Enfer pour femme au Paramundo T1 2° partie

samedi 26 décembre 2015
par  Henic
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6 – Dans la prison privée du Generalísimo 42
7 - Le test de Felipe 47
8 - Le Generalísimo inspecte les prisonnières 56
9 - Jacinta dans l’antre du lion 62
Fin du premier tome 68


6 – Dans la prison privée du Generalísimo

On les fait lever très tôt. Elles doivent se baigner et se maquiller. Tout le monde ici, Gardiennes, soldats, officiers, est en moi et s’agite, fait bouger les prisonnières d’un endroit à l’autre, sans que jamais personne ne leur dise ce qui se passe.
Enchaînées et collées l’une derrière l’autre en groupes de six environ, les poignets attachés bien serrés dans leurs dos, elles attendent sous l’œil attentif d’un soldat.
Jacinta se sent toute fraîche. On lui a lavé les cheveux, on l’a parfumée (avec quelque chose de plutôt grossier et de trop sucré qui semble résumer le goût des Sandoval), elle a l’air au mieux (de sa nudité). Autour de son cou se trouve un collier d’acier relié à la fille qui est devant et celle de derrière par une courte chaîne. Une médaille ronde, plutôt grosse, pend à son collier. Un numéro y est gravé. Elle le sait parce que chaque fille en porte une, mais elle ne peut lire le sien.
Elle est entre la Souris, dont le numéro est 26, et sa camarade d’école, numéro 73. A présent, elle connaît leurs noms. Les deux filles ont été poussées dans sa cellule la nuit précédente. La camarade d’école s’est immédiatement exclamée :
« Jacinta ! Jacinta Maira de Falcón y Riaza. Je t’ai reconnue tout de suite. Tu te souviens de moi ? Cuca.
— Cuca Cela de Monterey ? »
Jacinta ne se souvenait plus de son nom mais à présent, elle la situe : une des plus filles les plus snobes d’une famille parmi les plus snobes du Paramundo. Et pourtant, ils sont arrivés dans le pays depuis peu d’années, et qui sait d’où ? Et elle ne s’arrête pas de parler. Elle connaît tout le monde – même les métisses, qui viennent seulement se montrer.
Evidemment, elle connaît aussi le nom de la Souris : Dulce Cardenas. Dulce n’est autre que la fille d’un professeur de l’université. Elle espérait donc faire une brillante carrière universitaire. Et alors ? Si son père n’avait pas eu des démêlés avec les Sandoval en écrivant un article dans un journal étranger, il n’aurait pas eu besoin de la marchander contre sa vie. Sympas, ces gens !
La Souris – maintenant, Jacinta l’a rebaptisée Douce Souris – a réclamé en criant de pouvoir dormir, et maintenu tout le monde éveillé en le faisant. Déjà, debout devant Jacinta dans son groupe, elle pleurait. Son maquillage est déjà marbré sous l’effet des larmes. Jacinta, contrainte de se tenir si près d’elle que leurs corps se touchent, sent les frémissements se transmettre du corps de la jeune fille qui fait légèrement remuer ses propres tétons nus et les chatouille. A son tour, cela transmet des frissons dans son corps et elle sent ses propres fesses donner des petits coups dans les hanches de Cuca Cela de Monterey qui est aussi contre elle.
La vieille femme entre en faisant cliqueter ses clés. Elle brandit son bâton, à la recherche d’une malheureuse en qui l’introduire. C’est la Señora Rosamunda, ainsi qu’on la nomme en sa présence, mais que l’on surnomme Rossinante par derrière. Bien sûr, Douce Souris a su pourquoi. Entre deux sanglots, elle l’a expliqué. Quelque chose qui a trait au cheval de Don Quichotte qui n’était qu’un sac d’os. Jacinta ne le savait pas mais ça colle apparemment bien. La vieille rosse est aussi énervée que les autres et court partout comme un serpent à sonnettes qui aurait des puces.
Le soldat responsable du groupe de Jacinta est grand, il a des lèvres minces et des yeux qui luisent dangereusement de désir. Jacinta le regarde avec mépris mais cela ne suffit pas à arrêter ses mains qui se baladent à volonté sur leurs corps. La Souris se tortille à chaque fois à ses contacts, ce qui pousse son corps en arrière contre celui de Jacinta. Jacinta trouve ce contact étonnamment érotique et malvenu, ses tétons durcissent et un picotement entre ses jambes se traduit en une humidité qui, dans son état de nudité, n’est que trop susceptible de susciter des commentaires grivois de la part des soldats qui les gardent. Elle, à son tour, désireuse d’éviter le contact du cul de l’autre fille contre ses hanches, ou que ses propres seins soient serrés contre les bras attachés de la Souris, recule aussi, de qui la met immédiatement en contact avec le corps de Cuca Cela de Monterey. Ce qui est également malvenu. Et également excitant.
