Esclaves blanches

Tome 1 - Le confort dans le sud
jeudi 17 août 2017
par  Henic
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Chapitre 1 – Visite à Chesterfield

Edward T. Monson se dirige tranquillement vers une des longues fenêtres de son salon. Elle se trouve au premier étage et ouvre sur les vertes pelouses ondulées de la propriété Chesterfield. Sa propriété. Il se sent très content, très détendu. La plupart des hommes de son âge (il arrive à 43 ans) le seraient aussi s’ils étaient aussi délicieusement sucés qu’il l’est par une jolie jeune fille de dix-sept ans. Une jeune fille avec un corps et des capacités beaucoup plus mûres que son âge.
Cette fille est Tess, son esclave personnelle. Il y a deux mois que ce rôle lui a été assigné et Edward T. Monson n’est nullement fatigué d’elle.
« Peut-être que je vais la garder encore au moins quelques mois », se dit-il, « avant d’en changer pour quelque chose de différent ».
Tess lui avait immédiatement tiré l’œil. Elle est grande et souple avec une peau couleur d’olive, c’est une quarteronne. C’est sans doute ce qui explique sa large bouche et ses lèvres pleines… une bouche tout simplement faite pour sucer. Même si on ne peut pas la confondre avec une Blanche, Tess est, en fait, classée comme Négresse. Non que ça fasse beaucoup de différence. Dans la plus grande partie de l’État – et en tout cas dans le comté de Nashville -, il est parfaitement légal d’être propriétaire d’esclaves blancs ou noirs, à condition d’avoir accompli les formalités prévues. Elles sont minimales dans le cas de Négresses. Qu’ils soient blancs ou noirs, les esclaves n’ont aucun droit et sont traités en conséquence. Ce sont de simples meubles, on les utilise pour le travail ou la distraction. Ils peuvent être punis impitoyablement selon le caprice du Maître ou de la Maîtresse. Même si un esclave meurt sous le fouet, le propriétaire n’est pas tenu pour responsable. Le fait est simplement rapporté, enregistré… puis oublié.
C’est un système tout à fait du goût d’Edward T. Monson. Ainsi que de son épouse Gertrude. Sans oublier le nombre de propriétaires terriens du comté de Nashville qui ont de grands cortèges d’esclaves. La plupart d’entre eux travaillent dur, mais un certain nombre, surtout des filles, sont affectés à des tâches ménagères. Comme Tess. Sa servitude a débuté à seize ans, comme servante de Mme Monson mais, une fois repérée par Edward, elle s’est rapidement trouvée affectée à de nouvelles tâches. Gertrude n’a pas émis d’objection. Elle a de nombreux esclaves pour toutes les occasions et elle aime rendre son mari heureux… en étant pleinement consciente de sa prédilection pour les jeunes filles nubiles.
Tess n’avait pas trop bien pris ce changement. Elle était nerveuse, ce qui se comprend. Et même effrayée, ce qui se comprend encore mieux. Et on peut parfaitement comprendre qu’elle était rebutée à l’idée de devenir le jouet d’un homme assez vieux pour être son père. Cependant, les sentiments de la jeune fille n’entrent pas en ligne de compte. Elle n’a qu’à obéir et se soumettre. Edward T. Monson a trouvé nécessaire de donner personnellement à Tess plusieurs raclées sonores… et finalement, une particulièrement sévère… avant de considérer que la jeune fille fût suffisamment malléable à ses exigences. Même alors, elle avait beaucoup à apprendre. Mais Edward est un homme patient et, bien entendu, éduquer une beauté si jeune et si mûre constitue un plaisir en soi. Le postérieur de Tess a connu de nombreuses fois le contact du cuir et du saule pendant cette période ! Et, en de multiples occasions, ce postérieur galbé a été amené à se tortiller à l’agonie lorsque le fouet s’est abattu sur lui.
Au cours du temps, de tels traitements ne se sont plus avérés nécessaires. Malgré tout, Edward T. Monson garde toujours une pantoufle à semelle de cuir à portée de main et, de temps en temps, Tess vient se placer en travers de ses genoux pour en recevoir une raclée. Simplement parce qu’il aime lui en donner.
