La nouvelle vie d’Isabelle

dimanche 6 novembre 2016
par  manumaitre
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Chapitre 1 : L’arrivée

Isabelle venait d’avoir 23 ans lorsqu’une nuit de décembre sa vie bascula à tout jamais.
2173, la Terre a atteint son point de non-retour en ce qui concerne la population, 15 milliards d’individus. Les avancées technologiques ont permis l’installation des plusieurs bases sur la lune. L’une d’entre elles, située sur la face cachée de la lune est une immense prison et son quartier de débauche pour tout repris de justice. Comme les chefs de gouvernement aiment à le dire :
« La racaille de notre civilisation doit être éloignée le plus loin possible de notre société. »
Pour être éloignée, cette racaille l’est ! A quelques milliers de kilomètres de notre bonne vieille planète Terre et non visible de celle-ci.
Une navette de ravitaillement et de voyage par an.
Isabelle, belle blonde, a 25 ans lorsqu’elle obtient son diplôme de droit des affaires internationales. Isabelle est une jeune femme ayant un visage d’ange, une peau légèrement halée et une crinière blonde descendant jusqu’à sa chute de reins qu’elle coiffe en queue de cheval qui virevolte lors de ses plaidoiries.
Isabelle n’a pas mis beaucoup de temps pour trouver un poste de responsable en droit des affaires au sein d’une société construisant des moteurs de fusée. Ses compétences furent souvent mises à contribution lors des négociations pour l’attribution des marchés faramineux qui firent prospérer son entreprise. Son implication dans l’entreprise lui valut au bout d’un an à peine une promotion et elle prit la tête du service de droit des affaires. Quelques mois plus tard, en décembre 2173, une affaire l’amena à Miami pour traiter d’un contrat avec une entreprise japonaise. Les tractations étaient difficiles avec leur service et elles finirent à une heure tardive. A la signature du marché, les protagonistes proposèrent d’aller se restaurer et de fêter leur partenariat. La soirée fut bien arrosée, les coupes tintèrent souvent et les rires pleuvaient. Lorsque le bar ferma, Isabelle, ses collaborateurs et quelques membres de l’entreprise japonaise avaient quelque peu abusé de l’alcool. Isabelle riait à tue-tête et avait une démarche chaloupée. Ils arrivèrent à la réception de l’hôtel. Elle entra dans sa chambre non sans quelques difficultés.
Isabelle fut réveillée soudainement lorsque la police défonça la porte de sa chambre et qu’elle fut mise en joug. Isabelle était en soutien-gorge et porte-jarretelles. Ses bas étaient déchirés. Elle tira les draps sur sa poitrine pour cacher son corps. La police lui ordonna de s’habiller, lui passa les menottes et lui dicta ses droits. Isabelle demanda de quoi on l’accusait, l’inspecteur lui montra le corps d’un homme de type asiatique étendu sur le sol avec un pic à glace dans le cœur. Elle reconnut de suite l’avocat japonais avec lequel elle était rentrée à l’hôtel.
L’affaire fit grand bruit dans les hautes sphères. Isabelle attendait son procès et prit un des meilleurs avocats du barreau de New-York. Celui-ci mit tout en œuvre pour éviter à sa cliente la peine capitale. Isabelle clama toujours son innocence. Son avocat s’appuya sur le fait qu’aucune empreinte ne fut retrouvée sur l’arme du crime alors qu’elle se trouvait dans la chambre.
L’avocat d’Isabelle demanda une audience particulière au Procureur de la cour, celui-ci accepta et reçut la prévenue et son avocat. Il écouta l’avocat demander un deal pour éviter à sa cliente l’injection létale. Puis il demanda à l’avocat de le laisser seul avec la prévenue. L’avocat fit remarquer que ce n’était pas légal qu’il ne soit pas présent à cette entrevue mais le Procureur insista.
« Isabelle, tu vas être condamnée au minimum à 30 ans de réclusion et au pire à la peine capitale. Mais j’ai le pouvoir de te proposer un marché. Tu peux faire 10 ans dans une station pour être escort- girl dans une maison close avec moi comme protecteur ou tu écouteras la sentence des jurés qui seront sans pitié. Le meurtre est sévèrement puni dans notre état surtout que ce crime a été la cause de l’annulation d’un marché juteux pour la Fédération Spatiale Américaine. Je t’accorde cinq minutes de réflexion. »
Isabelle était abasourdie de ce qu’elle venait d’entendre et surtout du tutoiement non approprié à un homme de sa position pour une prévenue. Le procureur lui proposait de devenir pute pour 10 ans ou d’être condamnée à mort.
Au bout de ses cinq minutes de réflexion Isabelle répondit :
« Vous me demandez de faire la pute pour vous ou de mourir, c’est bien cela, non ? J’accepte votre proposition Monsieur le Procureur, même si celle-ci est tout à fait scandaleuse mais je ne veux pas prendre le risque de mourir pour un crime que je n’ai pas commis. »
« A la bonne heure, je m’occupe des jurés et de la sentence. Une fois celle-ci prononcée, tu seras escortée par un garde pour la parade et on se retrouvera dans mon bureau. »