Le soldat, voyant que sa file est en désordre, leur crie :
« Tenez-vous tranquilles, salopes ! »
De la main, il les remet brutalement en ligne en criant :
« Reprenez vos distances ! »
Jacinta n’a aucune idée de ce que ce « reprenez vos distances » veut dire, mais il semble que le soldat ne soit satisfait que lorsqu’elles se tiennent bien droites, les chaînes entre leurs colliers pas tout à fait tendues, les tétons effleurant les bras liés de la fille de devant, et leurs propres mains reposant légèrement sur leurs fesses de pelle façon que les doigts soient au contact du mont de Vénus de la fille de derrière. Rien de tout cela ne plaît à Jacinta.
« Mais de toute façon », se dit-elle après réflexion, « ce n’est pas fait pour ça ».
Le soldat ordonne :
« Visage de face ! »
Collant presque sa figure sur celle de Jacinta, il aboie :
« Toi, tu es une fouteuse de merde ! Tu remues sans arrêt. Voilà pour toi ! »
Un objet apparaît dans sa main, de la taille d’une torche de poche, long, mince et noir. Mais ce n’est pas une torche. Il n’y a pas d’ampoule, pas de rayon lumineux lorsqu’il presse l’interrupteur. Au lieu de cela, il y a deux électrodes, pointues, qu’il appuie sur le dessous bombé du sein droit de Jacinta. Ce qui lui fait suffisamment mal pour la faire crier. Mais ce n’est rien à côté de ce qu’elle ressent lorsqu’il manipule l’interrupteur. On entend un « crac ! » qui s’accompagne d’une douleur tellement vive que Jacinta hurle. Le choc électrique secoue profondément son corps à travers son sein. Et elle saute en arrière, essayant de s’éloigner de la douleur, entraînant la ligne entière avec elle par le cou. Le soldat crie de nouveau :
« Bouge pas ! Dans le rang ! Toi, la fouteuse de merde, tend les seins en avant ! »
Les autres filles se hâtent de se remettre en rang mais Jacinta a peur qu’il emploie à nouveau sa torche sur elle. Elle courbe les épaules pour se terrer loin du soldat qui la regarde avec un sourire malicieux sur ses lèvres minces.
« Sors tes seins ! Tu es sourde ? »
Jacinta ; les yeux étincelants, perd son sang-froid. Elle se tourne et lui adresse un juron. Le sourire malicieux s’élargit. Le soldat répète :
« Sors tes seins. Sors les pour Hernando ! »
Sa voix prend un ton patelin et moqueur. Jacinta voit que la torche est toujours dans sa main. Après une telle douleur, elle ne peut se forcer à s’exposer à lui mais elle se recroqueville en arrière, entraînant la file avec elle. Elle est si concentrée sur la volonté d’éviter l’étincelle de la torche qu’elle n’entend pas un bruissement de chiffons derrière elle.
Une douleur aussi inattendue qu’aiguë lui traverse la fesse gauche. Elle hurle. Une autre douleur aiguë lui transperce la fesse droite. Elle tire en avant et se redresse en essayant de se retourner pour voir ce qui a fait cela. Et elle expose ses seins au soldat. Qui profite de l’occasion pour lui enfoncer la torche dans l’autre sein, juste sous le téton.
Elle hurle à nouveau, pliée en deux par la douleur du choc électrique, et poussant ses fesses sur la pointe du bâton de Rossinante.
« SORS TES SEINS, SORS TES SEINS,
OU NOUS T’ARRACHERONS LES TETINS ! Crie la voix perçante de la vielle femme.
— ¡ Cerdos ! ¡ Hijos de puta ! Hurle Jacinta. »
Rossinante la pique à nouveau.
« ELLE A PARLÉ, ELLE A PARLÉ !
Y A QU’À LA PIQUER !”
Jacinta se tord en criant :
« Espèce d’horrible vieille bruja ! Laisse-moi tranquille ! »
Les autres filles, ballottées par les contorsions de Jacinta, poussent des cris aigus et Cuca s’écroule par terre, entraînant dans sa chute le reste du groupe en un amas de chairs nues, de membres qui s’envolent et de tournoiements de chevelures noires.