À peine arrivé à la fenêtre, l’attention d’Edward est attirée par ce que, dans le comté, on connaît sous le nom d’« équipage ». C’est quelque chose qui devient très à la mode et très pratiqué par la plupart des propriétaires terriens des alentours. Cela consiste en un cabriolet léger découvert à grandes roues mais, à la place des chevaux, entre les brancards, il y a des esclaves !
Un équipage peut-être tiré par un seul « poney » (c’est le nom donné au malheureux esclave affecté à cette forme de servitude ardue et dégradante), ou par une paire de « poneys » ou même, comme maintenant, par trois « poneys ». Immédiatement, Edward suppose que cet équipage particulier appartient à une certaine Mme Emma Arbuthnot parce qu’elle a été parmi les premières à élargir la limonière de son cabriolet pour y placer trois esclaves.
« Tess, apporte-moi mes jumelles d’opéra. »
La jeune et jolie quarteronne se précipite sur un tiroir où sont rangées les jumelles. Elle est pour ainsi dire nue, elle ne porte qu’un corset de satin rouge (tout à fait habituel pour une esclave). Du corset serré partent quatre minces jarretelles rouges, celles-ci tiennent une paire de bas résille noirs qui sont glissés dans une paire de chaussures rouges à très hauts talons. Edward décide toujours de ce que Tess doit ou ne doit pas porter. Quelquefois, elle est complètement nue, d’autres fois elle est partiellement vêtue, de manière attractive, comme en ce moment. Bien sûr, il est rare que la jeune fille n’expose pas de manière incitatrice ses seins, ses fesses et sa chatte.
« Voici, Maître. »
Edward prend les jumelles sans même jeter un regard sur la jeune fille qui se tient à côté de lui, dans l’attente de l’ordre suivant. Tess a appris à obéir instantanément à tout ce qu’Edward T. Monson ordonne. Le cuir et le saule lui ont enseigné à faire ainsi. Elle ne met aucun délai dans l’exécution, quel que soit le niveau d’humiliation ou le côté déplaisant de l’ordre qu’elle reçoit. Ce peut être, par exemple : « Montre-moi ton cul, ma fille. », ou « Montre-moi ta chatte, ma fille. » Tess s’exécute, de la manière la plus séduisante possible. Elle est le jouet d’Edward et elle le sait. Pour lui, c’est comme avoir une « poupée humaine » pour s’amuser avec. Pour la contempler, la caresser à volonté, la gifler, la dégrader, la baiser. Edward peut faire tout ce qu’il veut avec cette délicieuse créature femelle et il le sait. Le savoir est une source permanente de satisfaction pour lui.
Edward règle ses jumelles et les trois silhouettes entre les brancards paraissent tout à coup n’être qu’à quelques mètres. Elles sont toutes harnachées et chacune a les bras repliés en arrière, haut dans le dos, retenus par une manche de cuir unique et lacée. Les deux poneys femelles portent une coiffure à plumes, le mâle a un ruban autour du front. Le poney du milieu est un grand nègre à l’air costaud. Il est nu comme un ver et Edward remarque en passant qu’il est exceptionnellement bien monté. Non que ce genre de chose l’intéresse : il est hétérosexuel. Il note aussi que le harnachement est classique… c’est-à-dire que d’une lanière autour de la taille part une autre large lanière sur le ventre, qui se sépare en deux juste au-dessus de la racine du pénis, de telle manière que deux courroies passent en dessous, une le long de chaque aine, puis se reforment en une seule bande qui est attachée à une barre plus d’un mètre derrière. Cette barre, à son tour, est attachée au cabriolet lui-même. Le Nègre porte également une bride et un mors, les rênes qui y sont reliées et partent vers l’arrière pour finir en une boucle autour d’un rail de laiton à l’avant du cabriolet. Edward voit que cet esclave semble résigné mais maussade. Il est ce que l’on peut appeler la principale force de traction de l’équipage mais, pourtant, il y a beaucoup de travail pour les deux autres poneys. Ce sont toutes les deux des femelles… et blanches.
