu.
— Je pense que Gael a besoin d’être dominé. (Elle relate la scène du matin) Peut-être que je me trompe, mais je ne crois pas. Toi qui es une dominatrice, les deux années que nous avons vécues ensemble ne sont pas oubliées, j’ai besoin de tes lumières.
Un sourire cruel étire la bouche de Véronique au fil de l’avancée des paroles
De son ex-amante :
— En résumé, tu as besoin de mes conseils pour commencer l’éducation de ton mari. Avant toute chose, serait-il partant pour une soirée à trois ?
Avant qu’Annie réponde, une sonnerie légère se fait entendre, Véronique appuie sur le déverrouillage de la porte.
Deux accortes serveuses déposent les assiettes et boissons devant les deux femmes, Véronique leur dit :
— Nous avons besoin d’un peu de tranquillité avant le plat. Je sonnerai quand vous pourrez apporter les plats chauds.
— Bien Madame.
Les deux jeunes filles sorties, Annie répond :
— Peut-être pas pour commencer. Mais il ne sera pas contre après quelques séances de domination.
Véronique désigne les assiettes :
— Ne faisons pas attendre ce foie gras. Sers-nous à boire, chérie !

Leurs hors d’œuvres achevés, Annie dit :
— Tu peux peut-être demander la suite, non ?
Véronique se lève, contourne la table, prend la main d’Annie, tire pour la forcer à se lever, la remorque dans la partie privative du salon, jusqu’à une chaise à haut dossier où elle s’assoit avant de faire basculer son amie à plat ventre sur ses genoux. Annie proteste à mi-voix :
— Ooooooooh… Non !... Tu es folle… On va nous entendre.
Tout en relevant la jupe large de son ex-amante, Véronique réplique :
— Ce salon est insonorisé. J’y viens à chaque fois que je déjeune ou dîne ici. Rien de telle qu’une bonne fessée… LIRE LA SUITE



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