« Et alors, Qu’est-ce qui se passe, ici ? Vous n’arrivez pas à contrôler quelques prisonnières, soldat ? »
Le commandant Sandoval entre dans la pièce.
« Oh, c’est vous, Rosamunda ! »
La vieille femme ricane :
« OH, C’EST VOUS, OH C’EST VOUS ! Imite-t-elle. BOUH, VIEILLE FEMME, BOUH ! »
Elle fait une profonde révérence au commandant et file en bondissant avec un rire moqueur. Le commandant Sandoval la regarde s’éloigner, les lèvres pincées de déplaisir. Quand elle se retourne et voit Jacinta parmi le fouillis de filles à terre, ses yeux bleus foncent.
« Ainsi, voilà la fouteuse de merde ! »
Elle s’approche, attrape Jacinta par la chaîne de son collier et la secoue brutalement jusqu’à ce que les yeux de la jeune fille croisent son regard.
« Une manifestation d’insubordination de plus de ta part et je te soumettrai à un régime spécial ! Siffle-t-elle en lui frappant le visage du plat de la main. »
Jacinta secoue la tête sous la douleur. Elle regarde son adversaire avec un air de défi mais elle se domine assez pour ne rien dire. Cela ne donne rien de bon. Ses pensées apparaissent tellement évidentes à l’expression de son visage.
Le commandant la gifle à nouveau, puis lui envoie un revers sur l’autre houe. Elle se relève.
« Soldat, remettez-les sur pieds. Relevez-les et remettez-les en ligne immédiatement.”
Le soldat saisit d’une main les chevelures de Jacinta et de la Souris et tord une poignée des cheveux de Cuca et de la métisse qui est derrière elle dans l’autre, et les soulève pour les mettre à genoux, puis debout. Les deux filles restantes du groupe sont forcées de suivre le mouvement, tirées qu’elles sont par les colliers serrés autour de leurs cous.
Le commandant Sandoval regarde d’un air impatient, tapotant ses pieds et fixant les malheureuses prisonnières. Elle attend que le soldat ait poussé le groupe des filles nues pour les remettre en ordre, puis elle ordonne :
« Donnez-moi votre torche, soldat. »
Une fois l’engin diabolique en main, elle poursuit :
« Maintenant, prisonnière Jacinta Maira de Falcón e Riaza, face à moi, respire fort et sors-moi tes seins. »
Cherchant à toute force à ne pas montrer à sa ravisseuse dans quel état de peur elle se trouve, les yeux de Jacinta sont pourtant écarquillés de terreur. Mais non. Elle ne montrera pas de faiblesse devant une Sandoval. Elle se tourne et regarde droit devant elle au-dessus de l’épaule en uniforme du commandant et pointe fièrement sa poitrine. Elle sent la main d’Ana qui serre gentiment chaque sein et caresse les fermes tétons. Elle ne peut s’empêcher de trembler par anticipation du choc qui va frapper à tout moment l’un ou l’autre de ses gros orbes ronds.
Et elle hurle, pliée en deux par la douleur. L’innommable vache a planté la torche profondément entre ses jambes, dans la fente de sa chatte, et déclenché un ardillon de douleur qui s’injecte dans ses renfoncements intimes et la fait gigoter en une danse frénétique qui cherche à l’éloigner de l’horreur. Elle s’entend hurler, et sent les autres filles du groupe s’effondrer contre elle, leurs colliers enchaînés ensemble tirant sur leurs cous en les étouffant à moitié.
Une fois encore, le soldat les remet en ligne et, à son dépit, Jacinta se trouve en train de regarder à travers ses larmes le visage ricanant du commandant Sandoval. Elle tremble, le ventre noué, l’arrière de ses genoux frissonne. Elle voudrait hurler l’abus à cette femme mais elle garde la bouche close tandis que les larmes salées roulent sur ses joues.
« Ça va, prisonnière Jacinta, tiens ta langue. Garde-la pour me lécher le cul. »
Jacinta secoue la tête. Elle est sûre que c’est bien ce que la fille Sandoval a voulu dire. Mais elle ne le fera jamais. Elle mourra d’abord.