Toutes deux sont accoutrées de la même façon… Chacune porte un corset noir qui s’élève de sa taille pour soutenir ses seins qui, cependant, sont aux trois quarts exposés. Comme pour le mâle, une lanière pend et se divise en deux juste au-dessus du mont de Vénus pour devenir alors deux courroies qui laissent les lèvres sexuelles exposées. Comme c’est le cas pour quatre-vingt-quinze pour cent des esclaves femelles, toutes deux sont épilées. Edward approuve cela. Il préfère de loin que les esclaves femelles soient plutôt glabres dans leurs zones sexuelles. Cela les expose de manière qu’on puisse mieux en profiter. Elles sont comme des petites filles… mais ce sont de grandes petites filles !
Le poney près du brancard de gauche est une blonde aux yeux bleus. Edward estime qu’elle a environ vingt-cinq ans. Plutôt jolie. Elle aussi a l’air résignée, mais pas maussade. Simplement sans espoir. Et on la sent absolument soumise. Edward pense qu’elle est un poney expérimenté. Il ne semble pas qu’il y ait en elle de trace de rébellion.
Le poney près du brancard de droite est d’une autre sorte. Edward réalise qu’elle est plutôt nouvelle à ce jeu. Tout d’abord, sa tête est tirée en arrière, la rêne est tendue - de telle façon que ses extrémités coupent les côtés de la bouche du poney -, puis attachée au rail de laiton. Cela paraît des plus inconfortables ! De la salive goutte des côtés de la bouche du poney… et Edward voit un regard manifestant une inimaginable horreur et le désespoir dans une paire d’yeux brillants brun foncé. Il estime que cette femme est au début ou au milieu de la trentaine. Sa silhouette est très mûre et son corset est cruellement serré, ce qui fait ressortir l’effet de sablier des seins gonflés et des hanches.
Ce nez… fort et à la pointe inclinée. Il y a là un dédain naturel. Ne le reconnaît-il pas ? Sûrement si… Sûrement ! Oui, il a plus d’une fois vu ce nez dédaigneux dans un salon de la société. Et cela confirme ce que la rumeur colporte depuis quelque temps. À savoir que Mme Emma Arbuthnot a récemment acquis une esclave plutôt exceptionnelle. Une esclave du nom d’Éléonore Gordon-Bradshaw. Bien sûr ! L’Honorable Éléonore Gordon-Bradshaw ! Parce que la dame en question est Anglaise de naissance et liée à l’aristocratie. Son mari, un aventurier des affaires, l’a emmenée en Amérique avec lui. Malheureusement, des spéculations sur les récoltes de coton à venir lui ont fait perdre beaucoup et il a été obligé de vendre tous ses biens pour survivre. Éléonore est l’un de ces biens. Elle a atteint un bon prix lors d’une vente aux enchères privée d’esclaves… en partie sur sa belle apparence mais surtout à cause de sa naissance. Beaucoup de marchands parvenus ou leurs épouses aiment l’idée d’avoir un membre de l’aristocratie anglaise comme esclave. Mme Emma Arbuthnot aime cette idée plus que la plupart. Elle a payé plus qu’elle ne l’aurait souhaité pour Éléonore et il est naturel qu’elle veuille récupérer d’elle son dû. Après une exténuante période de quatre semaines pour la briser, Nellie (ainsi a-t-elle été renommée) fut assignée aux écuries pour l’entraînement des poneys.
Dans un souffle, Edward dit :
« Eh bien, que je sois damné ! Qui l’aurait cru ! Il y a une dame qui ne peut pas très bien prendre le fait d’être entre des brancards. »
Ce qui constitue pour le moins une litote !
Abaissant les jumelles, Edward, presque sans y penser dirait-on, caresse le doux derrière de Tess. Invitante, la jeune fille écarte un peu ses longs membres. Edward ne se donne pas la peine de profiter de l’invitation. Il demande :
« À quel point aimerais-tu être un poney, Tess ? »
Il sent frémir la jeune fille. Elle répond dans un murmure :
« Je n’aimerais pas, Maître.
— Je ne peux pas dire que je t’en blâme, dit Edward en souriant. Là, jette un œil dans les jumelles. »
Tess n’en a aucune envie mais elle n’hésite pas. La vue de l’immense Nègre est effrayante… celle des femmes, pitoyable. Elle pense qu’il est ahurissant d’être attaché à côté d’une telle brute, exactement comme un animal. C’est épouvantable ! Son existence est assez pénible mais celle d’un poney doit être dix fois pire. A-t-il la permission de… Le fait-il ? L’esprit de Tess tourne autour des horrifiantes implications que cela comporte. La voix de son Maître l’éclaire :
« À quel point aimerais-tu partager une écurie avec ce mâle, hé Tess ? Ils sont tous ensemble, étalons et pouliches. Je parie que ces deux-là prennent plein de chair noire toutes les nuits !