Isabelle retourna dans la salle du tribunal et écouta les plaidoiries de l’accusation puis celle de son avocat. Les jurés se retirèrent pour délibérer. Quelques minutes plus tard, les jurés revinrent dans la salle, et déclarèrent Isabelle coupable de meurtre.
Le Procureur prononça la sentence et condamna Isabelle à 30 ans de prison sans aucune remise de peine dans un pénitencier.
Isabelle fut emmenée par un garde et elle se retrouva à nouveau dans le bureau du Procureur, qui allait devenir son Protecteur. Le Procureur entra tenant une enveloppe à la main.
« Bien, on va pouvoir parler de notre contrat maintenant. »
« Quel contrat ? »
« Eh bien le contrat qui nous lie l’un à l’autre pour ces 10 prochaines années. »
Le Procureur lut les clauses du contrat. Celui-ci déterminait la date de début et la date de fin, le lieu de détention ou plutôt de travail. Il cita aussi les articles dans lesquels il était indiqué que l’escort-girl devrait porter des signes distinctifs selon les désirs de son Protecteur. Elle devrait aussi se plier aux activités de l’établissement. La moitié des gains de l’escort-girl reviendrait à son Protecteur, l’autre moitié ira à l’escort-girl et lui servira à vivre pendant ces 10 années de travail.
Au bout de 10 ans, à la date d’anniversaire du contrat, l’escort-girl pourra, si elle le désire, retourner à la vie commune ou signer un nouveau contrat qui la liera pour 10 nouvelles années à son protecteur.
« Qu’appelez-vous signes distinctifs ? »
« L’escort-girl devra, selon les désirs de son protecteur, porter des tatouages, des piercings ou se faire augmenter les seins. »
« Mais je ne pourrai pas les enlever à la fin de ma peine ! »
« Ohh quel vilain mot, je n’appellerai cela une peine, mais plutôt un travail d’intérêt général ! »
Le Procureur laissa tomber le contrat sur le bureau. Isabelle se leva et s’en saisit. Elle le lut attentivement et après quelques instants d’hésitation demanda un stylo pour parapher le contrat. Ainsi allait-elle devenir une vulgaire pute sous la coupe d’un Procureur qui, sera son maque. Le Procureur reprit le contrat et alla le ranger dans son coffre-fort.
« Je souhaiterais en avoir une copie si cela ne vous dérange pas. »
« Ce n’est pas dans les habitudes d’en faire une copie. »
« Mais comment puis-je être sûre qu’au bout des 10 ans je sois libre ? »
« Mais ma parole ne vous suffit pas ? »Quelle parole ? Celle du Procureur ou celle du Maque ?«  »Tu reste polie s’il te plaît ! Et désormais tu t’appelleras Zabou. Allez, il est l’heure d’y aller.«  »Où ça ?«  »Mais sur la Lune et exactement à la station Hidden One dans le Quartier Rouge, tu ne croyais tout de même pas rester sur Terre ! Mais avant de partir, mets-ça et maquilles-toi outrageusement.« Le Procureur tendit un paquet à Zabou. Zabou l’ouvrit et en sortit une paire d’escarpins rouge, une mini-jupe et un top en vinyle rouge et une paire de bas. »Mais où sont le soutien-gorge et la culotte.«  »Une pute n’a pas besoin de sous-vêtements."
Zabou enfila ses vêtements, elle s’aperçut que la jupe couvrait à peine ses cuisses et que l’on voyait la lisière de ses bas.
Elle fixa un collier en acier avec un anneau autour de son cou et se maquilla.
Le Procureur prit la paire de menottes qui se trouvait sur son bureau, la passa aux poignets de Zabou et sortirent par une porte dérobée. Lorsque Zabou se vit dans le miroir qui se trouvait sur le mur faisant face à la porte, elle ne se reconnut pas. Elle était accoutrée comme une pute. Ils descendirent un escalier et se retrouvèrent dans la 7ème rue. Une voiture les attendait. Ils partirent vers la base de lancement située à 300 kilomètres de New-York. Le véhicule arriva à un portail solidement gardé. Le chauffeur présenta un badge à la sentinelle, qui salua respectueusement le chauffeur et ses occupants. Le véhicule redémarra et se rendit vers la zone d’embarquement. Le Procureur descendit du véhicule avec Zabou et présenta son laisser passer au steward d’embarquement. LIRE LA SUITE

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Commentaires

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jeudi 6 avril 2017 à 14h25 - par  Rêves de femme

Les 2 chapitres qui composent actuellement cette histoire sont disponibles au format PDF et EPUB l’un à la suite de l’autre.

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vendredi 31 mars 2017 à 10h02 - par  Mackystam

La partie n’apparait pas dans la zone abonnés, est-ce normal ?

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mardi 8 novembre 2016 à 08h05 - par  Mackystam

Vivement la suite avec la descriptionn des modifications que devra subir son corps.

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lundi 7 novembre 2016 à 14h07 - par  pipo

texte prometteur on attend du chaud avec manumaitre pose d’anneau etc

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dimanche 6 novembre 2016 à 19h25 - par  pabblo

Merci pour ce texte tres prometteur,j’attend la suite avec impatience.