Le commandant Sandoval arbore un sourire supérieur, prend un mouchoir dans la poche de sa veste et essuie les larmes de Jacinta en disant :
« Oh, tu le feras ! Tu me lècheras le cul et tu me supplieras de le faire. Toi et toutes les autres chiennes. »
Elle se retourne et s’en va. Puis elle s’arrête, met sa main sur sa jupe à l’endroit de sa fesse droite et rit d’un curieux rire enfantin. Jacinta rougit en sentant le regard des autres filles posé sur elle. Lorsque le commandant Sandoval a quitté la pièce, la vieille femme, Rossinante, revient en caquetant :
« EMMENEZ-LES, EMMENEZ-LES, VITE,
VITE, FAUT-IL QUE MA POINTE S’AGITE ? »
Elle agite son bâton devant les rangées de femmes nues et sautant de côté, leur indique d’aller dans une autre pièce plus vaste. Le soldat qui les garde encliquète la mâchoire de sa perche-collier autour du cou de Douce Souris. Jacinta l’entend pousser un hoquet de surprise. On la tire en avant et tout le groupe la suit.
Chacune d’elle a peur de ce qui va se passer.
Jacinta regarde tout autour. La pièce est grande, avec une haute voûte, et pavée de pierres. Des fenêtres grillagées, bien loin hors d’atteinte, laissent passer la lumière du soleil. Des chaînes et des poulies pendant depuis le plafond. Le long des deux longs murs, il y a une plateforme basse en pierre. A intervalles réguliers, des montages de mauvais augure, des menottes et des crochets, sont rivés aux pierres du mur.
Un soldat costaud, nu jusqu’à la taille, et plusieurs Gardiennes vêtues d’uniformes fraîchement repassés, les attendent. L’une des Gardiennes, un jolie et très jeune femme avec un visage inexpressif, s’avance et passe les mâchoires de sa perche-collier autour du cou de Jacinta, la prenant par surprise. Elle détache la Souris du collier de Jacinta et le soldat entraine la Souris effrayée là où attend le soldat costaud.
L’homme domine la jeune fille, il la soulève comme s’il s’agissait d’un poids plume et la place sur la plateforme ; il la pousse dos au mur et la soulève jusqu’à ce qu’elle soit sur la pointe des pieds. Pendant que le premier soldat la maintient en position avec la perche-collier – quoique, la Douce Souris est si pétrifiée que Jacinta pense que ce n’est pas nécessaire -, le grand soldat s’agenouille et tire chaque jambe l’une après l’autre pour les écarter au maximum avant de verrouiller les chevilles dans des menottes fixées au mur. Puis il passe derrière elle, détache ses mains, étend ses bras au-dessus de sa tête et attache les poignets au mur, aussi écartés qu’il le peut. La perche-collier est détachée de son cou. Le soldat musclé la saisit par la taille et la secoue pour tester ses liens ? Satisfait, il la laisse, quasi-pendue par les poignets, seule l’extrémité de ses orteils touche la plateforme de pierre.
Ecartelée en croix, impuissante, la jeune fille nue est complètement exposée, son mont de Vénus glabre révèle le profond sillon entre ses jambes et les lèvres généreuses à moitié écartées dessous. La posture écartelée amincit sa taille et fait paraître immenses ses gros seins. Sa peau brille contre la pierre froide, et les cercles foncés autour de ses tétons, humidifiés par ses larmes qui coulent, luisent sous l’éclairage. Pour la première fois, Jacinta se sent désolée pour la jeune fille, gênée pour elle par cette exposition et par son impuissance.
Mais pas pour longtemps.
Quelques instants plus tard, elle se retrouve soulevée, pas vraiment doucement, sur la plateforme, à côté de la Souris. Elle aussi est poussée le dos au mur par le soldat, pendant que la Gardienne lui tient le cou levé pour la faire se tenir sur la pointe des pieds. Ses jambes sont largement écartées et attachées, tout comme ses bras. La Gardienne retire la perche. Jacinta sent les grandes mains du soldat autour de sa taille. Il la regarde – malgré la hauteur de la plateforme et le fait qu’elle soit sur la pointe des pieds, l’homme est si grand qu’il peut la regarder droit dans les yeux – et la secoue si vigoureusement qu’elle pense qu’il va arracher les menottes du mur.
Puis il se détourne et la laisse toute tremblante.
Une par une, les vingt jeunes filles sont traitées de la même manière. Dix sont suspendues sur un des deux longs murs, en une série de « X », et dix sur le mur opposé. Chaque fille est aussi exposée et affichée qu’une forme féminine peut l’être. Plusieurs filles se mettent à pleurer, la Souris en fait évidemment partie. Et même les yeux de Jacinta commencent à s’emplir de désespoir. LIRE LA SUITE

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Tome 1 1° partie





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