Il sent Tess qui frémit à nouveau et il apparaît à Edward que ce serait assez amusant de regarder Tess être baisée par une telle brute. Il mettra ça au point un jour. Edward T. Monson ordonne :
« Range les jumelles et apporte-moi un Pink’un »
Tess se précipite hors de la pièce et revient peu après avec un verre contenant un liquide rose pâle. Edward en boit une douzaine chaque jour… car elle est conçue pour fortifier sa capacité sexuelle déjà puissante. Malgré son âge, il est fréquent qu’Edward s’apaise deux ou trois fois par jour, d’une manière ou d’une autre. Son adage judicieux est qu’il est inutile d’avoir des occasions illimitées de se faire plaisir si on n’est pas en état d’en tirer parti.
Il donne à Tess une claque pas vraiment gentille sur la fesse droite et lui ordonne :
« Sors-moi ma tenue d’équitation. »
Une fois encore, Tess se précipite pour obéir.
Edward T. Monson descend le large escalier tournant qui est la pièce centrale du vaste hall d’entrée de Chesterfield. Une esclave noire, qui astique les cuivres de la rampe, s’incline avec déférence sur son passage. Edward l’ignore. Cependant, si elle avait oublié cela, Edward lui aurait envoyé un contremaître avec pour instructions de tanner d’importance ce cul noir. La discipline est très stricte dans la maisonnée de Chesterfield et la première instigatrice en est sa femme Gertrude. Edward est heureux de la soutenir de toutes les manières. Son opinion est que les esclaves tireraient profit à chaque fois qu’ils sentiraient que l’on est un peu doux avec eux. Le mauvais travail est puni… et aucune excuse n’est acceptée.
Edward passe dans le hall et se dirige vers le salon principal où il suppose que Gertrude est en train de recevoir Mme Arbuthnot. Il entre sans frapper et est intrigué plus que surpris de voir que les deux femmes ne sont pas seules. Une des servantes de sa femme, une Noire du nom de Jennie, est à genoux sur l’assise d’une chaise droite. Sa jupe est relevée et sa culotte blanche est abaissée. Plusieurs zébrures encerclent son postérieur frémissant et ses jointures sont tendues tandis qu’elle serre deux boutons de bois qui ornent le haut de la chaise. Il voit que Gertrude utilise une canne.
« Bonjour Edward… Excuse-moi un instant, mon chéri…
— Bien sûr. »
Edward s’incline vers Mme Arbuthnot et sourit. La canne claque sur l’ample postérieur de Jennie et elle crie très bruyamment, en se tortillant vigoureusement de gauche à droite mais en parvenant à rester accrochée aux deux boutons de la chaise. Gertrude administre deux coups supplémentaires à chaque fois que les mains s’éloignent de ces boutons ! Ses esclaves le savent… de sorte qu’ils ont un grand intérêt à tenir bon.
« Salope négligente ! Crie Gertrude lorsque la canne claque à nouveau. »
Edward apprécie le mouvement façon gelée de la chair noire pendant que Jennie absorbe plus de douleur. Paresseusement, il se demande ce qu’a fait la jeune fille. Ce ne doit pas être trop sérieux, sinon, elle aurait été envoyée à un contremaître pour recevoir la punition adéquate. Ces punitions sur place (que Gertrude aime démesurément) sont d’habitude pour des infractions mineures. Mme Arbuthnot clarifie la question en désignant une éclaboussure de lait qui défigure une table à thé cirée. Ah… Voilà ce que c’est. Oui, la discipline est vraiment stricte à Chesterfield.
Sssswwiiisss…zzzwwwwiiikkk !
Jennie en prend une autre.
« A-Aah… a-aah ! »
La tête crépue est rejetée en arrière, l’ample derrière noir se tortille à nouveau. Selon l’expérience d’Edward, ces négresses sont généralement bien plus dures au mal que les blanches mais une canne leur fait le même effet.
« Ça va, Jennie, va-t’en… Et remets ta culotte. »
Avec un sanglot sec, le jeune fille s’exécute en se tortillant d’un côté et de l’autre pendant qu’elle remonte le fin sous-vêtement ajusté. Il est si mince que les zébrures se voient au travers. Quoi qu’il en soit, Gertrude a érigé en principe le fait de « punir sur la chair nue », que ce soit un homme ou une femme, blanc ou noir.
« Maintenant va, et nettoie cette saleté avec ta langue. »
Avec obéissance, Jennie exécute cet ordre humiliant.
« Si ce genre de négligence se reproduit, je t’enverrai chercher pour une vraie raclée. Compris ma fille ?
— Oui Madame, répond Jennie en achevant son léchage. »
Âgée maintenant de vingt ans, elle est esclave depuis le début de son adolescence ; elle est habituée à ce genre de traitement et à entendre de telles menaces. Elle a aussi l’habitude d’être battue sans pitié même pour des fautes vraiment mineures. Cela l’incite à répondre avec un sage respect dans la voix.
Edward s’assoit tandis que Jennie se remet à servir le café en sortant une tasse pour lui. Il dit poliment :
« Quelle joie de vous voir, Madame Arbuthnot.
— Oh, appelez-moi Emma, s’il vous plaît… Edward, est la réponse qui jaillit spontanément. »
Mme Arbuthnot est une représentante typique de la classe des propriétaires d’esclaves. Trop habillée, en surpoids et autoritaire. Comme Gertrude, elle est au milieu de la trentaine, extrêmement riche et habituée à toujours arriver à ses fins.
Pour entretenir la conversation, Edward poursuit :
« Vous avez-là un bel attelage, Emma. »
La Noire se penche très près de lui pour lui verser du café dans sa tasse et il entend sa respiration courte. Ses gros seins débordent du chemisier blanc presque transparent qu’elle porte, avec de solides tétons proéminents. Comme toutes les esclaves, elle a la permission de porter une brassière pigeonnante à demi-bonnets renforcés, en tissu blanc. Par parenthèses, les propriétaires d’esclaves ont chacun leurs propres idées sur l’uniforme de leur domesticité. Quelques-uns insistent sur le fait qu’une simple blouse suffit, d’autres préfèrent des robes plus conventionnelles. Les esclaves de Gertrude Monson portent toutes une culotte blanche et une brassière, un fin chemisier blanc, une jupe en lin rouge qui ne descend pas jusqu’aux genoux et une petite coiffure blanche avec un ruban rouge… plus des bottines rouges qui montent aux chevilles, avec de hauts talons. C’est plutôt aguichant ! Les hommes portent une chemise blanche, un bermuda rouge, le tout très moulant. Ils sont pieds nus.
Emma Arbuthnot répond avec suffisance :
« Je suis heureuse que vous approuviez. C’est mon premier trio mais je crains que l’une d’entre eux ait encore besoin d’un bon entraînement. »
Edward se doute de qui il s’agit ! Emma continue :
« Je n’utilise un trio que sur la route. Dans ma propriété, je préfère un simple ou un double bien assorti. »
Edward hoche la tête d’un air compréhensif mais tout cela est assez nouveau pour lui. Poliment, il s’enquiert :
« Utilisez-vous des femelles en simple ? Je veux dire, sont-elles assez fortes ?
— Oh oui ! Répond Emma avec emphase en esquissant un sourire. Le fouet peut être un stimulant pour les efforts supplémentaires. »
Edward opine à nouveau. Il imagine cela assez bien ! Il pense au postérieur inexpérimenté de Mme Gordon-Brashaw recevant ce genre de stimulant… Et trouve l’idée à la fois amusante et excitante. Cette affaire de poney pourrait bien valoir qu’on s’y intéresse. Il va en parler à Gertrude. Il reprend :
« Du coup, vous utilisez bien sûr des femelles en double.
— Oui, acquiesce Emma. »
Elle arbore un vaste chapeau bleu à larges bords orné de petits fruits cirés.
« Et lorsque je le fais, j’aime que les deux poneys soient au même niveau d’entraînement. Ce n’est pas bon d’en avoir une qui se déplace en douceur et l’autre qui trébuche constamment.
— Tout à fait, répond Edward. Et… cette formation ?
— La plus grande partie de la formation initiale est faite en simple, explique Emma. Cependant, de temps en temps, une nouvelle poney est mise entre les brancards avec des poneys plus expérimentés. Parfois, ça les améliore. J’espère que ce sera le cas pour Nellie – une de celles qui sont dehors en ce moment. »
« Ainsi, se dit Edward qui s’amuse de plus en plus, c’est ce qu’est devenue l’Honorable Éléonore Gordon-Bradshaw. Nellie… Une simple fille poney. Une telle possession est à l’évidence une plaisante distraction, n’est-ce pas ? »
Il se tourne vers Gertrude et lui demande :
« As-tu jamais pensé à posséder et à former des poneys, ma chérie ? Ça semble être la chose à la mode ces temps-ci.
— Bien sûr, sourit sa femme. En fait, Emma et moi discutions de ce sujet cet après-midi. Avec ta permission, bien sûr, je propose que nous transformions les vieilles écuries en écuries à poneys dès que possible.
— Tu as carte blanche pour le faire, chérie, approuve-t-il. Il faut que nous restions dans le coup. »
Jennie est tout près et se penche à nouveau pour remplir sa tasse. Il se souvient qu’il y a longtemps, quand la jeune fille avait dix-sept ans et n’était pas si bien en chair, il l’avait envoyée chercher et l’avait baisée. Cela avait été plutôt plaisant. Emma demande :
« Ne voulez-vous pas faire un tour, Edward ? Pour un conducteur expert, ce n’est pas difficile. Les principes sont les mêmes. Contrôler mais pas sur-contrôler. Patience mais fermeté. »
Edward ressent un petit fourmillement à cette suggestion. Il murmure :
« Eh bien, c’est très aimable à vous… »
Ce serait son premier avant-goût de ce nouvel engouement. Emma Arbuthnot continue :
« Bess et Jake sont bien entraînés. Mais, comme je le disais, vous trouverez Nellie plutôt inexpérimentée. Encline à beaucoup trébucher. Soyez indulgent mais utilisez votre fouet lorsque vous sentez que c’est mérité. C’est la seule façon pour qu’elle apprenne.
— Oui, tout à fait… Approuve Edward. »
Il goûte considérablement l’idée d’utiliser un fouet sur la croupe anciennement aristocratique de l’Honorable Mme Gordon-Bradshaw ! Il faut noter qu’Edward T. Monson n’éprouve pas la moindre compassion pour cette malheureuse jeune femme infortunée qui fut naguère de sa propre classe. Une fois vendue comme esclave, elle devient du même statut que tous les autres esclaves… et est traitée et considérée en conséquence. Les propriétaires, si même il y en a, sont rarement désolés pour les esclaves. Ils les utilisent, c’est tout.
« Je vais donc faire un essai, dit Edward en se levant et en s’inclinant légèrement devant Emma.
— Amusez-vous bien, sourit le cruel visage potelé sous son chapeau couvert de fruits.
— Tu nous raconteras tout à ton retour, ajoute Gertrude.
— Certainement, répond Edward. »
Il ferme la porte derrière lui.
« Voilà qui va être amusant ! », Se dit-il. LIRE LA SUITE

Tome 1 – Le confort dans le Sud 1
Chapitre 1 – Visite à Chesterfield 3
L’honorable Mme Gordon-Bradshaw 8
Chapitre 2 – Promenade en cabriolet. 10
L’honorable Mme Gordon-Bradshaw 15
Chapitre 3 – Après l’effort… la punition ! 18
Hank 23
Chapitre 4 – L’invitation de Gloria Vance 25
Tess 31
Chapitre 5 - Lauderdale 36
Meg 43
Chapitre 6 – Tawse et verges 46
John 53
Chapitre 7 – Polly punie, Sue attribuée 56
Sue 64
Chapitre 8 – Sue femme de chambre 68
Edward T Monson 75
Fin 78






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Commentaires

Logo de Sylvain de Perry
vendredi 18 août 2017 à 12h50 - par  Sylvain de Perry

Monsieur Henic,
tous mes compliments pour cet EXCELLENT récit. Rien n’y manque, sauf peut-être quelques fessées manuelles. La fessée à la brosse de la fin de votre récit aurait pu être donnée cul nu, mais c’est une critique très personnelle.
Bien cordialement vôtre,
Sylvain.